A l’issue de la réunion du bloc parlementaire du changement et de la réforme, l’ancien premier ministre Michel Aoun a appelé le ministre de l’intérieur et des municipalités Ziad Baroud à proposer au Parlement libanais un texte de loi concernant les réformes appliquées dans le cadre des élections municipales, afin que celles-ci puissent avoir lieu au printemps prochain.
Le général Michel Aoun a également abordé la question des nominations administratives, soulignant que les ministres et la fonction publique devrait proposer un mécanisme de nomination de personnes « justes et efficaces. »
Le député s’en est également pris au conseil pour le développement à la reconstruction (CDR), accusé d’un conflit de compétences avec le conseil des ministres seuls responsables devant le peuple et le Parlement. Le général Aoun a souligné que « le CDR coordonne le travail tout en laissant l’exécution au ministère ».
Abordant la question du débat actuel sur l’abolition du confessionnalisme politique, l’ancien premier ministre a indiqué qu’il serait nécessaire d’amender de nombreux textes de loi avant d’étudier la suppression du confessionnalisme politique. Le général Aoun a poursuivi en indiquant que « nous ne savons même pas quelles sont les compétences du président de la république », indiquant que tout le monde peut interpréter la constitution et les accords de Taëf conformément à leur propre vision et soulignant le fonctionnement nécessaire du conseil constitutionnel pour arbitrer les différends conflits, avant de souligner son soutien au président de la chambre des députés Nabih Berri.