Posts Tagged ‘coup d’état’
Posted by jeunempl sur décembre 5, 2012
(L’Orient le Jour)
À l’issue de la réunion hebdomadaire du bloc du Changement et de la Réforme, le général Michel Aoun s’est adressé à la presse pour évoquer les principaux sujets de l’heure.
Il a commencé par la demande de la branche des renseignements des Forces de sécurité intérieure « qui veut avoir les SMS des 3,7 millions de Libanais pendant les deux mois qui ont précédé l’assassinat du général Wissam el-Hassan ». Le chef du CPL a ainsi précisé que de cette manière tous les secrets et toute la vie privée des Libanais seront entre les mains de ce service et pourront faire l’objet de chantage. Il a ajouté que le Conseil des ministres ne peut pas assumer une telle violation de la Constitution, surtout qu’elle concerne la vie privée des citoyens.
Au sujet des déplacés syriens, Michel Aoun a précisé que les chiffres officiels semblent faux et qu’il y aurait des centaines de milliers de déplacés syriens au Liban. Il a toutefois affirmé que les services compétents ont commencé à contrôler la situation.
Concernant le dialogue, le chef du CPL a estimé que le boycott du Parlement par le 14 Mars signifie la descente dans la rue, le refus du régime, de la Constitution et de la législation, et constitue un coup d’État. « Nous n’accepterons pas ce coup d’État et nous sommes prêts à défendre la Constitution avec tous les moyens autorisés. » Il a encore ajouté que « le Parlement Lire le reste de cette entrée »
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Posted in Actualité Tayyar-CPL, Géneral | Tagué: 14 mars, Ahmad Hariri, Aoun, Bkerke, Boycott, coup d'état, CPL, Elections, Général Aoun, Géneral, Gouvernement, Hariri, Liban, Loi électorale, Michel Aoun, Okab Sakr, Parlement, Sakr, telecoms, Tripoli | Leave a Comment »
Posted by jeunempl sur avril 30, 2011
Talal el-Atrache – L’Hebdo Magazine
Alors que les manifestations se propagent graduellement en Syrie, les minorités religieuses se cantonnent dans le domaine politique, évitant de prendre part à ce soulèvement sans précédent dans l’histoire moderne du pays. Chrétiens, druzes et alaouites, ismaéliens et chiites adhèrent aux revendications démocratiques, tout en préconisant une solution politique à travers un dialogue national. Entre-temps, la peur s’installe.
Les réformes annoncées par le président Bachar el-Assad n’ont pas suffi à apaiser les tensions et à convaincre les contestataires. Une partie des manifestants qui exigeaient des réformes démocratiques ont poussé d’un cran leurs revendications et appellent désormais à la chute du régime. Le pouvoir, pour sa part, semble déterminé à mater par la force ce soulèvement populaire, derrière lequel il voit la main des islamistes. Depuis une semaine, l’armée et les troupes d’élite de la Garde républicaine érigent des barrages militaires sur les principaux axes routiers du pays et à l’entrée de chaque ville. Les régions les plus concernées par le soulèvement, notamment la province de Deraa, les villes de Banias et de Homs, ainsi que la banlieue nord de Damas sont investies par l’armée. Des milliers de soldats appuyés par des chars passent à l’offensive et ratissent les principaux centres de contestation. Les mosquées ainsi que les maisons sont fouillées, des centaines de personnes sont arrêtées, dont les membres des comités qui organisent les manifestations.
La population, pour sa part, semble divisée. Si la nécessité de réformer de fond en comble le système politique fait l’unanimité des Syriens, il ne va pas de même en ce qui a trait aux manifestations, qui restent centrées en grande partie autour des mosquées et culminent après les prières et les sermons du vendredi. Dans ce pays régi par une main de fer, les mosquées représentent pour les uns le seul lieu de rassemblement et un efficace instrument de mobilisation. Pour les autres, il s’agit d’un lieu de culte sélectif, qui ne peut rassembler les différentes composantes de la population. Certains intellectuels, à l’instar du poète Adonis, ont été violemment critiqués pour avoir soulevé ce point. Et pourtant, cinq semaines après le début du mouvement populaire, les manifestants n’ont toujours pas réussi à entraîner les minorités religieuses, qui représentent près de 30% de la population syrienne.
