L’entreprise libanaise Irsal Telecom a achevé fin décembre l’installation de 500 réverbères fonctionnant à l’énergie solaire et équipés de lampes électroluminescentes (Led) dans plusieurs régions libanaises dans le cadre d’un don du gouvernement chinois de 3,6 millions de dollars, a affirmé à L’Orient-Le Jour Sarkis Farah, du Centre libanais pour la conservation de l’énergie (LCEC), chargé de contrôler le projet. Irsal Telecom avait remporté l’appel d’offres supervisé par le chinois Huawei.
« Les réverbères alimentés par des panneaux photovoltaïques ont été installés à Dora, d’autres devant l’ATCL à Kaslik, à Kornet Chehwane et dans trois endroits différents à Batroun », a précisé M. Sarkis.
L’économie d’énergie réalisée est importante, explique Sarkis Farah. À titre d’exemple, les 66 réverbères à l’énergie solaire installés à Dora remplacent 20 réverbères électriques équipés de lampes de 250 watts. L’autonomie des réverbères à l’énergie solaire est de deux nuits et demie. Ils s’éteignent lorsque le voltage augmente et s’allument lorsqu’il diminue.
Au total, plus de 3 400 réverbères à l’énergie solaire ont été installés dans plusieurs régions du Liban depuis juin 2013.
Le ministre de l’Industrie Vreij Sabounjian a indiqué vendredi, après avoir effectué une tournée sur les usines du Metn-nord, que « la tournée industrielle dans cette région revêt une importance et un caractère spécifiques, vu que cette région regroupe des industries distinguées et connues dans les marchés locaux et internationaux ».
« Des issues aux problèmes auxquels ces industries font face seront bientôt trouvées », a-t-il dit.
M. Sabounjian a en outre indiqué que « le ministère de l’Industrie coopère avec celui de l’Energie pour une solution à la question des industries qui utilisent l’énergie d’une manière intensive ».
« Nous oeuvrons de même à assurer les facilitations nécessaires aux industries qui dépendent de l’énergie renouvelable. Nous avons aussi tranché avec le ministère des Finances sur la question de la récupération de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les machines industrielles et les matières premières », a-t-il également précisé.
Le ministre a par ailleurs souligné que « la coopération avec le ministère des Affaires étrangères avance fermement pour activer le rôle des missions diplomatiques libanaises à l’étranger, afin qu’elles Lire le reste de cette entrée »
Le ministre de l’Energie Gebran Bassil a parrainé lundi le lancement d’un projet d’étude sur la bioénergie au Liban.
Ce projet mis en place par le PNUD-projet CEDRO, vise à produire l’énergie à travers la biomasse.
Le ministre Bassil a affirmé lors de cette conférence que ce projet est un genre d’enquête préliminaire pour détecter les capacités disponibles au niveau de la bioénergie, notant que les sources et la technologie pour produire cette énergie, sont assurées mais qu’il faut savoir comment en profiter.
» Ce livre est une première lecture qui révèle ce qu’on peut améliorer et développer par le biais des études et des exploits afin d’aboutir aux résultats adéquats, mais l’élaboration d’une loi au plan politique nous manque dans le but de dynamiser ce travail », a-t-il ajouté.
Le ministre Bassil a, dans le même contexte, proposé une initiative qui « nous permet de gagner plus de temps ».
» Cette initiative vise à profiter de l’argent octroyé aux municipalités et ce par l’exécution des projets en rapport avec les services d’assainissement « , a-t-il indiqué.
