Le MPLBelgique.org salue la décision de la commission électorale nationale

MPLBelgique.org

Mouvement pour le Liban

Depuis plusieurs jours, on pouvait observer sur les sites internet de plusieurs médias et quotidiens proches de Hariri, des bandes publicitaires à la gloire du mouvement du « 14 Mars ». L’Orient le Jour, pour citer un exemple, prouvait encore une fois sa dépendance politique vis-à-vis du milliardaire libano-saoudien. La publicité politique avait litéralement envahi l’espace publicitaire disponible sur le site.

Hier, la Commission électorale nationale (CEN) a réagi en publiant un communiqué appelant à la cessation de cette activité électorale illégale ou tout du moins, à éclaircir cette situation. La CEN a appelé les médias à se conformer aux règles sous peine de poursuites judiciaires. Directement après, ces bandes publicitaires ont disparu.
Le MPLBelgique.org salue donc l’appel lancé par la CEN.

Cela dit, cela ne doit pas nous faire oublier que des lois existent et qu’elles n’ont pas l’air d’être appliquées. Hier, dans un reportage de la OTV, un responsable de la campagne publicitaire de l’opposition indiquait que le mouvement du 14 Mars, dont le flot d’argent semble illimité, avait déjà dépensé les 2/3 de la somme qui lui était permise au cas où elle présentait 128 candidats sur tout le Liban.. soit le maximum possible. A 2 mois des élections, l’application de cette loi semble déjà remise en question. Déjà en 2000, Rafic Hariri et ses alliés étaient intervenus pour empêcher le vote d’une loi fixant un plafond aux dépenses électorales.

L’opposition, et pour être plus précis le CPL, n’a pas encore débuté sa campagne. Elle sera véritablement lancée à partir du 7 avril, date de la clotûre des candidatures.

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Comment feront les candidats aux législatives de 2009 pour « investir » autant qu’ils veulent dans leurs campagnes?

El Nashra

Le ministre de l’Intérieur libanais Ziad Baroud a réussi à fixer légalement un plafond officiel aux sommes que peuvent dépenser les candidats aux législatives pendant leurs campagnes électorales. C’était sans compter avec la débrouillardise qui fait la célébrité des Libanais… L’argent électoral, avec plafond ou sans, coulera toujours à flots, dans ce petit pays, où le secret bancaire n’a pas fini de servir. Petit tour d’horizon sur les lacunes de cette loi qui mèneront à tant de ristournes à l’approche des élections de juin 2009.
D’abord la question des « comptes bancaires électoraux » qui peuvent être contrôlés à tout moment par l’Etat, et qui de ce fait cassent la sacro-sainte loi du secret bancaire ; le hic c’est que les candidats peuvent avoir tout l’argent qu’ils souhaitent sur leurs comptes personnels, sans que ceux-là ne puissent être contrôlés vu qu’ils sont protégés par le secret bancaire.

Ce faisant, la nouvelle loi électorale qui plafonne les dépenses électorales n’a « que du bon » pour les candidats qui en fin de route se forgent une image de bons citoyens qui ont respecté les