Né le 20 Aout 1956, Elias El Zayeck avait 2 frères Joseph et Georges. Au début des années 70 il devint membre de l’organisation des étudiants Kataëb. Avec ses amis, il organisa plusieurs manifestations pour appuyer l’armée libanaise contre les mouvements armées palestiniens. Quand la guerre éclata le 13 Avril 1975, Elias poursuivait des études dentaires à l’université.
Il porta les armes pour défendre son quartier et devint militant dans les commandos (B.G) de la milice Kataëb. Avec ses camarades Fadi Frem, Fouad Abou Nader, Joe Edde, Massoud Achkar, Joseph Zayek, Ibrahim Haddad, Antoine Bridi, Nazar Najarian, Jocelyne Khoueiri…avec aussi les martyrs Elie Hobeika, Amin Assouad, Sleiman Sawaya… ils livrèrent bataille partout au Liban pour défendre son indépendance et préserver notre dignité.
Blessé à la jambe le 1er mai 1976, durant la bataille du centre-ville de Beyrouth, Elias refusa de quitter le champ des opérations avant la fin des affrontements.
Très proche du président martyr Bachir Gemayel et avec ces camarades, ils formèrent les “Forces Libanaises ”en regroupant toutes les milices des régions libres: Kataëb, Ahrar (Parti National Libéral), Tanzim, Gardiens des Cèdres…
En 1983, au cours de la bataille de la montagne, contre les milices du parti progressiste et pro-palestiniennes, et suite à la blessure de Lire le reste de cette entrée »
Refusé au Festival de Cannes par toutes les sections (de la Sélection officielle à la Semaine de la critique en passant par la Quinzaine des réalisateurs), Lebanon s’est imposé quelques mois plus tard comme un Lion d’or indiscutable à la Mostra de Venise. Voilà qui relativise le jugement sacro-saint des sélectionneurs, et prouve en même temps qu’aucun film ne fait jamais tout à fait l’unanimité, chacun ayant ses raisons de plébisciter ou de rejeter l’oeuvre en fonction de critères qui sont affaire de goût, de subjectivité, d’idéologie.
Ce film, le premier réalisé par Samuel Maoz, se situe dans le sillage d’autres oeuvres retraçant, comme lui, la première guerre du Liban d’un point de vue israélien. Les plus connus sont Beaufort (2007), de Joseph Cedar, qui, dépeignant les derniers jours d’une forteresse israélienne assiégée par le Hezbollah, reçut l’Ours d’argent au Festival de Berlin. Et Valse avec Bachir (2008), d’Ari Folman, qui retraçait, par le biais du cinéma d’animation, l’invasion israélienne du sud du Liban en 1982 et la nuit du massacre des camps de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila.
Le terme « point de vue israélien » n’est pas tout à fait exact. Lebanon et ces deux précédents films ont ceci de commun qu’ils adoptent le regard des soldats israéliens, et non celui de leur gouvernement. Charges contre la guerre et son absurdité en général, ces films se gardent bien d’émettre des jugements politiques (ce qui leur a été reproché), se polarisent sur le traumatisme que cette campagne a provoqué dans des consciences. Il s’agit moins de films historiques que d’expériences individuelles, de mémoires intimes, de chocs psychiques générant des cauchemars privés. Lire le reste de cette entrée »
Dick Cheney, le nom qui surgit toujours à chaque fois qu’il y a des discussions au sujet d’un crime sérieux quelque part dans le monde. En effet, Cheney avait sa propre équipe de la mort au sein d’une unité de la CIA qu’il dirigea à partir de la Maison Blanche. Par les ordres de Cheney, cette unité d’assassinats a tué l’ancien ministre libanais et chef des Forces Libanaises, Elie Hobeika, le 24 janvier 2002 ainsi que l’ancien premier ministre Rafic Hariri le 14 février 2005, a déclaré le journaliste d’investigation Wayne Madsen.
Madsen, connu pour ses contacts étroits avec les cercles actifs de la CIA, s’exprimait à la TV « Russia Today » lorsqu’il révéla que la même équipe qui avait assassiné Hobeika, en coordination avec le bureau de l’ancien premier ministre israélien Ariel Sharon, avait également assassiné Hariri.
« C’est quelque chose que j’ai entendu il y a 5 ans de la part de sources au sein de la CIA », a dit Madsen. « J’ai rapporté en 2005 que la cellule au sein de la CIA liée à la Maison Blanche était responsable d’avoir coordonné les assassinats au Liban de l’ancien leader chrétien Elie Hobeika, et aussi l’ancien premier ministre libanais Rafic Hariri, et que cela avait été effectué en coordination étroite avec une cellule similaire dirigée par le bureau du premier ministre israélien Ariel Sharon », a-t-il déclaré.
En 2002, Hobeika devait voyager à Bruxelles pour témoigner contre Sharon dans l’affaire des massacres de Sabra et Chatila à Beyrouth. Cependant, en 2005, l’assassinat de Hariri avait pour objectif de créer une situation Lire le reste de cette entrée »