Ces minorités, notamment alaouites, chrétiennes, druzes, ismaéliennes et chiites, ne sont pas descendues dans la rue, à quelques exceptions près. Plusieurs facteurs expliquent leurs réticences, notamment l’absence de toute alternative capable de maintenir l’ordre et de garantir l’unité du pays en cas de renversement du régime, ainsi que la crainte d’un dérapage vers un conflit inter-religieux instrumentalisé par les puissances régionales. Ces inquiétudes varient d’une communauté à l’autre, selon leur spécificité et leur situation sociopolitique.
Les alaouites ont peur de perdre le pouvoir
Les alaouites représentent 12% de la population syrienne, soit 2,6 millions de personnes. Opprimés de tout temps, historiquement isolés dans les montagnes côtières, marginalisés et vivant à la merci des féodaux des provinces centrales de Homs et de Hama, les alaouites ont bénéficié du coup d’Etat mené par Hafez el-Assad en 1970, qui favorisa le développement de la campagne. Bien que de Lire le reste de cette entrée »
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Posted in Géneral, Régional | Tagué: alaouite, Assad, Changement, Chiite, Chrétiens, Communautés, coup d'état, Damas, Dialogue, dictature, Druze, Etat, islamisme, kurde, Manifestation, Méditerranée, milice, minorité, Politique, Réformes, régime, répression, Religion, stabilité, sunnite, Syrie | Leave a Comment »
Posted by jeunempl sur avril 2, 2011
ConnectionIvoirienne.net
Depuis jeudi matin, les Libanais de Côte d’Ivoire sont bloqués chez eux. À l’instar de tous les étrangers, leurs maisons et leurs commerces sont pillés et vandalisés.
Hier en journée, les Libanais de Côte d’Ivoire, confinés chez eux depuis jeudi matin, se demandaient comment ils passeront la nuit. La veille, des maisons et des commerces ont été pillés et vandalisés et tout au long de la journée ils entendaient des coups de feu en plein Abidjan… ainsi que les histoires de leurs compatriotes qui racontaient comment dans la nuit de jeudi à vendredi les miliciens ont saccagé leurs domiciles, leurs commerces et leurs autres biens. Ils préfèrent parler de faits, ne pas évoquer leur peur pour ne pas inquiéter la famille qui est au Liban et aussi pour se donner du courage ; ils savent qu’ils sont bloqués jusqu’à nouvel ordre dans ce pays qui les accueille depuis plus d’un siècle et que beaucoup considèrent comme le leur, comme une seconde patrie.
C’est que les ports, les aéroports et les frontières terrestres de la Côte d’Ivoire sont bloqués et les Libanais, comme toujours, n’ont personne vers qui se tourner, l’État figurant aux abonnés absents. En cas d’urgence, ils contacteront l’Onuci, les Casques bleus stationnés en Côte d’Ivoire ou la force française, Licorne.
Élie Abijaoudé, qui travaille dans une multinationale, raconte que les Libanais ont mis en place un réseau d’entraide. « Grâce aux téléphones portables, nous sommes au courant au moment même de ce qui se passe. Nous nous passons l’information et nous essayons d’aider », dit-il à L’Orient-Le Jour. Il évoque les combats et note que jusqu’à présent son travail et son domicile ont été épargnés. « Jeudi matin, les miliciens sont entrés dans la zone 4 d’Abidjan. C’est un quartier qui abrite le siège du Front populaire ivoirien, le parti de l’ancien président Gbagbo, ainsi que beaucoup de commerces. Dans cette zone les maisons et les magasins des Libanais ont été vandalisés et pillés. Dans la nuit de jeudi à vendredi, des miliciens ont fait irruption dans des villas appartenant à des Libanais. Ils étaient Lire le reste de cette entrée »
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Posted in Dossiers, Géneral, Régional | Tagué: Abidjan, Afrique, Aide, avion, commerce, Cote d'Ivoire, coup d'état, France, Gbagbo, humanitaire, Ivoire, Liban, Libanais, Licorne, magasin, MEA, milice, Miliciens, Ouattara, pillage, révolte | Leave a Comment »
Posted by jeunempl sur février 14, 2010
René Naba
La mise en place d’Al Jazira constitue un bel exemple d’équilibrisme diplomatique de ce petit pays face aux ambitions des protagonistes du jeu régional et la tentative de domestication de la chaîne transfrontière arabe constitue à cet égard un cas d’école.
