De g. à d. Ahmad Akkary, maire adjoint du village de Muqabla, Naji Ramadan, maire de Machta Hammoud, Carolina Gracia Barquero, représentante de Vestas, et Albert Khoury, PDG de Hawa Akkar.
La société Hawa Akkar a annoncé hier, au cours d’une conférence de presse, la mise en œuvre de son projet pour la production de l’électricité à partir de l’énergie éolienne. Le point de presse a eu lieu en présence notamment du représentant du ministre de l’Énergie, Joseph el-Assad, et de l’ambassadeur du Danemark, Jan Top Christensen. Le directeur de Hawa Akkar, Albert Khoury, a souligné l’importance de ce projet pour la région du Akkar, « privée de services publics depuis déjà bien longtemps. Le projet viendra satisfaire la demande en énergie à des prix aussi bas que constants ». Selon lui, la société fournira l’électricité à environ 60 000 foyers, avec une capacité de production de 60 mégawatts. « Ce projet fera évoluer l’économie de la région ainsi que son tourisme puisqu’il offrira plusieurs opportunités d’emploi », a-t-il ajouté.
Le secteur de l’énergie éolienne progresse mondialement d’une année à l’autre en raison de ses faibles coûts et de son respect de l’environnement. L’électricité produite à partir de l’énergie éolienne a un prix fixe car elle n’est pas liée aux fluctuations des coûts du pétrole. M. Khoury a finalement sollicité les autorités pour compléter les lois et les décrets nécessaires afin de commencer le processus de production.
L’atlas national des vents du Liban, publié officiellement mardi, identifie les sites les plus venteux du pays et permet d’estimer la capacité de production d’énergie éolienne à 1500 mégawatts, soit environ 90% de la capacité de production électrique actuelle.
C’est bien davantage que les 110 mégawatts alloués aux énergies renouvelables dans le plan pour le secteur de l’électricité adopté en Conseil des ministres en 2010, a souligné le ministre sortant Gebran Bassil, lors de la publication de ce travail scientifique.
Plusieurs régions ont été repérées comme prometteuses, notamment dans le Akkar et Jabal el-Cheikh. La carte des vents s’étend aussi sur un espace maritime allant jusqu’à 20 Km des lignes de base côtières.
Initié il y a plusieurs années, le projet de constitution d’un atlas des vents a été reporté à plusieurs reprises avant d’être repris « de zéro » en 2010, selon le directeur général du Centre pour la conservation de l’Energie, (LCEC), Pierre Khoury. Il s’inscrit dans le cadre du projet CEDRO pour la promotion des énergies renouvelables au Liban.
Lancé en 2007 par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), en partenariat avec les ministères de l’Energie et des Finances et le Conseil pour le développement et la reconstruction (CDR), le projet CEDRO, qui s’achève en octobre 2012, dispose d’un budget de 9,73 millions de dollars, intégralement financé par l’Espagne.
L’installation d’éoliennes dans diverses régions libanaises reste aujourd’hui tributaire de l’évolution du cade légal du secteur de l’énergie, la production électrique étant un monopole d’Electricité du Liban.
Le ministre de l’Energie et de l’Eau, Gébran Bassil, a présenté mardi un plan national d’efficacité énergétique, faisant du Liban le premier pays arabe à se doter d’un tel plan. L’efficacité énergétique consiste à maîtriser et réduire les consommations d’énergies, en agissant aussi bien sur le plan technique que comportemental.
Le plan doit encore être approuvé par le Conseil des ministres, mais s’il est intégralement mis en œuvre, il permettra de réduire la demande d’énergie de 5% d’ici cinq ans, avec une moyenne de 1% par an, et d’assurer 12% de la production du pays à partir d’énergies renouvelables d’ici à 2020, a indiqué Bassil.
Le plan présenté par le ministre repose sur quatorze initiatives clés :
– La mise en place d’un cadre législatif relatif à l’efficacité énergétique et la création d’un office public pour l’efficacité énergétique.
– Le remplacement des Lire le reste de cette entrée »
Windeo a profité de la tenue du forum Beirut Energy ce jeudi 30 septembre et vendredi 1er octobre 2010 pour annoncer l’ouverture de ses bureaux dans la capitale libanaise. L’entreprise propose une «solution» pour mettre fin aux coupures électriques subies par les Libanais : que particuliers et entreprises profitent des conditions climatiques favorables du pays et s’équipent en éoliennes et/ou panneaux photovoltaïques.