» Puisque notre objet de discussion est en rapport avec les déchets, nous proposons qu’une somme d’argent de 100 milliards consacrée aux municipalités, soit accordée pour traiter le problème des déchets dans les régions et par la suite pour produire l’électricité et extraire le gaz », a-t-il dit. Lire le reste de cette entrée »
Le ministère de l’Energie et de l’Eau est le chantier le plus important qu’ai jamais connu l’ingénieur Gebran Bassil. Ministre du Courant Patriotique Libre, Bassil reprend ce ministère fin 2009 sous le gouvernement Hariri (cf dossier) et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’a pas pour habitude de trainer dans les dossiers qu’il traite. Mais voilà, ce qu’il représente dépasse sa propre personne et dès lors, il est confronté à de multiples messages politiques internes et externes, plus que n’importe quel autre ministre. Alors qu’il termine l’année 2010 en ayant clôturé la rédaction des plans de réforme de l’Eau et de l’Electricité, débute mi-2011 dès la naissance du gouvernement Mikati une lutte sans précédent pour adopter la première phase du plan de réforme de l’électricité. Cette phase d’adoption se termine après 2 mois de lutte acharnée entre majorité et opposition d’une part, et au sein même de la majorité d’autre part (opposition de Joumblatt). Depuis sa ratification au parlement, le plan attend le déblocage des fonds à travers l’adoption du budget 2012. Entretemps, d’autres projets sont lancés sur le terrain. Le chantier de réforme de l’eau et de l’électricité ne fait que débuter…
La réforme de l’électricité (1ère phase – plan des 700 MW)
Le ministre de l’Energie et de l’Eau Gebran Bassil a lancé jeudi le projet de tarification Net Metering, à partir de la première maison libanaise fonctionnant à l’énergie renouvelable propre.
Ce projet permet aux Libanais produisant leur propre électricité d’être reliés au réseau de l’EDL. Le premier abonné est Johnny Moukattaf, le propriétaire de la maison d’où le projet a été lancé et dont une partie du jardin est recouverte de panneaux solaires.
M. Bassil a expliqué que ce projet annule la facture d’électricité et réduit de 75% les frais d’abonnement mensuels, conseillant aux habitants des montagnes et aux écoles, hôpitaux, usines et grandes compagnies d’y avoir recours.
La Banque du Liban a récemment approuvé le premier projet pour la promotion de l’énergie renouvelable dans le cadre de l’Action nationale pour l’efficacité énergétique et l’énergie renouvelable (NEEREA) qui permettra d’assurer un prêt de 3 millions de dollars avec un taux d’intérêt de 0,6% sur une durée de 3 ans, au Centre libanais pour la conservation de l’énergie (LCEC).
La BDL avait lancé la NEEREA en 2010 pour promouvoir le financement de l’énergie renouvelable au Liban, à travers des banques commerciales. Cette initiative a pour but de permettre d’améliorer le pouvoir d’achat des Libanais et aura un impact positif sur la balance commerciale, le Liban étant un grand importateur d’énergie.
Le LCEC estime que la NEEREA pourra assurer jusqu’à 100 millions de dollars de prêts pour les investissements en énergie renouvelable durant les cinq prochaines années.
La BDL est également en coopération avec le Pnud pour assurer un mécanisme de financement permettant aux organisations d’investir dans la conservation de l’énergie.
L’énergie renouvelable devra constituer 12% de la demande totale du Liban en énergie d’ici 2020.
L’Union européenne a par ailleurs accordé une aide de 11,9 millions d’euros à la BDL pour subventionner les intérêts et prolonger la période de remboursement des prêts. Elle a également octroyé 2,1 millions d’euros à Kafalat pour couvrir les risques des projets qualifiés durant la période de remboursement.
Le ministre sortant de l’Environnement, Mohammad Rahhal et l’Ambassadeur italien Giuseppe Morabito ont lancé jeudi un plan de développement de l’énergie renouvelable au Liban financé par le gouvernement italien.
Le plan vise à la mise en place de 900 chauffe-eau solaires d’une valeur de 775.000 euros, dans les institutions publiques de sorte à limiter la demande en électricité et assurer de l’eau chaude à plus de 5.000 personnes.
Cette initiative permettra d’économiser près de 650 mégawatts (Note du MPLBelgique.org: cette valeur est probablement une erreur de rédaction).
Les chauffe-eau seront installés dans 57 établissements dont l’hôpital public de Baalbeck, la prison de Tripoli pour hommes et femmes, la prison de Baabda pour femmes, la prison de Zahle pour femmes et 33 établissements pour la Croix Rouge libanaise et plusieurs orphelinats dans les différentes régions du pays.
