Le ministre de l’Agriculture Hussein Hajj Hassan a affirmé mardi que l’agriculture de conservation préservait le sol, réduisait le besoin en eau, en énergie et en engrais et pavait par la suite la voie au développement durable.
M. Hajj Hassan s’est exprimé lors de son patronage de l’atelier sur l’agriculture de conservation, organisé par le ministère de l’Agriculture en coopération avec la Ligue Arabe, le Centre Arabe d’Etudes des Zones Arides (ACSAD) et l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ).
Il a ajouté que « ce type d’agriculture a montré son efficacité » et que « le Liban a besoin d’un programme pour son application, programme comprenant les Lire le reste de cette entrée »
Le programme de Soutien à la réforme et à la gouvernance environnementale (StREG), financé à hauteur de huit millions d’euros par l’Union européenne (UE), a été lancé au ministère de l’Environnement.
Selon l’UE, le programme StREG « vise à améliorer la gouvernance environnementale » et « à créer de véritables capacités au sein du ministère de l’Environnement en matière de planification et de mise en œuvre des politiques environnementales, en particulier concernant leur application et leur mise en place, grâce à une coordination avec les autres ministères de tutelle ».
Les principaux résultats attendus du programme, toujours selon l’UE, sont le renforcement de l’inspection et l’application des règlementations environnementales, l’amélioration des capacités administratives du ministère, la création et le développement d’instruments fiscaux et la promotion de la politique environnementale au Liban.
La chef de la Délégation de l’UE, Angelina Eichhorst, a indiqué qu’« avec un soutien de 8 millions d’euros de l’UE, l’objectif du programme StREG est de Lire le reste de cette entrée »
L’Union européenne (UE) a récemment signé des contrats de subvention avec quatre municipalités libanaises pour un montant total de 415.000 dollars.
Ces contrats concernent les municipalités de Andaket (Akkar), Deir Qannoun et Douier (Sud) et Assia (Jbeil) et profitent à plus de 12.000 personnes. Les projets de ces municipalités ont été retenus à la suite d’un appel à propositions lancé par la Délégation de l’UE et couvrent des activités socio-économiques dans les domaines de l’environnement et de l’éco-tourisme.
Dans le cadre du Plan d’action de la Politique européenne de voisinage signé entre le Liban et l’UE, cette dernière s’est engagée à appuyer un développement socio-économique équilibré et durable au Liban. En outre, l’UE s’est engagée à soutenir le Liban dans ses efforts en matière de décentralisation, de réforme du gouvernement local et à la réduction des disparités régionales. Ces dernières années, les autorités locales libanaises sont devenues des partenaires privilégiés de la coopération de l’UE avec le Liban avec plus de 69 projets financés pour un montant total de près de 70 millions de dollars.
Un dos-d’âne routier peut être perçu comme nuisible à la circulation automobile. Pas dans le village libanais de Basatin où les ralentisseurs récemment construits génèrent de l’électricité.
Une bannière au-dessus de la bosse à l’entrée nord de Basatin au Mont-Liban proclame: « nous travaillons pour vous, cette bosse génère de l’électricité ».
Souheil Matar, un des ingénieurs responsables du projet, déclare que l’ouvrage est « le premier du genre au Liban et dans le monde arabe ».
Une touche de logique et du know-how ingénieux ont rendu le projet possible.
« Nous creusons un chenal sur la route d’1 mètre de profondeur et de 70 cm de large. Puis, nous installons un dispositif à l’intérieur qui est fait de lames tranchantes circulaires qui tournent lorsque les voitures passent dessus », révèle Matar.
« Plus les voitures passent, plus grande est la pression sur le dispositif, accélérant la rotation et la génération d’électricité qui est alors stockée dans des batteries utilisées lorsque nécessaires », poursuit-il.
Matar affirme que l’utilisation de cette technologie aux entrées de carrières ou de grandes compagnies qui déploient des gros camions, particulièrement les mélangeurs de ciment ou d’asphalte, pourraient produire Lire le reste de cette entrée »
Le ministre du Tourisme Fadi Abboud, qui a inauguré mercredi le « premier forum pour le développement durable du tourisme national » organisé par l’organisation « Beyond Beirut » et le PNUD au Palais des Congrès de l’UNESCO, a annoncé le prochain lancement d’un nouveau portail électronique pour le tourisme.
« Ce portail, qui sera lancé dans deux mois, orientera les touristes et leur permettra de connaître les différentes régions libanaises et d’organiser leur voyage au Liban au préalable, avec des informations sur les différentes sortes de tourisme disponibles », a-t-il expliqué.
Il a alors regretté que les voyages organisés ne constituent que 3% du tourisme au Liban, assurant que son objectif était d’attirer « tous les touristes sans exception, pas seulement ceux disposant d’importants moyens financiers ».
M. Abboud a par ailleurs indiqué que son ministère a honoré sa vision principale, celle du tourisme durable.
« Nous avons produit le court-métrage de 52 minutes « Flavors of Lebanon », une sorte de plongeon dans les us et coutumes du Liban pour mieux connaître son peuple, ses couleurs et ses saveurs », a-t-il rappelé, notant que ce film, le premier en son genre pour notre pays, est le dernier d’une série internationale permettant de Lire le reste de cette entrée »
Malgré la construction d’infrastructures routières, l’implantation d’arbres dans la région ou les opérations portes ouvertes, l’impact des cimenteries sur l’environnement reste difficile à évaluer.
