Youssef Khalil : le discours du général Aoun à propos du règlement des comptes est politique

ANI

Le député Youssef Khalil a affirmé à la Voix du Liban que le discours du général Michel Aoun concernant le règlement des comptes et l’ouverture des portes des prisons est un discours politique qui vise seulement les employés qui n’ont pas assumé leurs responsabilités et qui ont nui à l’Etat et au Trésor public.

Le député du Kesrouan a trouvé que les émeutes à l’extérieur ou à l’intérieur du parlement sont improbables durant les séances de discussion de la déclaration ministérielle du gouvernement car cette discussion se déroulera d’une façon démocratique sauf si certains veulent en profiter sur les plans médiatique et politique.

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Al-Khazen: la déclaration ministérielle est une continuité des déclarations précédentes

N.KH. – ANI

Le député Farid Al-Khazen a indiqué mardi à la « Voix du Liban » que « la déclaration ministérielle du nouveau gouvernement sera une continuité des déclarations rédigées par les gouvernements précédents ».

« La position des pays occidentaux et des Etats-Unis est prise au préalable », a-t-il dit, indiquant que « les signes liés à cette position sont parus évidents au Congrès américain à travers des sanctions préparées contre le Liban avant même la formation du gouvernement ».

M. Al-Khazen a en outre affirmé que « le fait d’accuser le nouveau gouvernement d’être un gouvernement syrien et iranien est très dangereux ».

Concernant la possibilité d’une confrontation entre le Liban et la communauté internationale, le député du Kesrouan a martelé: « l’intérêt du Liban prime sur les intérêts de la communauté internationale ».
« La communauté internationale relie le Liban aux conflits qui ont lieu sur la scène régionale », a-t-il conclu.

Metn – Le député Kanaan : l’opposition aurait dû attendre la déclaration ministérielle

ANI

Ibrahim Kanaan - Député CPL

Le député Ibrahim Kanaan, membre du bloc Changement et Réforme, a affirmé dimanche que la nouvelle opposition a rapidement réagi au lendemain de la formation du gouvernement.
« La nouvelle opposition a immédiatement jugé le gouvernement même avant la publication de la déclaration ministérielle », a-t-il ajouté.

Lors d’une entrevue accordée à la chaîne télévisée « LBC », M. Kanaan a assuré que la stabilité du pays est primordiale. « Nous voulons le partenariat au sein du système politique et la construction de l’Etat. Nous menons la bataille de la réforme dans le gouvernement et dans le Parlement », a-t-il indiqué.
M. Kanaan a tendu la main à l’opposition dans le but de se retrouver sur une base commune.

Quant a l’incident de Tripoli, le député a applaudi l’armée libanaise pour son rôle important qui a mis fin aux affrontements du vendredi et a qualifié toute personne qui a tiré sur l’armée « d’agent ».
M. Kanaan a en outre clarifié que « critiquer le directeur général des FSI ne veut pas dire responsabiliser les FSI elles-mêmes ».

Il a aussi signalé que le CPL donnera une chance au ministre Safadi, tout en surveillant son travail.
M. Kanaan a enfin souligné le fait que les Chrétiens ont repris leur rôle dans la vie politique sous l’orientation du Patriarche maronite Mar Béchara Rahi.

Texte de la déclaration gouvernementale

ANI

Le premier ministre Saad Hariri, s’est adressé au président de la chambre et par suite à tous les Libanais, en prononçant la déclaration ministérielle.

Hariri a insisté que le gouvernement oeuvre à respecter la constitution et cherche à résoudre tous les problèmes par le dialogue afin de réaliser la réconciliation national selon les principes de la démocratie.

Suivant ces principes, le gouvernement cherche à :

1- Renouveler la confiance en l’Etat et ses institutions.

2- Etablir un programme de travail qui vise à renforcer les capacités de l’Etat et qui sera le fondement sur lequel se base la confiance du conseil parlementaire et l’opinion publique, et se soumet à la responsabilité et comptabilité gouvernementale selon la constitution.

3-Renforcer la cohérence de l’Etat et consolider son autorité et son exclusivité dans tous les sujets relatant à la politique générale du pays, ce qui sauvegarde le Liban et sa souveraineté, ainsi que le gouvernement œuvre à respecter la constitution, le système démocratique, le texte du serment et l’application de l’accord de Taëf.

4-Protéger la paix civile et la sécurité de l’Etat et renforcer les forces militaires et celles de sécurités pour lutter contre le terrorisme et sauvegarder la liberté nationale.

5- Respecter les résolutions internationales et incité la communauté internationale à mettre fin aux violations israéliennes.

6-Insister sur le droit de Liban à la libération des territoires libanais occupés, en unifiant les positions des libanais sur une stratégie de défense qui

Berri: Les partis ne pourront pas annuler la disposition concernant la Résistance

Iloubnan

Le chef du parlement Nabih Berri a déclaré au journal Al-Akhbar que les alliés de la résistance empêcheront tous ceux qui veulent annuler l’inclusion dans le communiqué ministériel de la disposition concernant le Hezbollah et ses armes. Il a signalé qu’il est peu probable que cette disposition soit annulée, surtout parce que le premier ministre Saad Hariri fait preuve d’approbation envers la question.

