Edgar Faure – homme politique français
Le 24 août 1516, Fakhreddine Ier avait attendu l’issue de la bataille de Marj Dabek entre les Mamelouks et les Ottomans pour choisir son camp et préserver son règne. Est-ce donc cette inspiration qui fit attendre Walid bey jusqu’aux résultats des élections législatives pour se retourner contre son propre camp ?
S’agit-il d’un nouveau Taëf qui se profile à l’horizon ? De la découverte de la puissance de feu des finances qui a marqué le sort de la nouvelle Assemblée ; une puissance qu’aucun féodal ou homme d’affaires d’envergure locale ne sera dorénavant capable d’égaler ? Ou juste d’un simple repositionnement marketing à l’aube de l’ère Obama ? À moins que ça ne soit une liquidation des passifs de la maison Joumblatt pour que la jeune génération puisse avoir toutes les chances de son côté en reprenant les rênes du parti familial, et en succédant à papa à la veille du voyage annoncé de ce dernier à Damas ; que Dieu prête longue vie aux deux ! Bien malin est celui qui peut lire dans les feuilles de maté de la tasse du seigneur de la Montagne.
Il n’y avait que les nigauds qui avaient cru à la fraternisation de façade entre le PSP et ceux qu’il avait taxés jadis de criminels isolationnistes. La rancune est profonde et tenace, preuve en sont les villages chrétiens aux maisons rasées et aux terres confisquées par des voisins bienveillants. La fin des hostilités militaires en 1990, après la série de trahisons qui ouvrit large la voie aux troupes de Damas pour saisir les symboles de la république, était censée signifier la défaite et l’asservissement de la Lire le reste de cette entrée »