Le voyage du pape Benoît XVI au Liban prévu du 14 au 16 septembre est « universellement considéré comme un acte de grand courage et d’espoir « , a indiqué samedi le porte-parole du Saint-Siège le père Federico Lombardi. Le choix de ce pays qui compte une forte communauté catholique avait été fait « avant que la situation en Syrie ne dégénère en conflit ouvert et sanglant « , a noté le père Lombardi dans un éditorial publié par Octava Dies , un hebdomadaire du Vatican.
Le printemps arabe et la situation en Syrie rendent encore « plus urgents » l’engagement et l’implication de l’Église aux côtés des communautés chrétiennes de la région, a estimé le porte-parole. Selon lui, tout « cela ne remet pas en question le voyage mais cela l’inscrit dans un contexte où les problèmes identifiés il y a deux ans lors du synode sur le Moyen-Orient (à Rome, ndlr) sont rendus encore plus aigus « . Le père Lombardi a cité par exemple les questions de « la cohabitation entre groupes confessionnels et religieux, du dialogue avec l’islam et le judaïsme, de l’émigration des chrétiens, de la liberté religieuse et de la démocratie « .
Il a rappelé que pendant son voyage, le pape remettra « l’exhortation apostolique » issue des travaux du Synode des évêques d’octobre 2010 consacré à la situation des chrétiens au Moyen-Orient. Il s’agit d’un « document Lire le reste de cette entrée »