Révolution citoyenne ou dernière étape de l’ «automne arabe» ? Le site de la diaspora libanaise Tayyar-Intishar.org, pose quelques questions autour du mouvement «Tol3et Ri7etkon» ou «Vous puez».
Depuis la mi-juillet une grande partie de la population libanaise est en ébullition, elle bat les pavés de la capitale Beyrouth, quasi quotidiennement, faisant face aux hordes de casseurs, ainsi qu’à des agents des Forces de sécurité intérieure quelque peu zélés et faciles de la matraque ou de la gâchette.
Qui sont donc ces Libanais prêts à braver le danger et quelles sont leurs revendications ?
Pour y répondre il convient de faire un bref retour en arrière de quelques semaines, au commencement de la crise des déchets qui sévit toujours à Beyrouth, dans ses deux banlieues, ainsi qu’au Mont-Liban et dans plusieurs autres régions du pays.
Fin juin, la décharge de Naameh ferme ses portes, sous la pression des habitants de la localité du Chouf, excédés par plusieurs années de pollution ordurière. Ouverte en 1997 pour recevoir les détritus de la capitale et de la montagne environnante pendant quelques années seulement, le temps qu’une solution globale et plus écologique soit trouvée, elle était toujours en activité dix-huit ans plus tard.
La décharge de Naameh qui devait accueillir au départ deux millions de tonnes de détritus en a finalement reçu au cours de ces années plus de quinze millions de tonnes. Suite à la fermeture de cette dernière, les déchets se sont dans un premier temps Lire le reste de cette entrée »
Note du MPLBelgique.org : Il s’agit bien d’un retour en force des trafics de smartphones que le ministre Boutros Harb encourage par cette mesure. La justification de « l’image touristique du Liban » utilisée par Harb n’a aucun sens car cette mesure touche essentiellement les Libanais, une seule fois qui plus est, et non les étrangers qui ont leur propre ligne. De quoi relancer la contrebande, visiblement plus proche que prévu du 14 Mars. Par ailleurs, d’après nos sources, plusieurs projets de développements ont été suspendus par le ministre Harb… tout ceci dénote l’action destructrice et non coordonnée du clan Harb qui utilise aussi le ministère à des fins électorales.
Le ministre des Télécommunications, Boutros Harb, a décidé d’annuler à partir du 5 mai l’obligation d’enregistrement des téléphones mobiles en circulation au Liban, qui était destinée à lutter contre la contrebande d’appareils.
Boutros Harb a indiqué lors d’une conférence de presse que cette mesure, instaurée en juin 2013 par son prédécesseur Nicolas Sehnaoui, avait nui à l’image touristique du Liban.
Cette mesure a aussi eu pour conséquence, selon lui, l’augmentation des prix des téléphones mobiles, la disparition des petits revendeurs de portables usagés et la baisse des ventes d’appareils sans avoir d’incidence sur la lutte contre la contrebande.
Nicolas Sehnaoui, ministre libanais des Télécoms, a tenu une conférence de presse pour dénoncer les blocages persistants du PDG d’Ogero, Abdel Menhem Youssef, qui a la main sur les ressources internet de l’état. M. Youssef, pur produit de la corruption haririste, est d’un bord politique opposé à celui du ministre Sehnaoui. Fidèle lieutenant de la famille Hariri, dont le système de corruption fait l’objet d’une offensive sans précédent au Liban de la part du Courant patriotique libre, ceci explique le manque de coopération de cet haut-fonctionnaire d’état vis-à-vis des avancées réalisées par le ministre des télécoms et de toute son équipe.
C’est ainsi que Youssef bloque une grande partie de la capacité disponible pour l’internet au Liban, réduisant de moitié son potentiel.
Sehnaoui explique en détail dans cette conférence de presse le potentiel de l’infrastructure en place sans cesse bloqué par Youssef :
Le Quitus impossible, le livre divulguant les affaires de corruption du clan Hariri et de son financier favoris, Fouad Siniora, regorge de chiffres, de références et de documents officiels. La dette libanaise n’est pas le fruit du hasard mais bien de l’incompétence et de la corruption de certains clans affairistes libanais, et dont Rafic Hariri en était le leader.
Pour la première fois dans l’histoire du Liban, les comptes de l’état sont remis en question et un débat est enclenché… le début d’une nouvelle ère.
Cette fois, c’est l’affaire du lotto libanais qui est abordé dans ce reportage:
Son nom ne vous dit peut-être rien, et pour cause il reste encore méconnu au Liban. Pourtant l’entraineur argentin Daniel Maffei n’est pas n’importe qui dans la grande famille du basket-ball asiatique. Vainqueur à plusieurs reprises du championnat saoudien, champion du Golfe avec l’Arabie, entraineur en Jordanie, le Sud-Am de 53 ans a roulé sa bosse en Asie de l’Ouest. Contacté par RPLFrance.org, il nous a accordé une interview choc, dans laquelle il revient sur certaines vérités du basket-ball asiatique et libanais…des vérités pour le moins gênantes.
