Six parmi les corps identifiés sont des Éthiopiens et huit des Libanais, ont déclaré à la PANA des officiels du Département des relations publiques de la compagnie aérienne.
Pendant ce temps, l’espoir de retrouver d’éventuels survivants s’amenuise, si l’on en croit la presse locale libanaise.
D’après elle, les équipes de sauvetage n’ont trouvé personne à qui porter secours. Leur travail a consisté à repêcher les corps des passagers de l’avion qui s’est abimé lundi en mer dans une violente tempête hivernale.
Le Boeing 737-800, en partance pour Addis Abeba, transportait huit membres d’équipage et 82 passagers lorsqu’il s’est écrasé peu après son décollage de Beyrouth sous les tonnerres.
L’épouse d’origine américaine de l’ambassadeur français au Liban fait partie des victimes.
Les autorités doivent maintenant essayer de récupérer les données de vols et les enregistreurs de voix ou les boîtes noires qui pourraient donner des informations sur les causes du crash.
Mais les officiels ont déclaré que les violentes tempêtes qui ont, la veille, recouvert les sommets des montagnes de neige semblent être les causes réelles de ce crash.
« Les mauvaises conditions atmosphériques pourraient être à l’origine du crash, » a déclaré le ministre de la Défense, Elias Murr, selon des articles de la presse locale. « Nous avons déjà écarté la cause de l’attentat. »
Les responsables libanais et éthiopiens ont rapidement écarté la thèse de l’attentat terroriste ou de sabotage. Un porte parole du gouvernement éthiopien a déclaré que la compagnie n’avait reçu aucune menace antérieure.