Le Centre national des sciences marines a placé le Liban dans une très mauvaise position avec 85% des eaux usées rejetées directement dans la mer. Conséquence immédiate: un niveau de pollution du littoral libanais inquiétant et des appels à l’exécution des plans établis afin de la réduire par un traitement des eaux usées.
Le défaut de traitement des eaux usées ne date pas d’aujourd’hui. Malgré les efforts des dernières années, le problème est loin d’être réglé. La construction des stations d’épuration n’a pas répondu à la qualité souhaitée.
Avant la guerre de 1975, il existait deux stations d’épuration au Liban. Malheureusement, elles ont été détruites. Au lendemain de la guerre, les efforts ont été déployés pour la reconstruction. Toutefois, les progrès en matière de traitement d’eaux usées sont restés minimes, les priorités étant ailleurs.
Dans les années 2000, le Conseil du développement et de la reconstruction (CDR) lance un vaste chantier de construction de stations d’épuration notamment dans les villes côtières. Mais les municipalités concernées n’en ont pas facilité l’implantation de crainte des conséquences ou des mauvaises odeurs. Il a fallu du temps pour vaincre leurs réticences.
Le plan stratégique de 2000 prévoit la création de plusieurs dizaines de stations d’épuration réparties sur l’ensemble du territoire libanais. Sur vingt, dites prioritaires, huit fonctionnent normalement, sept ont encore besoin de finissage et d’être reliées aux égouts. Trois sont en cours de construction. D’autres restent sous étude.
Le coût de construction d’une station est d’environ 100 millions de dollars et l’entretien annuel est d’environ 4% de ce coût. La plupart des stations de traitement des eaux usées construites au Liban ont été financées par des emprunts effectués auprès de gouvernements étrangers, de la Banque mondiale, de la Banque européenne d’investissement, de l’Agence française de développement ou de la banque islamique. Les réseaux d’égout sont construits aux frais de l’Etat libanais.
Certaines municipalités ont commencé à construire des stations d’épuration à leurs propres frais, telle celle de Rimhala, dans le caza de Aley. Un autre projet est en voie d’exécution dans la région des Cèdres.
Selon des études, le Liban investit beaucoup dans le domaine de l’eau. Depuis le début des années 1990, il a ainsi investi en moyenne 0,5% de son PIB annuel. Plus de deux milliards de dollars ont été dépensés pour la construction Lire le reste de cette entrée »
Qu’on l’aime ou qu’on le déteste, Gebran Bassil ne laisse personne indifférent. On l’accuse d’être arrogant, imbu de lui-même. Pourtant, en privé, c’est un homme d’une grande simplicité, spontané, qui possède un solide sens de l’humour. Il tient les dossiers les plus importants et il est la cible de rumeurs et d’attaques les plus virulentes, notamment en raison de sa parenté avec le général Michel Aoun. Avec son franc-parler, il n’hésite pas à répondre à toutes nos questions, même les plus embarrassantes. Portrait du ministre de l’Energie et de l’Eau.
Enfant, il voulait devenir évêque, jusqu’au jour où quelqu’un lui a expliqué qu’il fallait être prêtre d’abord. Il a vécu toutes les contradictions et se revoit comme un élève appliqué, premier de sa classe mais, en même temps, étourdi et agité. Alors qu’il fait des études en génie civil à l’Université américaine de Beyrouth (AUB), il est volontaire dans l’armée et prend part à la guerre de libération en 1989. «Un jour où je suis venu assister aux cours, tout le monde m’a applaudi en classe, car je ne venais pratiquement jamais. Je réussissais à la limite. J’ai passé toute ma vie ainsi», se souvient Gebran Bassil. Très jeune, il sait déjà ce qu’il ne veut pas. «J’aurais pu devenir avocat. J’étais bon en littérature et j’aime argumenter et plaider. La médecine ne me tentait pas, car je ne voulais pas passer dix ans de ma vie à étudier». Il débute par le génie électrique pour virer ensuite vers le génie civil. «J’ai un esprit cartésien. Plus je grandissais et plus les choses devenaient claires pour moi», confie le ministre. Extrémiste de nature, il estime toutefois être capable de modération.
