Par Carmen & Ryan – du blog cinema

Valse avec Bachir a été distingué par de nombreuses nominations, dont plusieurs prix, dont un Oscar et un César
La censure dont a été l’objet le film d’animation israélien Valse avec Bachir par les autorités libanaises, prouve que ces dernières illustrent fidèlement l’adage qui dit que le propre des imbéciles est de détester tout ce qu’ils ignorent. Il suffit qu’un film soit de production israélienne pour l’interdire et le fuir comme la peste, sans même le visionner pour forger sa propre critique et à ce moment-là opter pour un rejet ou pour une acceptation. C’est d’ailleurs cette politique suivie depuis plus d’une décennie dans le pays des cèdres : les dirigeants bac + 1 et les héritiers des sièges politiques de leurs parents ou de leurs aïeux qui pensent à la place du peuple et décident de ce qui peut être ou ne pas être accessible au commun des mortels.
D’ailleurs, interdire un film ces jours-ci émane de l’ignorance elle-même, puisqu’il suffit d’un écran d’ordinateur, d’une connexion et de quelques clics afin d’avoir le produit du 7ème art à portée de main.
Voilà comment, avec la curiosité de voir dans quel contexte le nom de l’ancien dirigeant des Forces Libanaises a été évoqué dans une production de l’état hébreu, nous avons pu nous procurer facilement ce film qui nous ont renvoyés à une époque où le Liban saignant de la guerre civile a été témoin d’un affreux massacre de civils palestiniens, celui de Sabra et de Chatila, mais vu par les yeux d’un juif. Lire le reste de cette entrée »