(L’Orient le Jour)
Pour le 21e anniversaire de la fondation du Courant patriotique libre qui coïncide avec le lancement de la guerre de libération le 14 mars 1989, le général Michel Aoun a prononcé un important discours dans lequel il a expliqué sa vision de l’abolition du confessionnalisme et de la stratégie de défense du Liban.
Le général Aoun a commencé par préciser qu’il ne faut pas abolir le confessionnalisme politique, mais le confessionnalisme tout court, car jusqu’à présent, l’abolition du confessionnalisme politique dans les fonctions publiques de deuxième, troisième et quatrième catégories a été un échec, créant une allégeance communautaire encore plus grande chez les candidats. Il a posé deux conditions pour accepter l’abolition du confessionnalisme politique : l’adoption d’un programme éducatif qui commence dans les classes primaires et se poursuit jusqu’aux classes secondaires pour familiariser les élèves avec cette notion, et la lutte contre la corruption.
Aoun a insisté sur le fait que le changement et la réforme sont un processus permanent, porteur de salut pour tous. Il a invité les Libanais à avoir l’esprit rebelle, car seuls les rebelles peuvent provoquer les changements, ajoutant que si certains ne veulent pas la réforme, elle peut être réalisée par une partie, mais il faut préserver le dynamisme et ne pas craindre qui que ce soit.
Le chef du CPL a affirmé qu’il compte structurer son parti et que l’opération a commencé en octobre et doit se poursuivre. En même temps, il se consacre à l’édification de l’État, qui, pour le moment, fonctionne, selon lui, de façon arbitraire. Il a ajouté qu’il compte encourager les jeunes, Lire le reste de cette entrée »