Mouvement pour le Liban

Représentant le Courant Patriotique Libre en Belgique

Posts Tagged ‘climat’

Un hiver glacial au Liban : Sommes-nous prêts?

Posted by jeunempl sur octobre 20, 2013

L’Hebdo Magazine – Julien Abi Ramia

Baalbeck sous la neigeBien qu’il soit encore un peu tôt pour l’affirmer, certains signaux tendent à indiquer que l’hiver, le plus rigoureux de ces cent dernières années, s’apprête à s’abattre sur le Moyen-Orient et, en particulier, sur le Liban. Au programme, températures nordiques et longs épisodes neigeux.

Tout part d’une carte météo tweetée, le 16 septembre dernier, par le météorologue allemand Dominik Jung avec ce message sibyllin: «Ça fait trembler». Cette carte montre les prévisions pour l’Europe, établies par les services météo en Allemagne, pour l’hiver prochain. Le Vieux Continent est presque entièrement teinté de bleu nuit, couleur qui indique des températures comprises entre -5 et -10°C. Les relevés les plus bas seront enregistrés durant les mois de janvier et de février, et il ne faudra pas s’attendre à un dégel avant le début du mois d’avril. Toutes ces données indiquent un hiver historique. Un avis partagé par le météorologue américain Joe Bastardi, de la plate-forme AccuWeather, qui ajoute que des masses d’air arctiques sont attendues en Europe pour la même période.

Des projections similaires ont été relayées dans toute l’Europe et notamment en Russie où des météorologues ont annoncé, qu’en référence aux couloirs atmosphériques qui la relient à l’Europe centrale, la région orientale de la Méditerranée, de la Turquie au nord de l’Arabie saoudite, en passant par la Syrie et le Liban, devrait connaître, elle aussi, son hiver le plus froid de ces cent dernières années. Quelle valeur donner à ces prévisions?

Le chef du département météorologique de l’aéroport de Beyrouth, Mark Wahibi, se veut apaisant. «Nous n’avons, jusqu’à présent, reçu aucun bulletin international d’alerte indiquant un hiver exceptionnel», dit-il. «De toute façon, il est encore beaucoup trop tôt pour parler de tempêtes de pluie, de neige ou de températures arctiques. Les prévisionnistes sont dans l’incapacité de faire des projections aussi précises à si long terme». Contrairement à ce que peuvent laisser penser les bulletins météo, diffusés sur les chaînes de télévision, les prévisions météo s’avèrent relativement périlleuses. Plus l’on s’éloigne dans le temps, plus elles sont imprécises. La communauté des prévisionnistes estime aujourd’hui que les projections Lire le reste de cette entrée »

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Le Liban vers une économie à faibles émissions de carbone ?

Posted by jeunempl sur décembre 3, 2012

(Suzanne Baaklini – L’Orient le Jour)

Centrale électrique de Zouk Mosbeh - LibanConférence de presse au Qatar pour présenter les efforts du Liban en matière de conservation de l’énergie.

Quand on connaît l’histoire du Liban en matière de protection de l’environnement, pas toujours reluisante, on s’étonne du fait que les autorités de ce pays veuillent se diriger vers une économie à faibles émissions de carbone, donc moins polluante. Et pourtant, c’est la tournure que prennent les interventions des officiels de la délégation libanaise durant le 18e sommet du changement climatique qui se tient à Doha jusqu’à vendredi prochain.

En effet, le Liban devrait devenir le premier pays arabe à s’engager officiellement en vue de réduire ses émissions de gaz à effet de serre (responsables du réchauffement climatique). Il devrait confirmer cette année l’engagement annoncé par l’ancien Premier ministre Saad Hariri en 2009 lors du sommet de Copenhague, celui d’augmenter le taux d’électricité produite par des moyens propres et renouvelables à 12 % d’ici à 2020.

Une présentation des projets libanais a eu lieu samedi à Doha, au cours de laquelle plusieurs officiels des ministères de l’Environnement et de l’Énergie, ainsi que du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) ont résumé les efforts libanais à ce propos, avec un seul leitmotiv : réduire les émissions reviendrait à aider le Liban à sortir de ses problèmes interminables de pollution de l’air, tout en attirant des fonds pour lui permettre de se diriger vers une économie plus verte.

Les exposés ont porté sur des études montrant que le secteur de l’énergie, caractérisé par un chaos certain, est le premier pollueur au Liban (en raison notamment de la multiplication des générateurs privés), suivi par le trafic. Un des chiffres  Lire le reste de cette entrée »

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Un grand projet pour le Sud, près de 350 000 bénéficiaires

Posted by jeunempl sur octobre 2, 2012

(L’Orient le Jour)

L’État a actuellement entamé un projet majeur de drainage de l’eau de Qaraoun vers le Sud, appelé « Projet 800 » en référence à l’altitude de 800 mètres à partir de laquelle l’eau sera acheminée vers les villages concernés.