«Le Liban a beaucoup de potentiel en matière d’énergies renouvelables. Tout reste à faire. Quand vous voyez la situation du secteur de l’électricité dans le pays, les énergies vertes représentent une vraie solution au quotidien» explique, enthousiaste, Loïc Pequignot, PDG de Windeo. L’entreprise, leader du petit éolien en Europe et sa filiale Sunneo pour la branche solaire, s’implantent tout juste au Moyen Orient et ont choisi Beyrouth pour y ouvrir leurs bureaux, cette ville « au carrefour de l’Orient et de l’Occident. »
Le créneau de Windeo : développer des solutions adaptées, éoliennes ou photovoltaïques, pour la production privée d’énergie renouvelable. L’entreprise accompagne le particulier, l’entreprise ou la collectivité qui souhaite développer un projet d’énergie verte. Pour l’instant, aucune installation n’a été inaugurée dans le pays. « Mais ça promet » annonce Wajdi Habib, Président de Windeo Middle East. Une éolienne doit prochainement être installée dans une exploitation agricole dans la Bekaa, près de Zahlé.
Les constructeurs ne manquent pas d’arguments pour louer les avantages de leurs produits. L’argument écologique bien sûr. Les éoliennes et autres panneaux photovoltaïques produisent de l’énergie renouvelable, sans pollution. Quant à l’argument économique, il se veut rassurant. « L’investissement est Lire le reste de cette entrée »
Depuis la naissance du nouveau gouvernement libanais au mois de novembre 2009, Gebran Bassil, cadre du Courant Patriotique Libre, est le ministre libanais de l’énergie et de l’eau.
Très vite, il se lance un défi: rétablir l’électricité 24h/24 au pays des Cèdres… service auquel les Libanais n’ont plus droit depuis la guerre civile. Au sortir de la guerre, la corruption a gangréné le secteur de l’électricité et de l’eau, favorisant les réseaux parallèles d’approvisionnement. Ce système permettait aux politiques de garder la mainmise sur la population en monnayant leur service par des votes aux élections. En s’attaquant à ce dossier de plein fouet, c’est cet engrenage de la corruption que cherche à rouiller le jeune ministre.
Le MPLBelgique.org vous propose une page résumant les actions du ministre Gebran Bassil dans son défi de réformer le secteur de l’électricité et de l’eau au Liban. Déjà plusieurs actions ont été entreprises et le besoin d’une page les résumant se fait de plus en plus pressant afin de suivre le rythme de ce ministre décidément dynamique.
Après 30 ans de courant « on-off », des pertes de plusieurs milliards de dollars et un manque à gagner inestimable sur le plan économique, les Libanais ont enfin aujourd’hui un plan de « sauvetage » qui devrait leur garantir, d’ici à 2015, un des droits les plus basiques, pourtant parmi les plus bafoués : l’électricité 24h/24.
Privilège acquis dans la quasi-totalité des pays du monde, même les moins avancés parmi eux, les Libanais en ont toujours rêvé : l’électricité 24h – ce luxe dont ils sont privés depuis environ trois décennies – est finalement en passe de devenir réalité, ou presque ; après de longues années vécues au sein d’un binôme d’une autre ère – « courant de l’EDL – générateurs » (ou « Dawlé/Moteur », en libanais) – si révélateur, par ailleurs, de l’érosion de la notion d’État dans leur inconscient collectif – ces mêmes Libanais peuvent enfin se targuer aujourd’hui d’avoir un plan, une feuille de route, qui devrait les aider à sortir de l’ornière, à renouer avec la normalité et surtout à mettre fin au déficit chronique et pandémique d’une institution publique, devenue symbole national de la gangrène d’un État…
Le plan soumis par le ministre Gebran Bassil, et approuvé la semaine dernière en Conseil des ministres, constitue en effet un Lire le reste de cette entrée »
Le ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Gebran Bassil, a participé hier à un forum portant sur le potentiel du Liban en matière d’énergies renouvelables. Il a rappelé à cette occasion la détermination de l’État à augmenter à 12 % la part de ces énergies dans la production électrique d’ici à 2020.
Le premier forum annuel « Diriger pour un avenir meilleur », organisé par l’Association des anciens de l’université canadienne McGill (McGill AAL), a eu lieu hier à l’hôtel Phoenicia, à Beyrouth. Ce forum, axé sur le thème de la production d’électricité par le biais des énergies renouvelables, était parrainé par le ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Gebran Bassil.
