Par Joumana Chahal Tadmoury – Libnanews
Le lundi 27 août 2012 la ville de Tripoli recevait la chaîne télévisée LBCI et pour la première fois, à la « Menchieh », le jardin public du Palais Nawfal au cœur du Tall, 1er jardin public au Liban, dit Elias Khlat, non loin de la place de l’Horloge. Ce lundi n’était pas un lundi ordinaire. C’était le premier jour- depuis les derniers événements- où l’on pouvait entendre les bruits habituels des klaxons qui assourdissent les lieux. Ce lundi était un jour de trêve annoncée la veille par les députés de la ville qui s’étaient réunis, et pour la énième fois, depuis le 11 mai dernier, date des violents affrontements des deux habituels camps belligérants de Tebbaneh et Baal Mohsen, sans proposer de solution à cette situation qui s’envenime de jour en jour.
Crédit photo : François El-Bacha
L’événement était de taille. Le plateau de « Nharkom Saïd » s’était installé à Tripoli par solidarité avec les tripolitains- a affirmé la journaliste Dima Sadek. Elle affirme vouloir entendre la voix de la population, des tripolitains neutres, de cette société civile qui refuse de se résigner, celle qui dénonce l’état dans lequel est plongée leur ville tant aimée, la voix qui s’oppose à la guerre civile qui menace le Liban et dont les racines pourraient partir du Liban nord.
L’émission s’est articulée autour de trois axes.Dans sa première partie elle a donné la parole au Maire de Tripoli Dr. Nader Ghazal et à Dr. Samer Annous, Universitaire, co- fondateur de « Tripoli sans armes », et dans la deuxième partie, le pôle social, Elias Khlat militant, fondateur de Friends of Tripoli Railway station et de Tripoli Foundation a remplacé Dr. Ghazal, pour parler de la situation sociale catastrophique de la ville quant à la troisième partie, elle a traité des problèmes politiques et sécuritaires récurrents « le wild west », tel que le décrit samer Annous.
Tout au long de l’émission la journaliste et ses invités n’ont eu de cesse de rappeler l’état de misère dans lequel la ville est plongée, rappelant les chiffres du PNUD qui ont Lire le reste de cette entrée »