Le Quitus impossible, le livre divulguant les affaires de corruption du clan Hariri et de son financier favoris, Fouad Siniora, regorge de chiffres, de références et de documents officiels. La dette libanaise n’est pas le fruit du hasard mais bien de l’incompétence et de la corruption de certains clans affairistes libanais, et dont Rafic Hariri en était le leader.
Pour la première fois dans l’histoire du Liban, les comptes de l’état sont remis en question et un débat est enclenché… le début d’une nouvelle ère.
Cette fois, c’est l’affaire du lotto libanais qui est abordé dans ce reportage:
L’un des principaux faits marquants de la semaine a été l’entrée en grève des fonctionnaires et de certains employés d’entreprises privées. Ainsi de nombreuses manifestations ont eu lieu -certaines importantes- et pourtant leurs impacts ont été diminués par les médias libanais. Ces mouvements de grève interviennent alors que le gouvernement a pourtant adopté le principe d’augmentation du salaire minimum à l’équivalent de 450 usd/mois et cela de manière échelonnée ensuite. Ainsi, l’augmentation sera de 200 000 LL entre 1 million de livres libanaises et 1,5 millions de Livres Libanaises et de 299 000 LL pour les salaires dépassant les 1,5 millions. Cette augmentation se heurte cependant à des problèmes techniques et est refusée par le Ministre des Finances Mohammed Safadi… et heureusement que cela soit le cas:
Le taux d’inflation au cours des dernières années a été estimé entre 6% et 7% pour 2012 – 5,2% en 2011 et 4% en 2010 – , ce chiffre doit cependant être nuancé et a été peut-être largement sous-estimé: la hausse de l’immobilier de 11,2% annuellement entre 2005 et 2010, la hausse du prix des ressources énergétiques, la hausse du cours des matières premières, etc… ont été plus importantes et ont abouti à une diminution de 40% du pouvoir d’achat selon certaines sources. La hausse demandée par les syndicats équivaut aujourd’hui à Lire le reste de cette entrée »
La nouvelle grille des salaires ne pourrait entrer en vigueur que si le projet de loi est voté en séance plénière par la Chambre des députés. Le dernier mot revient donc au Parlement. La pilule la plus dure à avaler consiste dans le processus de réforme devant accompagner la mise en œuvre d’une telle échelle. Pour être juste envers les trois composantes du pacte social, l’Etat, le patronat et les fonctionnaires, une restructuration en profondeur du secteur public est inéluctable dans le sens d’une réduction de son volume et de l’accroissement de sa productivité.
Aujourd’hui, l’échelle des salaires englobe 180000 fonctionnaires, sans compter les salariés des établissements publics et des offices autonomes.
A priori, bien qu’une loi ait été votée en 1992 suspendant le recrutement au sein de la fonction publique, depuis cette date, le nombre de fonctionnaires n’a cessé d’augmenter sous une forme de «recrutement déguisé», qui prend la forme de salariés contractuels sur base d’accords renouvelables chaque fin d’année pour l’accomplissement d’une mission déterminée ou d’un contrat «d’achat de service». En revanche, ce dernier type de contrat ne donne pas lieu à une inscription des bénéficiaires à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) ni au droit d’être inclus au nombre des fonctionnaires englobés par l’ajustement des salaires.
Dans le même prolongement s’inscrit la nécessité de supprimer les organismes parallèles, qui ont pullulé au lendemain de la fin de la guerre pour accomplir des missions qui reviennent en vertu de la Loi fondamentale aux entités étatiques mais qui ont en fait servi «à caser les ouailles d’un clientélisme politique d’après- guerre». A titre indicatif, on citera la Caisse du Sud, la Caisse des déplacés etc.
Parallèlement, il est impératif de supprimer certains établissements et administrations publics qui ne sont plus opérationnels vu que les motifs pour lesquels ils ont été créés n’existent plus. Il s’agira par exemple d’Elissar (l’établissement public pour la reconstruction de la région d’Ouzaï, de Jnah…), l’office des chemins de fer, les raffineries de pétrole et la Lire le reste de cette entrée »
Le temps d’un monde bipolaire semble de plus en plus révolu. Avec la crise économique, on assiste à la montée en puissance des Brics, mais aussi à celle des Next 11, au potentiel sous-estimé. Explications.
La crise économique qui secoue le monde occidental depuis 2008 laisse des traces. Inexorablement. Et pourrait annoncer l’entrée dans une nouvelle ère, celle d’un monde multipolaire et non plus uniquement bipolaire, comme jusqu’à présent.
Dans ce nouvel échiquier mondial, les pays des Brics sont appelés à jouer un rôle primordial. Derrière cet acronyme, le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et depuis peu, l’Afrique du Sud, considérés comme des pays émergents, constituent un important moteur de la croissance économique mondiale de ces dernières années.
Pour preuve, ces cinq pays contribuent à eux seuls à la moitié de la croissance économique mondiale et leur produit intérieur brut représente près de 20% du PIB mondial. A eux seuls, ces cinq pays représentent également 40% de la population mondiale, 25% des territoires et contrôlent déjà quelque 43% des réserves de change mondiales.
Un autre pays au poids important, ne serait-ce que du point de vue énergétique, pourrait les rejoindre dans quelques années: l’Algérie. Ce pays pourrait ainsi représenter les pays arabes et musulmans et permettre de développer une coopération sud-sud.
Coopération étroite
La montée en puissance des Brics est alimentée par les incertitudes concernant les politiques fiscales, monétaires et de régulation financière des pays développés, comme autant de défis. Lors du premier forum sur la situation économique des pays des Brics, le vice-ministre chinois des Finances, Zhu Guangyao, a d’ailleurs souligné que ce groupe devait «renforcer la coopération pour lutter contre les risques générés par les incertitudes de l’économie mondiale». Il les a également appelés à Lire le reste de cette entrée »
La dette publique s’est élevée à 55,7 milliards de dollars fin août, en hausse de 4,3% sur un an et de 3,8% depuis fin 2011.