Le communiqué ministériel du cabinet précédent stipulait que l’Etat est chargé de protéger la souveraineté, l’indépendance, l’union et la sécurité du Liban ; alors que l’armée, le peuple et la résistance ont le droit de libérer les territoires occupés tels que les fermes de Chebaa, les plaines de Kfarchouba et la partie nord du village de Ghajar. Le communiqué précédent ajoutait également que le Liban a le droit de se défendre contre tout attaque.

Les 12 membres du comité chargé de rédiger le communiqué tiendront lundi une réunion présidée par Hariri au grand Sérail, où ils discuteront la disposition de la question de privatisation. Berri a par ailleurs ajouté que le calme règne au sein du pays.

“L’équation Syro-Saoudienne”, une référence au rapprochement Syro-Saoudien qui selon certaines personnes, a félicité la formation du cabinet, “celle que depuis toujours je décrivais de positive, a été réalisée”, a dit Berri.

Aoun répond à Geagea que ses prévisions l’intéressent car, d’habitude, elles se réalisent

El Nashra

Le général Michel Aoun, chef du bloc du changement et de la réforme, a assuré que son bloc a obtenu tout ce qu’il revendiquait dans la déclaration ministérielle, ajoutant que le travail sur la traduction des revendications se fera selon un plan d’action global.

A l’issue de la réunion hebdomadaire du bloc du changement et de la réforme, le général Aoun a commenté les récentes déclarations de Samir Geagea où il avait prévu la fin des 70% du vote chrétien pour le CPL et ses alliés à partir des législatives de 2009, il a répondu que les prévisions de Geagea l’intéressent, car d’habitude, elles se réalisent.

En ce qui concerne la clause de la résistance dans la déclaration ministérielle, le général Aoun s’est interrogé sur la partie qui défendra le pays dans l’attente du renforcement de l’armée, vu que ce processus sera long et onéreux.

Le président Sleimane fixe ses priorités

RFI – Paul Khalifeh

Le nouveau chef de l’Etat libanais Michel Sleimane a fixé ses priorités, vendredi, à l’occasion de la fête de l’armée. Parmi ces priorités : la lutte contre le terrorisme et la récupération des territoires encore occupés par Israël.

« La lutte contre le terrorisme et la libération des territoires encore

occupés par Israël ». Michel Sleimane a fixé les priorités de son mandat lors d’un discours prononcé à l’occasion de la fête de l’armée. Une armée qu’il a dirigée pendant dix ans, avant d’être élu à la présidence de la République, le 25 mai dernier.

Bassil déclare que la résistance n’a jamais été, ni géographiquement, ni idéologiquement, en dehors de l’Etat

El Nashra

Gebran Bassil a annoncé « en toute fierté » que la commission de la déclaration ministérielle s’était mise enfin d’accord sur un brouillon du document qui a requis 14 réunions de ladite commission pour être finalisé. Le ministre des Télécommunications s’est félicité du fait que cette déclaration a abordé des thèmes qui jusqu’à ce jour étaient en quelque sorte « tabous » dans les déclarations ministérielles précédentes.

Bassil a assuré que le brouillon en question consacre l’importance de l’Etat dans toutes ses clauses, en plus de stipuler que c’est à l’Etat libanais uniquement de préserver la souveraineté du pays, et il est du droit de son peuple, de son armée et de sa résistance à la libération des territoires occupés, et à un dialogue qui mènerait à l’élaboration d’une stratégie défensive, ajoutant que la résistance n’a jamais été, ni géographiquement, ni idéologiquement, en dehors de l’Etat.

Fares Boueiz : « Il est inadmissible que des étrangers détiennent des armes au Liban avec l’existence de la Résistance pour défendre le Liban. »

El Nashra

Fares Boueiz, ex-ministre libanais, estime dans un entretien exclusif accordé à « Elnashra », que la Syrie comprend qu’aujourd’hui, beaucoup de choses ont changé, et qu’elle doit les prendre en considération pour établir les nouvelles bases de sa relation avec le Liban.

La Syrie, à travers son président de la république Bachar Assad, assure que les anciennes failles et erreurs ne seront pas commises au cours de cette nouvelle étape.

Fares Boueiz rajoute le facteur de confiance au niveau de la relation bilatérale : « le changement dépend du degré de confiance entre les deux pays, et de la volonté du Liban de s’y mettre aussi car une seule main ne peut applaudir. »

Boueiz considère que le Liban comme la Syrie sont responsables des problèmes entre les deux pays et sont fautifs, il est important de se mettre d’accord sur les grandes lignes stratégiques pour bâtir des relations saines et normales.

La déclaration ministérielle dans une impasse

La Commission tient sa onzième séance et les médiations ont réussi à arrêter l’escalade

(Tayyar.org)

La commission chargée de la déclaration ministérielle qui a tenu hier sa dixième séance, semble se débattre entre le choix des mots à employer et les intentions politiques cachées de Siniora qui souhaiterait réhabiliter son premier gouvernement et faire reconnaître les décisions qu’il a prises lorsqu’il était « illégitime et anticonstitutionnelle », à l’exception de l’article relatif à la résistance et à ses armes.

Mais le fait que la commission ait reporté les discussions relatives à la résistance – en attendant que les concertations et démarches menées parallèlement portent leurs fruits –  et qu’elle soit passée à la