– Mohamad Ezzedine: Au cours d’une de nos conversations passées, vous m’affirmiez que certains entraineurs étrangers au sein des ligues d’Asie de l’Ouest louaient leurs services en contrepartie d’un salaire excessivement bas. Pouvez-vous nous en dire d’avantage?
– Daniel Maffei: Les dirigeants de clubs sont irrespectueux envers les bon entraineurs car ils cherchent surtout à embaucher des entraineurs bon marché et donc souvent de mauvaise qualité. Ils ne comprennent pas qu’un coach professionnel peut faire toute la différence. En fait, les dirigeants signent de mauvais entraineurs pour pouvoir les gérer et décider à leur place de qui doit jouer et qui recruter. Ces derniers qui n’ont pas l’envergure nécessaire pour coacher dans leur pays d’origine sont dociles comme des agneaux car ils ne veulent surtout pas perdre leur job.
– M.E: Pouvez-vous nous révéler les identités de dirigeants sans scrupules ou d’entraineurs à bas prix?
– D. M: Je ne peux pas donner de noms car cela me fermerait beaucoup de portes en Asie de l’Ouest. Si je divulgue ne serait-ce qu’un seul nom, je deviendrais automatiquement persona non grata dans les ligues Proche-Orientales. Est-ce que vous comprenez?
– M.E: Le football libanais a récemment été secoué par un scandale de paris illicites et de matchs truqués. Selon vous le basket-ball libanais et asiatique est-il touché par ces maux?
– D.M: Très honnêtement je ne le pense pas. En tout cas cela me paraît difficile, car je ne conçois pas qu’un sportif puisse accepter de l’argent pour perdre, ou qu’un Lire le reste de cette entrée »
Des joueurs sanctionnés dans une affaire de matches truqués et de paris clandestins qui a secoué le monde du football international au cours des derniers mois.
Le Jordanien Fady Zoureykate, président de la commission d’enquête mandatée par la Fédération libanaise de football pour tirer cette affaire au clair, a organisé une conférence de presse hier dans les locaux de la FLF à Verdun, au cours de laquelle il énonça les conclusions auxquelles cette commission est parvenue, et ce à l’issue de plusieurs mois d’investigations, depuis le 26 décembre 2012 plus précisément (174 heures de travail effectif selon ses dires), et après audition de plus de 65 témoins, dont 18 dirigeants, 3 arbitres et 44 joueurs.
Zoureykate a divisé les peines et sanctions en trois catégories, selon le degré des responsabilités des joueurs et dirigeants mis en cause :
La première catégorie ne regroupe que deux joueurs, Mahmoud Ali, attaquant international évoluant au Ahed, et Ramzi Dioub, défenseur également international qui jouait dernièrement en Malaisie, ainsi qu’un dirigeant, Fady Fneich, ex-interprète du sélectionneur national, l’Allemand Theo Bucker : ils ont été lourdement sanctionnés en étant suspendus à vie de toute activité footballistique et contraints de payer une amende de 15 000 dollars américains… À noter que Dioub et Ali ont constamment et formellement nié depuis le début de cette enquête toute implication dans les faits qui leur sont reprochés…La deuxième catégorie regroupe également deux joueurs : le défenseur du Ahed Hadi Sahmarani et le milieu de terrain du Nejmeh Mohammad Jaafar : les deux ont écopé de Lire le reste de cette entrée »
Le chef du Courant patriotique libre (CPL), le Général Michel Aoun, a affirmé vendredi soir que la loi du Rassemblement orthodoxe va mener à l’unité du Liban. « Les chrétiens sont ‘colonisés’ depuis 1989 et aujourd’hui, ils réclament leur indépendance », a dit M. Aoun dans une entrevue avec la chaîne al-Manar.
« Je suis laïc de la tête aux pieds, a-t-il assuré. Les objectifs que je veux atteindre à travers cette loi ne peuvent pas être considérés comme étant discriminatoires d’un point de vue confessionnel ». « J’insiste pour que les chrétiens soient représentés avec 64 députés au Parlement, je ne vais pas me contenter de moins que cela », a-t-il encore ajouté.
Commentant les critiques formulées par le Courant du Futur qui ont qualifié la loi comme étant un « cadeau offert à l’ennemi israélien », M. Aoun a dénoncé un « chantage politique ». « Ces remarques sont absurdes et désolantes », a-t-il dit.
« Ceux qui refusent la loi orthodoxe sont corrompus parce qu’ils sont en train d’ignorer les droits d’une catégorie de Libanais », a encore ajouté M. Aoun.
