Mouvement pour le Liban

Représentant le Courant Patriotique Libre en Belgique

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La société civile dit oui à la préservation du port phénicien de Minet el-Hosn (vidéos)

Posted by jeunempl sur juin 25, 2012

Libnanews

La société civile, représentée par l’Association pour la Protection du Patrimoine Libanais a manifesté vendredi devant l’installation portuaire de Minet el-Hosn pour dire non à la destruction de ce port. Seuls quelques archéologues courageux  ont brisé la loi du silence et étaient présents, alors que les autres ont préféré observer une omerta– imposée ou volontaire, il est difficile de le savoir. Par contre, cette fois-ci, après un mutisme médiatique depuis novembre dernier, la présence des chaînes de télévisions et des représentants des médias s’est fait clairement remarquer, enregistrant de la sorte une nouvelle avancée dans le dossier du port, notamment via un article publié par Sandra Noujaim dans l’Orient-le-Jour. Vous trouverez ci-dessous le communiqué de presse de l’APPL traduit par notre collaboratrice Marie-Josée Rizkallah, ainsi que deux vidéos, l’une comportant le discours de la présidente de l’APPL Pascale Ingea filmé par François El Bacha, et l’autre présentant un diaporama de l’évènement réalisé par Brahim Najem. Ci-joint également un album photos prises par François El-Bacha (Cliquez ici pour les photos et vidéos).

« Le 22 juin 2012, à 18h, l’Association pour la préservation du patrimoine libanais (APPL), en coordination avec des activistes de la société civile, a organisé un rassemblement populaire et pacifique au centre-ville de Beyrouth, tout le long du rempart ouest de la parcelle 1398 à Minet el-Hosn (projet Venus Towers), qui abriteune installation portuaire désignée par le port phénicien de Minet el-Hosn. Les manifestants ont demandé la préservation de ces cales phéniciennes, refusant leur destruction ou toute tentative de démantèlement.

La présidente de l’APPL, Pascale Ingea, a prononcé un discours au nom des manifestants, saluant les personnes présentes et absentes, ainsi que tous ceux qui se sont récemment  joints à cette campagne, remerciant les médias, notamment ceux qui étaient présents pour assurer une couverture de l’évènement.

« Nous déclarons que chaque citoyen libanais sensé ne peut qu’approuver notre mouvement dont l’objectif, en premier lieu, se résume à une seule phrase : le massacre des sites archéologiques au Liban doit s’arrêter immédiatement. Grâce à votre détermination et votre soutien, nous atteindrons assurément cet objectif, inchallah, et personne ne pourrait mettre un terme à notre noble parcours au service de l’intérêt du peuple libanais et pour la sauvegarde de ses racines, sa culture et son Histoire ».

Ingea s’est ensuite adressée au président de la République Michel Sleiman : « Nous sommes réunis aujourd’hui pour dire non à la destruction ou au démantèlement du port phénicien de Minet el-Hosn. Monsieur le président de notre chère République libanaise, vous qui êtes le Lire le reste de cette entrée »

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Un suivi de l’affaire du Port phénicien de Beyrouth … avant qu’il ne soit trop tard

Posted by jeunempl sur décembre 23, 2011

Marie-Josée Rizkallah – Libnanews

La probable démolition du port phénicien de Beyrouth découvert par une équipe de la DGA , évoquée récemment dans un article sur Libnanews  a suscité un tollé de la part du grand public libanais. Outre le nombre considérable de partage de cet article sur les réseaux sociaux et par transfert de courriels, des réactions ont fusé de partout par des personnes concernées directement ou indirectement, se déclarant pour la préservation de ce site historique ou le décrivant comme des débris . Contrairement à ce qui se déroule d’ordinaire dans ce pays, où beaucoup de dossiers sortent au grand jour pour être enterrés dans les jours qui suivent, faute de zèle, de campagnes ciblées et efficaces, et faute surtout de transparence, il y va d’un devoir de poursuivre  l’affaire en effectuant une sorte de mise à jour. Ci-dessous, un aperçu de ce qui a été diffusé à ce sujet.

