(Suzanne Baaklini – L’Orient le Jour)
Conférence de presse au Qatar pour présenter les efforts du Liban en matière de conservation de l’énergie.
Quand on connaît l’histoire du Liban en matière de protection de l’environnement, pas toujours reluisante, on s’étonne du fait que les autorités de ce pays veuillent se diriger vers une économie à faibles émissions de carbone, donc moins polluante. Et pourtant, c’est la tournure que prennent les interventions des officiels de la délégation libanaise durant le 18e sommet du changement climatique qui se tient à Doha jusqu’à vendredi prochain.
En effet, le Liban devrait devenir le premier pays arabe à s’engager officiellement en vue de réduire ses émissions de gaz à effet de serre (responsables du réchauffement climatique). Il devrait confirmer cette année l’engagement annoncé par l’ancien Premier ministre Saad Hariri en 2009 lors du sommet de Copenhague, celui d’augmenter le taux d’électricité produite par des moyens propres et renouvelables à 12 % d’ici à 2020.
Une présentation des projets libanais a eu lieu samedi à Doha, au cours de laquelle plusieurs officiels des ministères de l’Environnement et de l’Énergie, ainsi que du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) ont résumé les efforts libanais à ce propos, avec un seul leitmotiv : réduire les émissions reviendrait à aider le Liban à sortir de ses problèmes interminables de pollution de l’air, tout en attirant des fonds pour lui permettre de se diriger vers une économie plus verte.
Les exposés ont porté sur des études montrant que le secteur de l’énergie, caractérisé par un chaos certain, est le premier pollueur au Liban (en raison notamment de la multiplication des générateurs privés), suivi par le trafic. Un des chiffres Lire le reste de cette entrée »