Un nouvel élément est apparu dans l’affaire de l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri. Ou plutôt dans l’affaire de la fausse piste syrienne.
Nos lecteurs se souviennent que les Etats-Unis et Israël entendaient démontrer que l’attentat avait été commandité par la Syrie. Une Commission d’enquête de l’ONU, présidée par le magistrat allemand Detlev Mehlis, avait cru dénouer le mystère en s’appuyant sur un témoignage inespéré, celui d’un ancien haut responsable des services secrets syriens, Mohamed Zuhair As-Siddik.
Ce « témoin clé » accusait les présidents syrien et libanais d’avoir commandité le meurtre et sept généraux syriens et quatre libanais de l’avoir organisé.
Après s’être réfugié dans la propriété espagnole de Rifaat el-Assad (l’oncle pro-US du président syrien), M. As-Siddik fut pris en charge par la DGSE française à la demande de la Commission onusienne. Cependant, les policiers français chargés de sa sécurité Lire le reste de cette entrée »