Posted by dodzi sur mars 16, 2010
Info-Palestine/CounterPunch
Par Rannie Amiri
L’opposant israélien qui a fait 18 ans de prison dans les geôles israéliennes pour avoir dénoncé l’activité nucléaire clandestine de son pays, refuse d’être Nobelizable, en expliquant qu’il n’est pas question qu’on lui décerne un prix accordé au criminel de guerre Shimon Peres.
« Pas question, vient de déclarer Vanunu, d’être mis sur le même plan qu’un homme qui a joué un rôle ignoble dans l’introduction d’armes nucléaires au Moyen-Orient, dans le massacre de Qana et dans les crimes de guerre perpétrés à Gaza, comme de la brutale occupation israélienne de Jérusalem-Est et de la Cisjordanie. »
« Vanunu nous a écrit cette année et l’an passé des lettres dans lesquelles il indiquait explicitement qu’il ne voulait pas être candidat au Prix Nobel de la Paix. La raison qu’il a donnée était que Shimon Peres avait reçu ce prix, qu’il attribuait à Peres la paternité de la bombe atomique israélienne, et qu’il ne souhaitait être associé à Peres en aucune manière » , rapporte Geir Lundestad, Directeur de l’Institut Nobel de Norvège et Secrétaire du Comité Nobel, 24 février 2010.
Rannie AMIRI*, souligne dans Counterpunch :
Pour la première fois dans l’histoire du Comité Nobel de Norvège, a été présentée – par l’impétrant lui-même – une requête préalable de retrait de candidature. Il a été révélé la semaine dernière que, dans une lettre au Comité, Mordechai Vanunu avait demandé que sa candidature fût retirée. Le fait est suffisamment inhabituel en soi pour que Geir Lundestad reconnaisse le fait même qu’une candidature avait été reçue, et qui plus est, pour qu’il révèle la requête de Vanunu.
Mais pour Vanunu – un homme à qui le Nobel de la Paix devrait avoir été décerné voilà longtemps – la démarché était en pleine cohérence avec la dignité, l’intégrité et le caractère sans compromission de quelqu’un à qui le monde est grandement redevable.
Mordechai Vanunu a travaillé comme technicien sur le site nucléaire de Dimona ; dans le désert du Néguev, de 1976 à 1985. Dans une interview de 1986 au Sunday Times, il a révélé courageusement, pour la première fois, l’activité nucléaire clandestine de son pays. Une semaine avant la publication de l’interview, une ruse d’un agent du Mossad l’a amené de Londres à Rome, où il a été appréhendé et expédié vers Israël. Sous des procédures secrètes, Vanunu a été jugé pour trahison, prestement déclaré coupable et condamné à 18 ans d’emprisonnement. Il en a passé plus de onze en isolement. Lire le reste de cette entrée »
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Posted by dodzi sur mars 9, 2009
Palestine Think Tank/Info-Palestine
Par Gilad Atzmon
Dans le roman national israélien, le soldat est campé comme un être innocent, « pris » dans une guerre qu’il est condamné à mener, à son corps défendant. Le combattant israélien est un combattant qui « tire dans le tas, puis sanglote ».

Pleurnicher sur le sort de Shalit et faire l’impasse sur les 11 000 prisonniers politiques palestiniens en Israël...
Voici de cela quelques jours, Noam Shalit (le « père de ») a fustigé le Hamas, au motif que celui-ci retiendrait son fils prisonnier sans raison. Miraculeusement, il a réussi le tour de force d’oublier que son fils Gilad était bel et bien un soldat combattant, qui servait en tant que gardien de mirador d’un camp de concentration, et qu’il avait été capturé dans un bunker blindé surplombant Gaza…
Le Père Shalit a ainsi enjoint au Hamas d’« arrêter de nous prendre en otages des symboles de guerres du passé ». Il a également prétendu que le Hamas serait impliqué dans rien moins qu’une « résistance imaginaire ». Apparemment, ce sont là des déclarations vraiment gonflées, de la part d’un père supposé être extrêmement préoccupé par le sort de son fils.
La saga de Gilad Shalit est, à n’en pas douter, un cas d’étude exemplaire de l’identité israélienne. En dépit du fait que Gilad Shalit est un soldat et qu’il a été directement impliqué dans les crimes de l’armée israélienne contre une population civile, les Israéliens et les lobbies juifs, dans le monde entier, persistent à le présenter comme une « victime innocente ». Lire le reste de cette entrée »
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Posted by jeunempl sur mars 4, 2008
Une première et un tournant dans la lutte contre l’État hébreu, selon les organisateurs
(L’orient le jour – Scarlett Haddad)
De l’avis des experts, il s’agit d’un tournant important dans la lutte contre Israël. Désormais, le conflit ne se joue plus seulement sur le terrain, à travers des actes de violence réciproques, mais il est propulsé devant les tribunaux internationaux et les instances qui regroupent un grand nombre de pays et d’associations de la société civile. En dépit de toutes les embûches, le « tribunal international des citoyens pour le Liban », connu aussi sous le nom de « tribunal de la conscience », s’est tenu à Bruxelles à la fin de février, avec la participation de juges internationalement reconnus : Lilia Solano, présidente (Colombienne), Adolfo Abascal (Vénézuélien), Claudio Moffa (Italien, rapporteur) et Rajindar Sachar (Hindou) assesseurs. Il a émis son verdict, après une procédure similaire à celles des instances juridictionnelles internationales, dans lequel il a estimé que « les autorités israéliennes sont responsables de la guerre contre le Liban en juillet 2006 » et il les considère « coupables de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et de génocide ». Le verdict invente même un nouveau concept, celui du crime d’agression dont Israël s’est rendu, selon lui, coupable au Liban. Lire le reste de cette entrée »
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