Le ministre de l’information a annoncé à l’issue de la réunion des conseils des ministres que le gouvernement a débattu le plan du ministre de l’énergie et des ressources hydrauliques, Gebran Bassil concernant la politique de l’électricité au Liban et a approuvé le plan présenté par le ministre étant entendu que l’exécution des projets, leur gestion, leur financement et les cahiers de charges selon les règlements en vigueur seront conformes aux lois en vigueur et aux résolutions du conseil de ministre.
Le ministre Bassil présentera de son coté chaque 6 mois un rapport au gouvernement sur les étapes franchies et prévues dans le plan en question.
Le ministre Mitri a ajouté que le ministre Bassil a inclu dans son plan des initiatives relatives aux infrastructures de l’électricité et aux sources de l’énergie substitut et qui comporte des programmes d’application et des moyens de financement.
Le plan prévoit une priorité aux types d’énergie les plus consommables et les moins nocifs du point de vue environnement. Ces types d’énergie se basent essentiellement sur le gaz et sur les énergies renouvelables. Le plan pointe du doigt les Lire le reste de cette entrée »
L’ambassadeur d’Espagne, Juan Carlos Gafo, la coordonnatrice résidente des Nations unies, Marta Ruedas, et le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Gebran Bassil, ont participé samedi à Assia, dans le caza de Batroun, au lancement de la première phase expérimentale du système municipal d’éclairage solaire des rues d’Assia, dans le cadre du projet Cedro (le projet de l’efficacité énergétique et de la démonstration d’énergie renouvelable pour la reconstruction du Liban), financé par le gouvernement espagnol.
L’objectif du projet Cedro est de soutenir la reconstruction du Liban ainsi que les activités de réforme et de compléter la stratégie nationale de réforme du secteur de l’énergie à travers la mise en œuvre de projets d’énergie renouvelable et d’efficacité énergétique. Ceci englobe, entre autres, la suppression des obstacles à la promotion d’application des énergies renouvelables au Liban. Le projet s’articule autour de trois axes : le premier concerne la mise en place d’un modèle de démonstration concernant le renforcement des installations et des infrastructures du secteur public, le deuxième implique Lire le reste de cette entrée »
L’État procédera à une distribution gratuite d’ampoules à faible consommation d’électricité. Il devrait également subventionner des crédits à l’achat de panneaux solaires et installer des photodétecteurs pour rationaliser l’éclairage public.
Le ministre de l’Énergie, Gebran Bassil a annoncé hier que la suspension de la subvention du mazout rouge a permis à l’État d’économiser 9,08 millions de dollars qui seront utilisés pour financer trois projets visant à alléger la facture énergétique du Liban. Il s’agit notamment de la distribution gratuite d’ampoules à faible consommation électrique, de la subvention des crédits bancaires à l’achat de panneaux solaires et de l’installation de photodécteurs qui permettront d’améliorer le fonctionnement de l’éclairage public.
Lors d’une conférence de presse qu’il a tenue à cet effet hier, Gebran Bassil a ainsi salué la suspension de la subvention du mazout « qui a profité à certains commerçants et non aux consommateurs ». « Il était impossible de développer un mécanisme pour contrôler cette subvention, a-t-il ajouté. Le Conseil des ministres a donc enfin accepté notre demande de suspendre cette subvention ce qui nous a permis d’économiser 9,08 millions de dollars sur les 40 millions de dollars initialement alloués à ce programme ».
Le ministre a également indiqué que les trois nouveaux projets qui seront financés grâce aux 9 millions de dollars résiduels « s’inscrivent dans le cadre d’un plan d’économie de l’énergie adopté par le gouvernement ». « Les défaillances (de l’Électricité du Liban ou EDL) coûtent en effet 1,5 milliard de dollars par an au Trésor et inflige des pertes de 2,5 à 5 milliards de dollars à l’économie nationale, a-t-il ajouté. De plus, la facture énergétique pays est exorbitante et s’élève à quelque 16 % du produit intérieur brut (PIB). Il faut donc développer des outils non conventionnels afin de réduire la facture énergétique des foyers libanais. Tel est l’objectif de nos trois nouveaux projets ».
Ainsi, le premier projet consiste pour l’État à acquérir quelque 3 millions d’ampoules à économie d’énergie pour une valeur total de Lire le reste de cette entrée »