Posted by jeunempl sur mai 10, 2011
Blog de Frenchy – Libnanews


En 1993, alors que le réseau fixe libanais souffrait encore des séquelles de la guerre civile, a été décidé l’installation d’un réseau GSM. L’appel d’offre, lancé en Mars 1993 s’est achevé en juin 1994 avec la signature des contrats avec France Telecom Mobile International (FTMI) et Ericsson, de 2 réseaux MIC1 et MIC2, à charge ensuite à ses derniers de trouver des partenaires locaux, il s’agira respectivement du groupe Mikati avec 33% des parts pour MIC1 et qui deviendra Cellis et du groupe Dalloul pour MIC2, devenant ainsi LibanCell. Le coût par minute était alors de 7 cents pour la ligne abonnement, l’abonnement coutait 25 USD et il fallait fournir une garantie bancaire de 500 ou 700 dollars pour l’accès à l’international.
En mai 1995, le service GSM deviendra effectif avec un déploiement d’un réseau, on peut se souvenir qu’à l’époque, ce réseau a accordé 2 mois d’utilisation gratuites à ses nouveaux abonnés pour tester le service. Le prix du service à l’époque: 5 cents la minute hors taxes, 2 cents de taxe accordées aux municipalités contre 12 cents aujourd’hui.
Parallèlement, même si le Liban était connecté depuis 1982 à Internet via l’AUB, le réseau mondial sera effectivement introduit dans les foyers libanais à partir de la même année, avec la création de FAI en 1995 et qui deviendront opérationnels en 1996. Jusqu’en 2000-2001, il revenait en fait directement aux FAI (Fournisseurs d’Accès Internet) de s’assurer un accès à Internet, je me souviens d’un FAI important en particulier qui ne disposait que d’une connexion avoisinant les 700 KB/S pour toute sa clientèle. On avait également présent au Liban, ComputServ, AOL etc… donc des acteurs majeurs, via des représentants locaux, sans que toutefois cela ne soit officiel, comme le détail cet article de l’époque.
Les réseaux de la Méditerranée en 2008, avant l’installation du cable IMEWE
Cela changera donc à partir de 2000, avec la mise à disposition par l’État libanais, via la société Ogero, de moyens de connexions autre que les connexions satellitaires, et l’installation de hub notamment à Bir Hassan. Outre l’intérêt « économique », celle d’obliger les FAI d’acheter à l’état leur bande passante et ainsi améliorer les finances de l’état,les prix élevés seront répercutés principalement sur la clientèle. On peut ainsi citer le cas d’une université privée américaine équipée par 2 connexions T1 et qui payait par mois 60 000 usd pour chacun de ses campus.
Ne nous trompons pas, il s’agissait également pour l’état libanais de regrouper les connexions internet et ainsi mieux les contrôler. On peut citer le cas notamment de l’affaire « des Lire le reste de cette entrée »
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Posted by jeunempl sur octobre 31, 2010
L’Hebdo Magazine – Mona Alami
Un secteur qui semblerait atteint de schizophrénie permanente. C’est sans doute la description la plus exacte que l’on pourrait faire du marché Internet au Liban, partagé entre fournisseurs légaux et illégaux. Objet de multiples scandales, liés à une corruption endémique, il pourrait également figurer dans un roman d’espionnage.
Une véritable économie parallèle caractérise le secteur Internet libanais, où les fournisseurs d’accès Internet (FAI) légaux ne représentent que la partie visible de l’iceberg. Selon des spécialistes du cru, près de 50% des fournisseurs d’Internet au pays du Cèdre opéreraient tranquillement en toute illégalité.
Deux types de fournisseurs existent au Liban. Les FAI (fournisseurs d’accès Internet – ISP en anglais) constituent la passerelle indispensable pour permettre aux utilisateurs de naviguer sur Internet. Les fournisseurs d’accès de données (DSP) disposent de l’infrastructure spécialisée, nécessaire aux ISP pour relier les ordinateurs personnels et les réseaux Internes des entreprises, au réseau mondial. Ce service, qui est payant, transite par le ministère des Télécoms qui le fait facturer au prix fort, près de 3 000 dollars pour chaque ligne E1 (2 Mbps). «Les DSP doivent également verser 20% de leurs revenus au ministère des Télécoms et seule l’Autorité régulatrice des télécoms (ART) peut leur accorder une autorisation de fréquence nécessaire pour installer et opérer un réseau radio de transmission de données servant les FAI ainsi que les banques et les grandes entreprises», assure un spécialiste du secteur.
Ces opérateurs légaux doivent cependant Lire le reste de cette entrée »
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