A-     ONG et Association :

Une des premières réactions est survenue de la part de l’association Protect Lebanese Heritage, qui a pris le soin de créer une pétition en ligne et qui, jusqu’à l’heure de la rédaction de cet article, a atteint les 1315 signataires. Le groupe Save Beirut Heritage sur Facebook a publié une image du site prise par un des activistes, montrant un bulldozer in-situ, comme s’il attendait le feu vert pour attaquer les vestiges, qui pour le moment demeure. Ce qui  est navrant, c’est que le mur de SBH sur FB est devenu une sorte de rubrique nécrologique des bâtiments et sites classés du Liban, sans qu’il n’y ait une mobilisation effective aboutissant à un changement de la donne–surtout  que leurs multiples efforts sont toujours déçus par l’indifférence de l’État et des businessmen.

Des précisions sur l’action et les demandes de Protect Lebanese Heritage ont été fournies à Libnanews par Mlle Pascale Ingea, responsable de cette association officiellement reconnue, citoyenne et apolitique. L’association indique pouvoir entrer en contact direct en tant qu’ONG avec le ministre actuel de la Culture, M. Gaby Layoun, tout comme il était d’usage du temps du ministre précédent, M. Salim Wardé. PLH insiste sur le fait d’écarter toute équation politique dans la mission de préservation du patrimoine, notamment au niveau des médias dont le devoir est d’informer d’une manière impartiale sans tenir compte de leurs perspectives politiques, et ceci afin d’aboutir à des résultats satisfaisants. L’association appelle enfin le ministère de la Culture à regrouper les Lire le reste de cette entrée »

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Des Archéologues lancent un appel pour sauver le Port Phénicien de Beyrouth

Posted by jeunempl sur décembre 1, 2011

Libnanews – Nicolas Grimal, Martine Francis-Allouche

Chers Collègues,

Les travaux de fondation de l’ensemble immobilier, connu sous le nom de Venus dans le centre ville de Beyrouth, ont mis au jour un ensemble archéologique unique. Il ne s’agit de rien moins que des seuls vestiges connus des installations portuaires antiques de Beyrouth : des cales sèches, dont un seul parallèle est, à ce jour connu, à Tell Dor (Palestine, datant des 6e et 5e siècles av. J.-C.).

D’autres exemples d’ensembles portuaires existent en Méditerranée, mais il s’agit de dispositifs militaires, pour la majorité d’époque hellénistique.

(a) les cales de Bamboula à Kytion (Chypre) ;

(b) les cales puniques de l’îlot de l’amirauté à Carthage (Tunisie), des 5e et 4e s. av. J.-C. ;

(c) les cales du port de Zea au Pirée, des 4e et 3e siècles av. J.-C.

(d) les cales de Syracuse, datant du 7e-5e siècles av. J.-C. ;

L’étude de Zaraza Friedman fait, en effet, clairement la distinction entre les cales de radoub de Dor, (de 4m de large et datant des 6e et 5e siècles) et les autres exemples de cales connus à ce jour (« Shipsheds » de largeur de 5,5 à 6m, pour haler des trirèmes, et datant généralement du 3e et 2e siècle av. J.-C.). Les cales de Dor, comme les cales de Venus, qui se trouvent être de même dimensions, sont clairement différentes et servaient à la mise en cale sèche pour hivernage et réparation de navires moins larges. Ainsi, les cales de radoub de Dor (Shipwharf) étaient uniques, jusqu’à ce que les cales de Venus soient découvertes. Celles-ci sont des installations phéniciennes, nettement antérieures, et dont de rares parallèles sont en train d’être découverts en mer Rouge, les anciens Égyptiens ayant adopté très tôt les techniques maritimes des premiers Phéniciens.

Le ministère de la Culture avait entrepris d’étudier et de préserver ce site unique. Face à ces vestiges de type et d’importance indiscutables, la position du Ministère de la Culture-Direction Générale des Antiquités (DGA) du gouvernement précédent était claire : le projet des Tours de Venus n’a pas été refusé en soi ! Tout au contraire, Lire le reste de cette entrée »

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Premier port phénicien de Beyrouth du Ve s. av. J.C. déterré pour être probablement enterré à jamais

Posted by jeunempl sur novembre 4, 2011

Signez la pétition officielle ici – Protégez le port phénicien de Beyrouth

Libnanews – Marie-Josée Rizkallah

Très peu de Libanais ont appris au début de la belle saison, de sources médiatiques, qu’un port phénicien a été découvert dans la région de Minet-el-Hosn au centre-ville de Beyrouth, dans le terrain 1398, situé derrière l’Hôtel Monroe. De telles informations dans notre cher pays des cèdres passent – si elles sont toutefois divulguées – quasi inaperçues, et ceci pour plusieurs raisons : citons entre autres l’absence d’intérêt aux nouvelles d’ordre culturel, historique et archéologique, de la part du public comme des médias, et notamment, depuis la genèse de la catastrophe nommée Solidère et consort, raz-de-marée progressif et ravageur faisant écho au tsunami (naturel) destructeur de 552.