«Al-Jazira», dont le nom a été forgé par référence à «AL-Jazira Al-Arabia» la verdoyante Péninsule arabique, l’espace géographique regroupant les principautés pétrolières du Golfe, l’Arabie saoudite et le Yémen, l’ancienne «Arabia Felix» (l’Arabie Heureuse) des premiers temps de l’Islam, est bel et bien en effet une excroissance rebelle de l’ordre médiatique saoudien, tout comme d’ailleurs sur le plan politique Oussama Ben Laden, une excroissance rebelle de l’hégémonie saoudienne sur l’ordre domestique arabe.
Son lancement en 1996, l’année qui a suivi la crise d’hémiplégie qui a frappé le Roi Fahd, le grand frère saoudien dont l’Emir putchiste de Qatar en prenait ombrage, répondait à trois objectifs:
• dédouaner aux yeux de l’opinion arabe l’Emir de Qatar de la lourde tutelle occidentale qui a parrainé son parricide politique,
• doter la principauté d’une force de frappe médiatique dissuasive en vue de marquer son territoire sur le plan énergétique au sein de la constellation des pétromonarchies du Golfe
• battre en brèche l’hégémonie saoudienne sur la sphère arabe, en prenant partiellement appui sur une équipe journalistique formée hors orbite de la censure arabe, -le service arabe de la BBC (British Broadcasting Corporation)-, victime de l’arbitraire saoudien (1).
En moins d’une décennie, «Al-Jazira» a rempli ses objectifs, brisant le monopole du récit médiatique détenu par les médias occidentaux depuis l’avènement de l’information de masses, il y a un demi siècle, se propulsant au rang de grand rival des grands vecteurs occidentaux, le prescripteur de l’opinion publique arabe, l’artisan du débat pluraliste au sein du monde arabe.
Une promotion qui a conduit les Américains à entreprendre méthodiquement sa domestication, particulièrement depuis Lire le reste de cette entrée »
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Posted in Dossiers, Géneral, Régional | Tagué: Afghanistan, Amérique Latine, Americain, Arabe, Arabie Saoudite, BCC, Ben Laden, cheikh, CNN, coup d'état, Dick Cheney, Diplomatie, domestication, Emir, Etats-Unis, Fahd, Gaza, Golfe, Guantanamo, Guerre, Halliburton, information, internet, Irak, Iran, Islam, Israel, Jassem Al-Ali, Jazeera, Jazira, Kaboul, média, Mossad, Moyen Orient, Nigéria, Opinion, opinion publique, pétromonarchie, principauté, Qatar, qatari, René Naba, Ronald Rumsfeld, Saddam Hussein, saoudien, Syrie, Taliban, Tayssir Allouni, TV, Tzipi Livni | Leave a Comment »
Posted by jeunempl sur janvier 29, 2010
Turquie News – Ibrahim Karagül

La presse turque a violemment réagi à l’accueil humiliant réservé à l’ambassadeur de Turquie par Israël. L’influence régionale grandissante d’Ankara ne serait pas étrangère à l’aigreur des Israéliens.
La Turquie traverse aujourd’hui une crise avec un gouvernement israélien composé en grande partie de criminels de guerre. Affirmer que le manque de respect des officiels israéliens – y compris le Premier ministre, Benyamin Netanyahou – à l’égard de la Turquie s’expliquerait essentiellement par les tiraillements au sein de la coalition gouvernementale en Israël, afin d’adoucir la réaction d’Ankara, ne correspond pas à la réalité de la situation.
La réalité est en effet tout autre. Ce qui se passe, c’est qu’Israël est en train de perdre toutes les cartes qu’il avait dans son jeu. Le processus diplomatique entamé par la Turquie vis-à-vis de ses voisins inquiète fortement Israël. La création d’un espace exerçant un pouvoir d’attraction pour des pays tels que l’Iran, l’Irak, la Syrie et le Liban, la mise en place de partenariats régionaux qui transcendent les cadres nationaux habituels [notamment l’abolition des visas entre la Turquie, la Syrie et le Liban], le développement de la sphère d’influence turque, tout cela contribue à réduire le champ d’action des Israéliens.
Le lancement par la Turquie d’un processus de nature à empêcher l’apparition de crises régionales et qui annihilerait ainsi tout recours militaire contre l’Iran affaiblit considérablement l’État hébreu. La perspective d’une union politique, économique et militaire qui à l’initiative d’Ankara pourrait à l’avenir rassembler les pays de la région empêche visiblement les dirigeants israéliens de dormir.
