Les FSI ont publié hier en soirée un communiqué soulignant l’arrestation d’un homme, à 18 h, à Dahr el-Baïdar. Le texte indique qu’après « une filature menée durant plusieurs jours, le bureau central de lutte antistupéfiants a réussi à arrêter B.H. recherché par la justice sur base de 51 mandats d’arrêt à son encontre, relatifs notamment à des forfaits se rapportant à la drogue. L’homme, qui a été conduit au bureau central de lutte antistupéfiants, n’était pas au moment de son arrestation en possession de stupéfiants ».
La New TV avait rapporté, plus tôt en soirée, que « Boutros Habchi, militant des Forces libanaises, avait été arrêté à Dahr el-Baïdar alors qu’il était en possession de drogue et qu’il était à bord d’une voiture appartenant au député de Bécharré Élie Keyrouz ».
Le bureau de presse du député Keyrouz a publié un communiqué dénonçant la manière avec laquelle « certains médias ont rapporté l’information ». Le texte souligne que « comme le député du Liban-Nord est alité depuis plusieurs semaines suite à une intervention chirurgicale à la jambe, ses gardes du corps lui ont demandé l’autorisation de se rendre à bord de sa propre voiture ayant une plaque d’immatriculation ordinaire et non parlementaire pour prendre part à des funérailles à Deir el-Ahmar. Une fois sur place et au retour, un homme de la localité, Boutros Habchi, leur a demandé s’ils pouvaient le déposer à Beyrouth. Au barrage de Dahr el-Baïdar, les FSI ont demandé leurs papiers d’identité aux personnes à bord du véhicule. Il s’est avéré qu’il existe un ancien mandat d’arrêt relatif à une affaire de possession de drogue à l’encontre de Habchi. L’homme a été arrêté, alors que les gardes du corps de M. Keyrouz ont poursuivi leur chemin jusqu’à Beyrouth ».