Le Général a cependant proposé une alternative à la loi orthodoxe, celle proposée au tout début par son bloc, à savoir le Liban une seule circonscription et le vote sur la base de la proportionnelle. Pour le Général, c’est la preuve que son action n’est pas motivée par des raisons confessionnelles mais pour rétablir un équilibre véritable tel que prévu par la constitution libanaise. Par ailleurs, cette proposition alternative est la meilleure pour faire abstraction totale de tout communautarisme et tout confessionnalisme. « Nous sommes prêts à nous mettre d’accord avec tous les autres et nous souhaitons cet accord, mais il ne sera pas au dépend des droits ».
Le Général de rajouter « depuis 1989, l’accord de Taef a donné aux chrétiens 64 députés. Depuis cette date, jamais les chrétiens n’ont pu élire la totalité de leurs députés et il est temps qu’ils puissent le faire».
Le Général a confirmé que cette action n’est pas une manœuvre. Il avait d’ailleurs prévenu tous les acteurs depuis le 12 aout dernier lors d’une intervention à Beyrouth en précisant que s’ils refusaient Lire le reste de cette entrée »
[Note du MPLBelgique.org : Bien que certaines questions soient parfois tirées par les cheveux, notamment celles mentionnant le drame de Ersal, le député Kanaan lance quelques messages intéressants…]
«Lorsque nous avons réclamé le contrôle des frontières, on nous a taxés de racistes. Aujourd’hui, les rapports officiels avancent le chiffre de 900 000 réfugiés syriens. Ces chiffres ont été sujets à débat au palais présidentiel en présence des chefs des organes de sécurité et de quelques ministres». Interview du député du Metn Ibrahim Kanaan, président de la Commission parlementaire des Finances.
Les échanges d’accusations et les polémiques entre le Moustaqbal et vous ont repris de plus belle. Le livre que vous venez de lancer L’acquittement impossible, est un amas de mensonges, disent-ils, c’est le général Aoun qu’il est impossible d’innocenter avec le lourd bilan qu’il traîne…
C’est le langage habituellement utilisé par le Moustaqbal. Quand vous lui dites, il n’est pas permis d’attaquer l’armée, il vous répond: levez le siège de Ersal. Au chapitre électoral, il clame son attachement à la parité et au partenariat national, fait les plus belles promesses à ses alliés et, en fin de compte, il refuse même de participer au débat sur une loi qui assure cette parité. Au niveau financier, le Courant du futur a été chargé du Trésor pendant 18 ans. Tout le monde sait que le livre est bâti sur les « minutes » de l’Assemblée générale du Parlement depuis que Lire le reste de cette entrée »
C’est en présence du chef du CPL, le général Michel Aoun, que le président de la commission parlementaire des Finances et du Budget, Ibrahim Kanaan, a signé hier son ouvrage intitulé L’acquittement impossible, qui s’inscrit, selon lui, dans le cadre de la lutte contre la corruption.
L’événement, qui ne peut être dissocié de la campagne électorale du CPL, s’est déroulé en fin d’après-midi à l’hôtel Habtoor, en présence également du député Ali Bazzi, représentant le président de la Chambre, Nabih Berry, et de Mgr Boulos Matar, représentant le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï.
M. Kanaan a présenté l’ouvrage « qui traite de 16 sujets représentant chacun un acte d’accusation documenté et faisant la lumière sur des infractions à la loi ». Le général Aoun a ensuite pris la parole pour souligner que le livre « a brisé toutes les barrières ». « Nous allons réaliser ce dont nous avions rêvé, mais notre rêve ne pourra devenir réalité que grâce à notre courage, parce que la partie adverse est la plus forte, a déclaré M. Aoun. Ses racines (politiques) sont profondes. C’est comme si nous menions aujourd’hui une guerre de libération de la société libanaise de la corruption », a-t-il ajouté.
Après avoir rappelé que « la corruption est enracinée dans l’administration », le chef du CPL a mis l’accent sur Lire le reste de cette entrée »
Le ministre Nicolas Sehnaoui a véritablement réduit en poussières les fausses accusations du député du courant du Futur, Ghazi Youssef. Depuis plusieurs mois maintenant, Ghazi Youssef est le député haririste dédié à la critique bête et gratuite des réalisations des ministres et députés du Courant patriotique libre.
M. Sehnaoui a déploré la campagne calomnieuse du courant du futur qui visait non seulement au niveau politique le CPL mais également des employés du secteur qui travaillent dur pour aboutir les réformes. Il a également rappelé la renaissance des Télécoms au Liban depuis quelques années… mettant en avant les chiffres des institutions mondiales sur les efforts du Liban, classé parmi les 10 pays à plus forte croissance en 2011 et 2012 dans le secteur des télécoms.
Conférence de presse à scruter sans modération…
Le ministre Sehnaoui va poursuivre en justice Ghazi Youssef. Rappelons que Ghazi Youssef est député issu du courant politique du Moustakbal, correspondant au plus puissant réseau de corruption du Liban.