Il est quand même passionnant de savoir qu’il existe encore des spécialistes qui entreprennent des fouilles et qui déterrent des trésors archéologiques dans ce minuscule pays, à une époque où le patrimoine est incessamment enterré par la décadence et la nescience. Cependant, l’histoire au Liban nous a habitués à ce que les réjouissances suscitées par de tels évènements soient promptement étouffés par les « briseurs de rêves » déterministes et mercenaires.

En effet, une agence immobilière dénommée « Venus Real Estate Development Co. » souhaite ériger trois grandes tours sur le terrain 1398, projet qui s’étendrait sur 7510 m², et dont les frais s’élèvent à 500 millions de dollars américains(1). Bref, un projet titanesque dans lequel un nombre ridicule de Libanais serait à même de se payer un appartement (dont la surface varierait entre 250 et 650 m² en plein cœur de la capitale où les prix sont inimaginables).

Depuis plus de cinq mois, une équipe de la DGA, dirigée par l’expert Hicham Sayegh, suite à des fouilles dans la région, a effectué moult découvertes archéologiques considérables dans la capitale, dont deux canaux parallèles creusés dans le roc, qui font partie du port Phénicien du Vème siècle av. J.C., d’où le nom de Minet el Hosn (Port du Krak, de la forteresse). Il est judicieux de préciser qu’une telle découverte met l’accent sur le rôle phare du port de Beyrouth durant l’ère phénicienne et romaine.

Cependant, les archéologues ne sont pas tous d’accord sur la datation de ce site. Selon les quotidiens libanais An-Nahar(2) et Al-Akhbar(3), la majorité atteste l’hypothèse avancée par Sayegh, dont Martine Francis-Allouch, archéologue terrestre et sous-marine, Eric Gottwalles, spécialiste en archéologie marine, Janine Abdelmassih, archéologue et conservatrice, Anis Chaaya, chercheur en archéologie médiévale, et une archéologue de l’université roumaine de Jasi. La conservatrice du musée archéologique de l’AUB, Leila Badr, affirme ne pas avoir vu ce port, mais indique qu’il est toujours interdit au public ainsi qu’aux archéologues de visiter tout site découvert au Centre-ville de Beyrouth. Le principal archéologue qui réfuterait l’hypothèse de Sayegh est Hans Corverz, connu dans Lire le reste de cette entrée »

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Au Liban, les pilleurs de patrimoine courent toujours

Posted by jeunempl sur mars 23, 2010

AFP – Rana Moussaoui

Depuis 30 ans, Abou Nayef creuse des tunnels à la recherche de vestiges à Baalbeck dans l’est du Liban. Ses trouvailles ne finissent pas au musée mais entre les mains de receleurs, dans un pays où la sauvegarde du patrimoine n’est pas une priorité nationale.

Dans cette ville qui abrite l’un des plus beaux temples romains au monde, il a découvert au fil de sa «carrière» d’anciennes pièces en or et des sarcophages contenant des bagues, des bracelets, des boucles d’oreilles, parfois même des lampes en terre cuite.

«Je sais que ce sont des objets historiques mais j’en ignore souvent la valeur», reconnaît ce sexagénaire mince aux cheveux gris, assis dans le jardin de sa maison à Baalbeck.

«Je traite avec un dealer au nord de Beyrouth, explique-t-il, évoquant l’implication de milieux politiques et artistiques dans ces «affaires».

Porteur d’un passé riche en civilisations, des Phéniciens aux Croisés, en passant par les Romains et les Byzantins, le Liban a vu ses trésors pillés à grande échelle depuis la guerre civile (1975-1990), en l’absence de lois draconiennes de lutte contre la contrebande.

Beaucoup de citoyens ordinaires et surtout de politiciens sont ainsi en possession de statuettes, jarres et même de mosaïques.

«Tout le Liban est une mine d’antiquités mais on a perdu tellement de trésors et on en perdra davantage en raison des vols et du manque de Lire le reste de cette entrée »

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