Posted by dodzi sur mars 17, 2009
Libération
Le film israélien sur le massacre de Sabra et Chatila circule sous le manteau.
BEYROUTH, de notre correspondante ISABELLE DELLERBA

La porte de fer claque. Les retardataires resteront dehors. La galerie d’art beyrouthine, transformée pour un soir en salle de projection, est déjà comble. Elle ne pourra accueillir, ce soir-là, tous ceux qui, curieux ou sceptiques, veulent voir comment «l’autre», l’ancien soldat israélien devenu réalisateur, Ari Folman, relate l’une des pages les plus sombres de leur propre histoire : le massacre de Sabra et Chatila, commis en septembre 1982 par les phalangistes chrétiens au lendemain de l’assassinat de leur chef, Béchir Gemayel, alors que les troupes de l’Etat hébreu encerclaient le camp palestinien.
Le film d’animation Valse avec Bachir, Golden Globe Award et césar 2009 du meilleur film étranger, n’est pas diffusé dans les cinémas libanais. Le visionner est même illégal. Le Liban boycotte en effet tous les produits israéliens. «Je comprends parfaitement cette politique mais je trouve absurde de prohiber une œuvre d’art», lâche Ralf, appareil photo en bandoulière – «au cas où les forces de l’ordre interviendraient pour mettre fin à la projection».
Au premier rang, un couple de quinquagénaires BCBG a prévu des sandwiches «pour avoir quelque chose à se mettre sous la dent si nous sommes arrêtés». Lire le reste de cette entrée »
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Posted by dodzi sur février 23, 2009
AFP/iloubnan.info
Plus de 50% des CD, DVD et logiciels vendus au Liban ne sont que des copies : c’est ce qu’affirme un récent rapport de l’Alliance internationale pour la propriété intellectuelle (IIPA). Selon les instances gouvernementales libanaises concernées, cette situation serait l’une des principales causes empêchant le Liban d’adhérer à l’Organisation mondiale du commerce. Les cinémas libanais se sentent quant à eux menacés d’extinction.
Tarek ne se déplacera pas aujourd’hui pour aller voir « Walkyrie » ou « Revolutionary Road » au cinéma: comme la plupart des Libanais, il peut les voir sur son canapé pour un dollar, grâce à un piratage galopant qui nuit à l’économie du pays. « Pourquoi paierais-je 30 dollars pour m’acheter un film alors que je peux en obtenir une copie à trois dollars? », dit cet adolescent en parcourant un paquet de copies des derniers succès d’Hollywood dans une échoppe de Beyrouth. Selon un récent rapport de l’Alliance internationale pour la propriété intellectuelle (IIPA), plus de 50% des CD, DVD et logiciels vendus au Liban sont des copies. « Cette situation est l’une des principales causes empêchant le Liban d’adhérer à l’Organisation mondiale du commerce » (OMC), assure Wissam al Aamil, responsable au département de la protection de la propriété intellectuelle rattaché au ministère de l’Economie. Il y a quelques années, la société Microsoft voulait installer son centre régional à Beyrouth, mais ce phénomène l’en aurait dissuadé. Pour les professionnels du 7e art, le piratage a eu un effet dévastateur. Les cinémas libanais, souvent déserts, « ont vu leur chiffre d’affaires diminuer de plus de 50% en 10 ans », déplore Bassam Eid, directeur de production pour Cinémas Empire et agent de Columbia/Sony et 20th Century Fox. « Pour moi, ils sont menacés d’extinction », dit-il. Sous le nez des policiers, les disques piratés sont vendus à la sauvette et même dans des boutiques ayant pignon sur rue, avec des façades aussi alléchantes que n’importe quel magasin de CD et de DVD qui se respecte. « Comment voulez-vous que je gagne ma vie si je vends des films ou des CD originaux? », demande « Karim », un vendeur qui s’exprime sous un faux nom. « Regardez, dit-il en montrant des caisses au coin de son magasin. Cela vaut 5.000 dollars et ils sont là depuis une éternité! »
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