Le dialogue national, interrompu depuis octobre 2010, doit reprendre le 11 juin à l’initiative du président de la République, Michel Sleiman, alors que le pays traverse des circonstances dangereuses, aggravées par la crise syrienne dont les éclats commencent à toucher le Liban.
Dans des invitations écrites adressées hier aux participants au dialogue, le chef de l’État a invoqué «la profonde inquiétude ressentie par les Libanais pour leur sécurité» et «la poursuite des violations et des menaces israéliennes sur la souveraineté libanaise».
La question principale qui sera débattue reste, bien entendu, celle de la stratégie nationale de défense et du dossier des armes selon trois axes proposés par le président Sleiman:
1–Les armes de la Résistance et le moyen d’en profiter pour défendre le Liban. Les participants au dialogue doivent répondre aux questions suivantes: À quoi servent les armes de la Résistance? Quand les utiliser? Comment? Où?
2–Les armes palestiniennes en dehors des camps; comment y mettre fin?
Les armes palestiniennes à l’intérieur des camps; comment régler ce dossier dans le respect des décisions précédentes de la conférence nationale de dialogue?
3– Le désarmement –le ramassage des armes– en milieu urbain et en dehors des villes.
Le Mouvement Amal et le Hezbollah ont immédiatement annoncé leur participation au rendez-vous du 11 juin. En revanche, l’embarras était perceptible dans les rangs du 14-Mars, qui a d’abord Lire le reste de cette entrée »