The Independent/Questions Critiques
Par Rupert Cornwell à Washington
Un diplomate chevronné dénonce les distorsions délibérées qui « atteignent le comble du déshonneur »

Le secrétaire général de la Maison Blanche, Rahm Emanuel, avec le Président Obama dans le Bureau Ovale
Il est à craindre que l’influence excessive du lobby juif sur la politique étrangère [américaine] se soit de nouveau déchaînée hier, après le désistement à un poste clé des renseignements nationaux d’un ancien diplomate qui critique fermement Israël. Celui-ci a déclaré que sa nomination par le Président Barack Obama avait été torpillée par une campagne mensongère menée contre lui.
Charles Freeman, un diplomate chevronné qui a une très grande expérience des affaires au Proche-Orient, avait été choisi pour diriger le Conseil National des Renseignements [National Intelligence Council], l’organisme qui fournit à la Maison Blanche des rapports influents et hautement sensibles, synthétisant les points de vue des 16 agences de renseignements du pays.
Mais mercredi, il a retiré son nom de la liste des candidats, déclarant avoir été victime de ce qu’il nomme le « lobby d’Israël ». La campagne menée contre lui, accuse-t-il, qui inclut « une distorsion délibérée du passé, la fabrication de mensonges et une indifférence totale pour la vérité, a « atteint les limites du déshonneur et de l’indécence ».
Dans la campagne de lobbying contre sa nomination, il y a notamment un appel téléphonique de Charles Schumer, un sénateur démocrate, à Rahm Emanuel, le secrétaire général de la Maison Blanche, rappelant à ce dernier que M. Freeman a montré « une haine irrationnelle pour Israël » dans des commentaires passés. M. Emanuel est un fervent défenseur des intérêts d’Israël. Lire le reste de cette entrée »