Désormais, les intérêts de la Turquie et d’Israël ne sont plus les mêmes. Tel-Aviv, qui avec l’appui du lobby juif américain était habitué à s’ingérer dans les affaires intérieures turques au point de pouvoir y réaliser un coup d’Etat, se trouve de plus en plus isolé dans un rapport inversement proportionnel à la montée en puissance de l’influence turque dans la région. En voulant isoler l’Iran, l’Etat hébreu est en train de s’enfermer. Et plus il s’isole, plus il s’aigrit. Les Israéliens désignent les Turcs comme premiers responsables de cette situation. Voilà pourquoi Israël s’efforce depuis plusieurs années d’empêcher Ankara de développer ses initiatives régionales, utilisant à cet effet tous les moyens possibles, y compris le terrorisme.
DIFFICILE D’IMAGINER UN RÉCHAUFFEMENT DIPLOMATIQUE
C’est ainsi que le lobby juif des Etats-Unis, les milieux néoconservateurs ainsi que quelques célèbres plumes toujours prêtes à louer leurs services au plus offrant n’ont pas hésité à souhaiter un coup d’État en Turquie [contre le gouvernement AKP]. Tel-Aviv utilise également le lobby juif [pro-israélien] en Turquie. Ce fut le cas notamment lors de manœuvres militaires conjointes entre la Turquie et la Syrie, en avril 2009, lorsque certains journaux turcs ont condamné en des termes Lire le reste de cette entrée »
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Posted in Géneral, Régional | Tagué: AKP, Ankara, Benyamin Netanyahou, coup d'état, Crise, Diplomatie, Erdogan, hebreu, humiliation, israélien, Israel, Liban, lobby, Manoeuvres, Moyen Orient, Netanyahou, partenariat, relation, Syrie, Tel Aviv, Turquie | Leave a Comment »
Posted by dodzi sur janvier 20, 2009
Info-Palestine
Face à la propagande israélienne à laquelle nos médias se prêtent, j’ai décidé de remettre les choses dans leur contexte en rappelant quelques fait essentiels à la bonne compréhension de la situation actuelle et en analysant certains faits.
Bien entendu, les médias vont montrer des morts à la télé, vous voyez la catastrophe humanitaire… Mais d’autres choses très importantes ne sont pas dites, ou le sont mais trop rapidement… Alors qu’elles méritent de l’attention et du débat.
1. Le Hamas est un parti politique qui fut élu démocratiquement
en janvier 2006 par les Palestiniens à 44% des votes contre 41% pour le Fatah (obtenant ainsi 76 sièges sur 132 au Parlement). Ce n’est donc pas une milice terroriste comme voudraient nous le faire croire les médias occidentaux afin de nous effrayer. C’est un parti qui jouit donc de toute la légitimité nécessaire pour diriger la bande de Gaza librement, sans devoir subir d’ingérence extérieures.
Voici la liste de répartition des sièges au Parlement palestinien après les élections de Janvier 2006 :
– Hamas : 76 sièges
– Fatah : 43 sièges
– FPLP : 3 sièges
– Al Badil : 2 sièges
– 3ième voie : 2 sièges
– Palestine indépendante ; 2 sièges
– Indépendants : 4 sièges
Dans les derniers jours, nous avons pu entendre M. Bush déclarer que le Hamas a pris le pouvoir par le biais d’un coup d’état et a ainsi pris en otage toute la population de la bande de Gaza. La liste ci-dessus détaillée prouve bien que ces élections furent démocratiques et que la population avait un large choix de candidats, comme nous pouvons l’avoir en France par exemple. Lire le reste de cette entrée »
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Posted in Billets & Opinions, Géneral, Régional | Tagué: AIPAC, Al Qassam, Al Quds, Allende, blocus, Bush, cessez-le-feu, Chavez, Chili, Condoleeza Rice, Conseil de Sécurité, coup d'état, Diplomatie, Droits de l'Homme, Egypte, Elections, Etats-Unis, Fatah, FPLP, France, Gaza, guerre fratricide, Hamas, hezbollah, humanisme, Israel, Jordanie, journalisme, Kadima, Kissinger, Liban, lobby israélien, lobby juif, Lybie, Marxisme, Meyssan, misère, monde arabe, Moubarak, Nixon, ONU, Palestine, Pinochet, Rafah, Rice, Salvador Allende, sionisme, Tariq Ramadan, Thierry Meyssan, Tsahal, UN, USA, Venezuela, veto | Leave a Comment »