En 1989, comme une majorité de Libanais, il est saisi par la passion suscitée par le général Michel Aoun et se porte volontaire dans l’armée. Il ne connaît pas le général personnellement, mais il a pour lui une grande admiration. «Je lui ai adressé, une fois, une lettre et je suis allé à l’école Champville pour la remettre en main propre à ses filles», raconte Gebran Bassil. Il possède une photo du général Aoun que celui-ci lui a dédicacée après le fameux 13 octobre alors qu’il était à l’ambassade de France. «J’ai accroché cette photo sur le mur de ma chambre et je me suis juré que je ne la retirerai que le jour où il reviendra. Cette photo a jauni et s’est effritée avec le temps mais je la garde toujours».
Infatigable travailleur
Le départ en France du général n’affaiblit pas l’enthousiasme du jeune homme pour la cause. En 1993, il le rencontre une première fois en France. A Batroun, sa ville natale, il colle des affiches et des photos sur les murs et lance des tracts. «Ma mère a saisi, une fois, des Lire le reste de cette entrée »
La centrale électrique flottante Fatmagül Sultan appartenant au groupe turc Karadeniz Holding a repris sa production. Ce navire qui devait alimenter le réseau électrique libanais avec 188MW était à l’arrêt depuis fin avril en raison, selon l’entreprise turque, d’un défaut de carburant.
Fatmagül Sultan, Electricité du Liban (EDL) et le ministère de l’Energie et de l’Eau ont réussi à trouver une solution pour restaurer la production. EDL s’apprête à fournir un nouvel apport en fuel conforme à la demande de Fatmagül Sultan et cela sans coût supplémentaire pour le gouvernement selon les termes du contrat.
Le ministre démissionnaire de l’Energie et de l’Eau, Gebran Bassil, a lancé la réhabilitation du barrage hydraulique de Kawachra, dans le Akkar.
Le barrage, dont il est prévu que les travaux de réhabilitation durent 30 mois, pourra retenir 400.000 mètres cubes d’eau. Son coût est estimé à 2,9 millions de dollars. « Les travaux qui seront entrepris pour la réhabilitation du barrage sont énormes. Le projet a reçu l’aval de la Cour des comptes », a déclaré M. Bassil, précisant que l’installation serait « très utile pour l’irrigation des terres agricoles de la région ».
Le barrage de Kawachra, construit en 1975, fait partie d’un plan du ministère pour la construction ou la réhabilitation de 10 barrages en 2013.
M. Bassil avait déjà lancé début avril la construction de deux barrages.
Celui de Beqaata, au nord de Beyrouth, d’un coût de 77 millions de dollars et d’une capacité de 14 millions de mètres cubes d’eau, devrait être achevé en 2017.
Le deuxième, celui de Janna dans la région de Nahr Ibrahim, d’un coût de 250 millions de dollars entièrement versés par les offices des eaux de Beyrouth et du Mont-Liban, et pouvant retenir jusqu’à Lire le reste de cette entrée »
Note du MPLBelgique.org : Le barrage est prévu pour contenir 10 millions de m3 d’eau, soit 25% de plus que celui de Chabrouh. Il fournira de l’eau potable aux cazas de Batroun et Koura.
Le ministre démissionnaire de l’Energie et de l’Eau, Gebran Bassil, a indiqué, ce dimanche, lors de la pose de la première pierre du barrage de Mssaylha, que « nul ne peut nous éliminer car le temps de l’exclusion est bel et passé. Ils ne peuvent bloquer nos projets, notamment celui relatif au pétrole sous prétexte de la présence d’un gouvernement d’expédition des affaires courantes ».
« Les parties qui appellent à un gouvernement non politique menacent les principes de l’accord de Taef, lequel a stipulé que le gouvernement est le pouvoir exécutif. Comment pourrait-il alors ne pas être politique? », a-t-il clamé.
M. Bassil a expliqué que « les Libanais n’ont pas besoin de visiter une ambassade ou de signer un document d’entente pour mettre en évidence leur perception du Liban. Nous sommes ouverts sur le monde entier, nous Lire le reste de cette entrée »
Le ministre démissionnaire de l’Energie et de l’Eau, Gebran Bassil, a lancé la construction du barrage hydraulique de Beqaata d’un coût de 77 millions de dollars.