La dette interne a augmenté en rythme annuel de 1,4% à 32,6 milliards de dollars, tandis que la dette externe a cru de 8,5% à 23,1 milliards de dollars.
La dette en livres a représenté 58,5% du total contre 60,1% à la même période un an plus tôt, tandis que la dette en devises a constitué 41,5% du total.
Le taux d’intérêt pondéré sur les bons du Trésor s’est élevé à 6,63%. L’échéance moyenne des eurobonds fin août était de 5,70 ans et celle des bons du Trésor de 901 jours.
Le bilan consolidé des banques commerciales établies au Liban s’est élevé à 145,5 milliards de dollars fin juillet 2012, en hausse de 6,3% sur un an et de 3,5% depuis fin 2011.
Les dépôts du secteur privé ont affiché une hausse de 6,8% en rythme annuel à 119,8 milliards de dollars. Le taux de dollarisation des dépôts s’est élevé à 64,8% fin juillet contre 66,7% un an plus tôt.
Les crédits octroyés au secteur privé ont progressé de 8,2% sur un an à 41,5 milliards de dollars. Les prêts octroyés au secteur public ont Lire le reste de cette entrée »
La dette publique s’est élevée à 55,1 milliards de dollars fin mai, en hausse de 4,5% sur un an et de 2,7% depuis fin 2011. La dette interne a augmenté en rythme annuel de 6,5% à 33,9 milliards de dollars, tandis que la dette externe a cru de 1,6% à 21,2 milliards de dollars.
La dette en livres a représenté 61,6% du total contre 60,5% à la même période un an plus tôt, tandis que la dette en devises a constitué 38,4% du total.
Le taux d’intérêt pondéré sur les bons du Trésor s’est élevé à 6,64%. L’échéance moyenne des eurobonds fin mai était de 5,64 ans et celle des bons du Trésor de 943 jours.
Les transferts à l’Electricité du Liban (EDL) ont totalisé 360,9 millions de dollars fin février, en hausse de 56% par rapport à la même période un an plus tôt, selon un rapport du ministère des Finances.
Les transferts ont concerné des remboursements à Kuwait Petroleum Corporation (KPC) et au conglomérat algérien Sonatrach pour l’achat de gas-oil et de fuel-oil, d’un montant de 349 millions de dollars, soit 96,7% du total des transferts.
Le service de la dette de l’EDL a représenté 3,3% du total.
Le ministère a attribué notamment cette hausse des transferts à une augmentation de 128 millions de dollars pour l’achat de fuel-oil et de gas-oil.
Le ministre des Finances Mohammad Safadi a affirmé jeudi, que « le nouveau projet de budget général de 2012 prévoit une augmentation de 65% des dépenses d’investissement par rapport à 2011 ».
Il a indiqué que le nouveau budget – dont le taux du déficit atteint la somme de 5,568 L.L. – prévoit une réduction du ratio de la dette de 135,1 à 134,8%.
M. Safadi a expliqué que selon le nouveau budget, la TVA enregistrerait une hausse de 10 à 12% et de 5 à 7% sur les intérêts sur les dépôts bancaires.
« De telles mesures fiscales assurent les revenus nécessaires sans imposer aux citoyens des charges supplémentaires, notamment ceux à revenus limités ou moyens », a-t-il dit dans une conférence de presse qu’il a tenue au ministère après sa réunion avec le gouverneur de la BDL Riad Salamé et une délégation de l’Association des Banques libanaises présidée par Joseph Torbey.
M. Safadi a assuré que « le projet a été présenté au gouvernement », rappelant que « le ministère des Finances a finalisé le premier projet conformément aux délais constitutionnels fixés en Lire le reste de cette entrée »
La Commission européenne et la Haute Représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité ont publié le 15 mai 2012 le « paquet voisinage » annuel, consistant d’une communication commune (« Tenir les engagements de la nouvelle Politique européenne de voisinage ») qui évalue la première année de mise en oeuvre de la nouvelle PEV adoptée en 2011, une communication commune séparée qui propose une « Feuille de route pour le partenariat avec les voisins de l’Est », un rapport sur « Le partenariat pour la démocratie et une prospérité partagée » avec le Sud de la Méditerranée (comprenant une feuille de route pour des actions futures), un rapport d’avancement sur le partenariat avec les voisins de l’Est, 12 rapports pays (sur les développements en 2011 avec une série de recommandations pour le futur, y compris un sur le Liban, et une annexe statistique).
Suite à la chute du Gouvernement libanais d’Union nationale en janvier 2011, la mise en œuvre du Plan d’Action de la Politique européenne de voisinage a stagné durant le premier semestre 2011. Aussitôt après qu’un nouveau gouvernement a été formé, le dialogue avec l’UE a repris de façon très intensive, avec de nombreuses visites à haut niveau et des réunions PEV tenues durant la deuxième moitié de 2011. Les préparations pour un nouveau Plan d’Action PEV ont débuté à la fin de l’année.
Sur base du rapport de cette année et dans la perspective d’une mise en oeuuvre plus effective réussie du Plan d’Action de la PEV en 2012, le Liban est invité à :
– Adopter une nouvelle loi électorale, à temps pour les élections législatives de 2013, pour que le processus électoral se déroule plus en accord avec les standards internationaux.
– Réduire le nombre de projets de lois actuellement en examen au Parlement et faire avancer l’adoption des propositions législatives dans les Lire le reste de cette entrée »