À cette occasion, le président de l’AAL, Charbel Aoun, a détaillé les objectifs principaux de cette rencontre visant à promouvoir les débats et les échanges d’idées concernant les principaux défis énergétiques du Liban. Il a déclaré à cet égard qu’« en dépit des obstacles auquel fait face ce secteur et le déficit chronique qui le caractérise », le Liban bénéficiait d’un avantage de taille en termes de ressources naturelles. Ainsi, selon M. Aoun, l’ensoleillement, le vent et les ressources hydrauliques confèrent sans aucun doute un potentiel non négligeable au Liban.
Le ministre Bassil a ensuite pris la parole, soulignant que le sujet des besoins énergétiques locaux pouvait être divisé en trois parties : les énergies renouvelables, la gestion de la demande et les critères spécifiques aux services fournis par le secteur. « Nous savons que ces trois parties sont liées les unes aux autres », a-t-il déclaré, ajoutant que l’énergie « propre » représentait la solution idéale. M. Bassil a de ce fait appelé à y recourir, et à « promouvoir la culture de l’énergie alternative auprès des consommateurs ».
Il s’est en outre félicité de l’engagement de son ministère à ce niveau, rappelant le plan inclus dans la dernière déclaration ministérielle visant à produire 12 % des besoins énergétiques du pays grâce aux énergies renouvelables d’ici à Lire le reste de cette entrée »
Gebran Bassil, ministre de l’Energie et des ressources hydrauliques, était l’invité de Maguy Farah pour l’émission « Al Hak Youkal » mercredi dernier sur la chaine OTV.
Le ministre a déclaré que l’objectif de ses dernières conférences de presse et interviews, était d’abord d’informer les gens sur les problèmes actuels et les défis qui l’attendent. Gebran Bassil en a donc profité pour livrer beaucoup de chiffres. Ceci ne l’a néanmoins pas empêché de laisser sous-entendre qu’un plan a déjà été préparé pour répondre au déficit de production, sans pour autant en dévoiler plus à ce sujet.
Le jeune ministre a d’abord écarté tout lien entre la fin de la guerre civile il y a 20 ans et le déficit actuel de la production électrique et hydraulique. Selon lui, les problèmes actuels sont dûs à une mauvaise gestion des ressources et des infrastructures électriques et hydrauliques du pays. Il estime néanmoins que le problème de l’eau est plus complexe et nécessite plus d’effort que celui de l’électricité.
Au niveau de la production électrique, les centrales libanaises fournissent 1500 MW de puissance sur les 2200 MW nécessaires en moyenne. Pour donner une idée de l’ampleur de la catastrophe, et en même temps du potentiel du pays, il cite le Qatar qui produit 14 000 MW, pourtant 15 fois moins peuplé que le Liban. Par ailleurs, 7,5 % de l’électricité consommée au Liban provient de Lire le reste de cette entrée »
L’ensoleillement annuel du Liban permettrait de produire entre 2 et 6 kilowatts-heure d’électricité au mètre carré (kWh/m2).
Au moment même où le sommet de l’ONU sur le climat à Copenhague entre dans sa seconde semaine et que les chefs d’État du monde entier tentent de trouver un accord sur le changement climatique, une question se pose : le Liban s’est-il engagé sur la voie verte, notamment au niveau de l’énergie solaire ?
Il est évident que le Liban possède des ressources naturelles remarquables … et exploitables, ne serait-ce qu’au seul niveau de l’énergie solaire, sans prendre en considération l’hydraulique ou l’éolien. En effet, le pays possède une moyenne d’ensoleillement de 300 jours par an, soit de quoi produire potentiellement entre 2 et 6 kilowatts-heure au mètre carré (kWh/m2).
Un chemin parsemé d’embûches
Cependant, la loi 462 votée en septembre 2002 dans le but de réglementer le secteur de l’énergie n’a toujours pas été appliquée. Il n’est donc pas possible pour le moment de revendre l’électricité produite par les technologies vertes (solaire, éolienne, hydraulique…), ce qui pose problème aux compagnies désirant exploiter le potentiel énergétique à portée de main.