Ce barrage, d’une capacité de 14 millions de mètres cubes d’eau, devrait être achevé en 2017.
Le ministre sortant de l’Energie et des Eaux, Gebran Bassil, a signé, lundi, un certain nombre de projets pour l’Etablissement des Eaux de Beyrouth et du Mont Liban, pour un montant de 18 milliards de livres libanaises.
Le projet vise à mettre en place des canalisations pour alimenter en eau certaines régions du Kesrouan. Une des stations du Metn Nord va pouvoir bénéficier des services de maintenance faisant partie intégrante desdits projets.
Le ministre démissionnaire de l’Energie et de l’Eau, Gebran Bassil, a affirmé que le seul moyen de préserver l’eau au Liban était à travers la construction de barrages.
Ces déclarations de M. Bassil sont intervenues alors qu’il posait la première pierre du barrage de Janna à Nahr Ibrahim. D’un coût de 250 millions de dollars entièrement versés par les offices des eaux de Beyrouth et du Mont-Liban, le barrage, haut de 165 mètres (note du MPLBelgique.org : la plus grande hauteur pour un barrage au Moyen-Orient) et qui pourra retenir jusqu’à 95 millions de mètres cubes d’eau, sera le deuxième plus grand barrage du Liban après celui du lac Karaoun.
La deuxième étape de la construction du barrage sera lancée en juin. Le projet devrait être prêt en 2017.
Ce barrage permettrait aussi de produire de 90 à 140 MW d’électricité. Il alimentera en eau le casa de Jbeil avec 35 millions de mètres cubes et Beyrouth avec 60 millions de mètres cubes.
Le ministre de l’Energie et de l’Eau, l’ingénieur Gebran Bassil, a déclaré que le premier bateau générateur d’électricité quittera la Turquie pour le Liban la semaine prochaine, soit avant la période limite de 4 mois. Le paiement avait été effectué par le ministère des Finances le 12 décembre dernier. Le second bateau devrait également parvenir aux côtes libanaises avant le terme des 6 mois convenu dans le contrat.
Bassil a rappelé que le contexte régional n’aidait pas le Liban, avec l’arrêt des approvisionnements en provenance d’Egypte depuis 2 ans, et de Syrie depuis plus d’un an… faisant chuter l’approvisionnement de 1600 à 1200 MW. A cela, s’ajoute l’arrivée des réfugiés syriens qui a de facto eu un impact sur la demande, la faisant passer de 2100 à 2300 début 2012 pour se trouver aujourd’hui à 2700 MW.
Les bateaux-générateurs permettront d’approvisionner 270 MW supplémentaires, alors qu’on attend une décision sur l’extension de la centrale de Deir Amar (450 MW) le 4 février prochain.
Le ministre a enfin abordé le projet du gaz liquéfié, dont un projet de loi se trouve bloqué au parlement depuis un an et qu’il espère débloquer d’ici le mois de mars au plus tard afin de diversifier et subvenir aux besoins énergétiques du pays.
Le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Gebran Bassil, a annoncé que deux projets ont été confiés à des entrepreneurs dans le caza de Batroun. Il s’agit du réseau des eaux usées à Kfarhalda et du barrage de Mseilha. Le ministère a réussi au cours des derniers jours de l’année à conclure ces deux affaires, souligne un communiqué publié par le bureau de presse de M. Bassil.
Le projet relatif au traitement des eaux usées à Kfarhalda représente un coût de 39,8 milliards de livres. L’entreprise Homan-Veolia Otv a remporté l’appel d’offres. Les eaux usées du jurd de Batroun se jettent dans le lit de Nahr el-Joz ainsi qu’à proximité des cascades de Beit Chlela, polluant le secteur. Ce projet devrait venir à bout du problème.
Concernant le barrage de Mseilha, il s’agit de l’un des projets les plus importants en matière hydraulique et touristique et devrait pourvoir la région en eau. C’est l’entreprise Maltauro-Batco qui a remporté l’appel d’offres. Son coût s’élève à 55 millions de dollars.
M. Bassil précise, dans le communiqué, qu’il a voulu à travers ces deux projets souhaiter de joyeuses fêtes aux habitants du caza de Batroun.