Le ministre démissionnaire de l’Energie et de l’Eau, Gebran Bassil, a lancé mardi la session visant à présenter les conditions de l’appel d’offres pour l’exploitation du gaz et du pétrole dans les eaux territoriales libanaises.
Cette première mesure historique permettra au Liban, après la phase de l’appel d’offres qui débute le 2 mai et durera six mois, de finaliser les contrats lors du premier trimestre de 2014, les opérations de prospection devant commencer au mieux au cours du dernier trimestre de 2014 sinon l’année suivante.
Le Liban avait défini ses frontières maritimes et sa zone économique exclusive (ZEE) qui donne des droits souverains pour l’exploitation de l’eau et du sous-sol. Israël avait par la suite soumis à l’ONU un tracé différent. Aucun des deux pays ne semble prêt à céder, tout particulièrement depuis la découverte, près de la zone disputée de 854 kilomètres carrés, de réserves énergétiques sous-marines susceptibles de générer des milliards de dollars de revenus.
Sur un plan plus technique, l’annonce des blocs ouverts aux offres devrait être faite le 30 juin prochain. La délimitation des blocs est fondée sur des critères scientifiques et respectent les normes internationales, a assuré M. Bassil.
Le ministre de l’Energie a aussi précisé que la priorité sera donnée aux contrats avec les sociétés libanaises, et ce même si l’offre présentée est supérieure de jusqu’à 10 % aux offres présentées par ces compagnies étrangères. Au moins trois appels d’offres seront, par ailleurs, nécessaires pour chaque bloc et chaque consortium devra être composé de Lire le reste de cette entrée »