Les polémiques autour des grandes cimenteries se multiplient. Pollution des eaux ou atmosphérique, paysages défigurés… La liste est longue pour ce domaine d’activité dont dépend pourtant une bonne part de l’activité économique du pays, avec le développement du secteur du bâtiment. Dans la région de Chekka, la société suisse Holcim fait partie du paysage depuis longtemps. Suivant la politique du groupe mondial, Holcim-Liban met en avant, dans sa communication d’entreprise, sa volonté d’être un acteur positif en terme de développement durable. Pourtant, dans les communes environnantes, la colère est parfois vive à l’égard du géant du ciment. Plusieurs militants écologistes, ayant requis l’anonymat, accusent cette société d’utiliser un type de petroleum coke, en guise de carburant (un dérivé du pétrole dont le taux en souffre maximum est fixé très strictement par l’Etat libanais), ne répondant pas aux normes en vigueur. Mais les activistes ne sont pas les seuls à faire entendre leur voix, les simples citoyens aussi, persuadés que le cimentier a brûlé durant plusieurs années des Lire le reste de cette entrée »
Depuis plusieurs années, les villages écologiques et les groupes destinés aux randonnées ainsi qu’à d’autres activités de plein air prolifèrent à vue d’œil. Si la passion y est sûrement pour quelque chose, la rentabilité de ce business, en pleine expansion, constitue également l’une des principales motivations des « nouveaux » investisseurs.
Depuis un certain temps, le tourisme écologique au Liban connaît un essor particulier, favorisé par une demande de plus en plus accrue pour les activités « vertes » ainsi que par un plus grand intérêt, du côté de l’offre, pour ce créneau qui, semble-t-il, n’est pas des moins rentables. Preuve en est les nombreuses sociétés d’écotourisme qui pullulent au Liban, et dont le nombre global, difficile à estimer avec exactitude, a triplé, voire quadruplé, au cours des dernières années. Celles-ci, qui incluent aussi bien les grandes structures (villages écologiques) que les petites structures (groupes dédiés aux excursions dans la nature etc.), se lancent sur le marché avec des investissements initiaux pouvant aller de quelques milliers de dollars à plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines, de milliers de dollars.
Comptant sur leur passion pour le sport et la nature mais aussi sur la rentabilité de ces activités de plus en plus prisées (par les Libanais comme par les touristes, qui représentent désormais 5 à 10 % de la clientèle), plusieurs « nouveaux » investisseurs n’hésitent pas en effet à débloquer des montants parfois assez conséquents pour monter leur business.
Des prix plutôt abordables pour mieux percer le marché
Al-Jourd écovillage, situé à la lisière entre le Hermel et la forêt des Cèdres, fait partie des plus « vieux » centres écotouristiques au Liban, dont le parcours illustre l’évolution de ce créneau sur le marché local. Fondé en 1981, ce « village » composé de tentes dispersées dans la nature peut accueillir aujourd’hui jusqu’à Lire le reste de cette entrée »
Face aux multiples problèmes environnementaux du pays, l’association Défi Liban sensibilise les écoliers au développement durable.
«Adoptons l’Eco Attitude! Pensée critique, réflexion pratique, sentiment authentique et actes sages!» Voici le slogan de l’Eco Attitude, un des projets de l’Eco Action 2010-2013, un programme de trois ans d’éducation à l’environnement pour un développement durable, lancé en octobre 2009 par Défi Liban, une association libanaise à but non lucratif, en partenariat avec le ministère de l’Environnement.
«Si l’on plante un arbre, il faut qu’on l’arrose pendant trois ans. De même, si l’on se lance dans des projets de recyclage cette année sans persister les années suivantes, c’est comme si l’on n’avait rien fait, justifie Joëlle Bacha, présidente de Défi Liban. La continuité est primordiale, c’est pourquoi Lire le reste de cette entrée »
Tous les dossiers du développement durable sont liés les uns aux autres. C’est en tout cas la philosophie d’Ali Darwiche, secrétaire général de l’organisation non gouvernementale libanaise Green Line.
De nombreuses voix s’élèvent pour pousser des pays comme le Liban à développer les énergies renouvelables. Que pensez-vous de ce dossier?
Il faut évidemment dépasser notre dépendance envers les énergies fossiles qui sont très polluantes et dont les réserves ne sont pas infinies. Car même sans penser à la protection l’environnement, il faut chercher d’autres sources d’énergie! Tous les experts en énergie s’accordent à dire qu’il n’y a rien de durable. Si nous consommons, nous épuisons les ressources. Le pétrole, l’énergie nucléaire et le charbon sont toutes des ressources épuisables. Par conséquent, si notre génération s’appuie uniquement sur elles, nous ne laisserons rien aux générations futures. Nous ne pouvons pas fonder une économie sur des ressources finies.
Où se situe le Liban à ce niveau?
Au Liban, nous ne reposons que sur le pétrole, alors qu’il faudrait infléchir la contribution du Liban au changement climatique. De plus, la pollution due à Lire le reste de cette entrée »
Depuis la naissance du nouveau gouvernement libanais au mois de novembre 2009, Gebran Bassil, cadre du Courant Patriotique Libre, est le ministre libanais de l’énergie et de l’eau.
Très vite, il se lance un défi: rétablir l’électricité 24h/24 au pays des Cèdres… service auquel les Libanais n’ont plus droit depuis la guerre civile. Au sortir de la guerre, la corruption a gangréné le secteur de l’électricité et de l’eau, favorisant les réseaux parallèles d’approvisionnement. Ce système permettait aux politiques de garder la mainmise sur la population en monnayant leur service par des votes aux élections. En s’attaquant à ce dossier de plein fouet, c’est cet engrenage de la corruption que cherche à rouiller le jeune ministre.
Le MPLBelgique.org vous propose une page résumant les actions du ministre Gebran Bassil dans son défi de réformer le secteur de l’électricité et de l’eau au Liban. Déjà plusieurs actions ont été entreprises et le besoin d’une page les résumant se fait de plus en plus pressant afin de suivre le rythme de ce ministre décidément dynamique.