Plusieurs organisations et associations, dont notamment le Centre libanais pour la conservation de l’énergie (LCECP), se sont de ce fait mobilisées au cours de ces dernières années afin que la réforme du secteur de l’énergie soit concrétisée. Pour M. Albert Khoury, directeur général adjoint de la compagnie privée Électricité de Aley (E-Aley), qui travaille notamment sur une campagne d’informations sur l’énergie solaire en partenariat avec le programme des Nations unies pour le développement au Liban (PNUD), il ne fait aucun doute que les énergies renouvelables représentent l’avenir : « L’énergie éolienne est compétitive (sur le marché), l’énergie solaire thermique est essentielle. » Lire le reste de cette entrée »
A. Une capacité de production insuffisante et des centrales vétustes
1. Une capacité de production insuffisante : Fin janvier 2008, le Liban disposait d’une capacité théorique de production de 2312 MW mais la capacité réelle était limitée à près de 1562 MW, essentiellement à cause du mauvais état des équipements qui nécessitent de fréquents arrêts. Le pic de demande était estimé à 2220 MW, ce qui signifie qu’il existait un déficit de l’ordre de 700 MW. La demande devrait augmenter de 43% d’ici 2022 pour atteindre 3180 MW. Ceci suppose une augmentation considérable de la capacité réelle de production qui devra atteindre près de 3600 MW afin de répondre entièrement à la demande sans risque d’interruption.
2. Des centrales vétustes qui consomment beaucoup plus que leur consommation théorique : Les centrales de Zouk et de Jyeh, les plus anciennes du pays et qui représentent ensemble 46% de la puissance thermique installée, consomment 40% de plus que si elles étaient neuves.
B. Des réseaux de transport et de distribution incomplets et vétustes
1. Des réseaux de transport et de distribution vétustes occasionnant des pertes techniques élevées : Celles-ci sont estimées à 15% de la production totale contre moins de 5% dans les pays développés.
2. Un réseau de transport incomplet : Le nouveau réseau 220 kV prévu pour desservir l’ensemble du pays n’est toujours pas terminé, tout comme la connexion avec le réseau syrien. Le nouveau centre national de contrôle n’est toujours pas achevé alors que les travaux de construction ont été lancés en 2006. Tout ceci empêche l’optimisation de la distribution du courant sur l’ensemble du territoire national.
C. Une gestion désastreuse qui provoque un déficit financier colossal
Celui-ci a atteint 4% du PIB en 2007. Il est provoqué par les facteurs techniques mentionnés ci-dessus mais aussi par les erreurs de gestion et les mauvais choix suivants :
1. Des carburants chers : Les spécifications du fioul lourd utilisé dans les centrales de Zouk et Jyeh (1% de teneur en souffre) sont trop restrictives et augmentent son prix d’achat. Les centrales de Zahrani et de Beddawi fonctionnent au gasoil, le plus cher de tous les combustibles disponibles sur le marché, alors qu’elles peuvent également fonctionner au gaz naturel, beaucoup moins cher.
2. Une tarification inadaptée : Le tarif en vigueur a été institué le 1ier mars 1996 et n’a plus été changé. Le prix du baril de pétrole était alors de l’ordre de 21 US$. Le prix moyen de facturation du kWh est de l’ordre de 9 US cents/kWh depuis 1996 alors que le coût de production était de 22,5 US cents/kWh au premier semestre 2008.
3. Une tarification qui se veut à caractère social mais qui ne l’est pas : le prix moyen du kWh que paient les consommateurs est plus cher pour les petits consommateurs que pour les consommateurs moyens.
4. Des privilèges injustifiés : Il existe quatre concessions géographiques de distribution auquel EDL vend du courant en moyenne tension au prix de 4 US cents/kWh. Leur marge est de l’ordre de 5 US cents/kWh, ce qui est très excessif et injustifié.
5. De gros consommateurs qui résilient leur abonnement : Le tarif en haute tension et en heure de pointe atteint 21 US cents/kWh, soit un prix proche du coût de production par des groupes électrogènes privés, ce qui amène certains gros consommateurs, notamment des industriels, à compter exclusivement sur leurs propres groupes électrogènes et à résilier leur abonnement à EDL, ce qui constitue un manque à gagner car ces gros consommateurs sont aussi souvent de bons payeurs.
6. Une capacité de gestion opérationnelle et financière insuffisante : EDL fonctionne en sous-effectifs : 2000 postes sont pourvus sur un total prévu de 5000. Le département financier emploie 97 personnes sur les 256 prévues
dans l’organigramme mais seulement 10 ont une expertise financière, à tel point que le PDG reconnaît lui-même
être dans l’impossibilité d’établir des comptes fiables.
7. Des pertes non techniques élevées : Elles sont estimées à 18% de la production totale. Elles sont dues à des branchements illégaux et à des arrangements informels au niveau de la distribution. Lire le reste de cette entrée »