The Guardian/Courrier International
Par Peter Beaumon
Le président américain Barak Obama a déjà franchi un grand pas dans la lutte contre les BASM en interdisant leur exportation. Il doit désormais aller plus loin en signant le traité d’Oslo.
Les Etats-Unis ont franchi une nouvelle étape vers l’interdiction totale des bombes à sous-munitions (BASM) et de leur exportation, avec la signature par Barack Obama d’une nouvelle loi susceptible de rendre pratiquement impossible la vente par les Etats-Unis des ces armes controversées. Cette décision a été saluée par les opposants aux BASM comme un « tournant majeur de la politique américaine » désavouant l’appel du Pentagone en faveur de la poursuite de ces exportations.
Le nouveau texte de loi, annexé à une importante loi de finance, a été adopté au début du mois de mars 2009. Il impose de telles restrictions à l’usage des bombes à sous-munitions – interdisant notamment leur vente dans des régions où elles pourraient servir contre des civils – que les Etats-Unis semblent condamnés à devoir renoncer à leur exportation.
Selon les spécialistes, les Etats-Unis auraient fourni à 28 pays des centaines de milliers de bombes à sous-munitions, soit des dizaines de millions de petites bombes aussi peu fiables que peu précises. La nouvelle réglementation américaine exige que les armes utilisées par les forces aériennes et par l’artillerie pour disperser des centaines de sous-munitions présentent un risque de non-explosion inférieur à 1 %, ce qui est loin d’être le cas des BASM vendues par les Etats-Unis. Lire le reste de cette entrée »