Selon des informations de l’Office national du Litani, le projet sera formé d’un canal principal de 51 kilomètres qui acheminera l’eau du Qaraoun jusqu’au village de Baraachit à Bint Jbeil. Il englobera une série de tunnels d’une longueur totale de 6,3 kilomètres, dont le plus important est celui de Yohmor, 5,2 kilomètres à lui tout seul. Des canalisations secondaires iront irriguer la plaine de Marjeyoun. Douze réservoirs pourront stocker près de 95 000 mètres cubes d’eau, complétés par sept stations de pompage.

Le coût global du projet est d’environ 217 millions de dollars. Les bailleurs de fonds sont la Caisse arabe (100 millions de dollars), la Caisse koweïtienne (65 millions de dollars) et le gouvernement libanais (52 millions de dollars, soit 24 % du financement total).

Quelque 77 villages profiteront de ce projet pour l’irrigation des terres, et 99 pour l’alimentation en eau potable, soit un total d’un peu moins de 350 000 habitants, dont Lire le reste de cette entrée »

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Bassil: 42 barrages hydrauliques pour couvrir la demande en électricité 24h/24

Posted by jeunempl sur septembre 20, 2010

ANI

Le Courant Patriotique Libre (CPL) dans la région de Batroun a organisé dimanche une rencontre avec le ministre Gibran Bassil en présence des présidents des municipalités et des forces actives ainsi que des dignitaires de la région. « Les barrages hydrauliques sont devenus une nécessité à l’ombre du changement climatique », a indiqué Bassil, affirmant que « la question de l’Eau au Liban montre que la conviction disant que le Liban est un pays disposant d’un surplus de ressources hydrauliques est incorrecte ».

S’adressant aux membres et aux partisans du CPL à Batroun, le ministre de l’Energie a souligné « l’importance vitale des barrages et des réservoirs d’eau dans le pays en raison des changements environnementaux et du réchauffement climatique ».

Bassil qui a parlé au cours d’une conférence-débat intitulée « l’Energie au Liban; Des Horizons économique ou des décisions politiques? », a révélé durant sa déclaration que « 42 projets hydrauliques entrent dans le cadre du plan électrique visant à couvrir le besoin national du courant électrique 24h/24 ».

Le ministre Bassil a également qualifié de « pas majeur et avancé » l’approbation de la loi sur le « droit du pétrole » par le parlement libanais.

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Les Arabes vivent dangereusement

Posted by dodzi sur janvier 5, 2010

Jeune Afrique

Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) a publié le cinquième volet de son « Rapport arabe sur le développement humain ». Les pays de la région souffrent toujours du chômage, de la pression démographique et peinent à faire respecter les droits de l’Homme. Des problèmes auxquels s’ajoute désormais la menace du changement climatique.

Sept ans après la publication du premier « Rapport arabe sur le développement humain », le cinquième volet de cette série parrainée par le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), publié au Caire le 21 décembre, aboutit au même constat désespérant : « Les obstacles au développement humain sont très tenaces » dans le monde arabe « parce que la sécurité des populations n’y est pas assurée. »

Pression démographique

Les intellectuels arabes qui établissent ce sombre bilan ont passé au crible les différents aspects de cette insécurité. Elle est d’abord environnementale, au sens large du terme. Si elle tend à ralentir, la croissance démographique se poursuit. La population des pays arabes est passée de 172 millions en 1980 à 330 millions en 2007, et atteindra 385 millions en 2015. Et, bien sûr, elle est jeune : les moins de 25 ans représentent 60 % de la population totale ; l’âge moyen est de 22 ans, contre 28 ans dans le reste du monde.

Cette pression humaine s’exerce sur des territoires désertiques à 68,4 %, où 57 % des ressources hydriques sont partagées avec des États voisins et les réserves d’eau souterraines « fortement surexploitées ». Peu industrialisés, ces pays « ne contribuent que très peu à l’effet de serre » et au réchauffement climatique. Mais ils font partie de ceux qui en pâtiront le plus. L’Égypte, le Liban, le Soudan et les pays du Maghreb seront parmi les plus affectés. Si, comme on le redoute, la hausse moyenne des températures de la planète devait dépasser 3 °C, le niveau de la mer pourrait s’élever de 1 mètre et provoquer l’exode de 6 millions d’habitants du delta du Nil. Lire le reste de cette entrée »

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L’énergie solaire thermique au Liban : potentiel, réalisations et défis

Posted by dodzi sur décembre 17, 2009

L’Orient le Jour

Par Dalal MEDAWAR

L’ensoleillement annuel du Liban permettrait de produire entre 2 et 6 kilowatts-heure d’électricité au mètre carré (kWh/m2).

Au moment même où le sommet de l’ONU sur le climat à Copenhague entre dans sa seconde semaine et que les chefs d’État du monde entier tentent de trouver un accord sur le changement climatique, une question se pose : le Liban s’est-il engagé sur la voie verte, notamment au niveau de l’énergie solaire ?

Il est évident que le Liban possède des ressources naturelles remarquables … et exploitables, ne serait-ce qu’au seul niveau de l’énergie solaire, sans prendre en considération l’hydraulique ou l’éolien. En effet, le pays possède une moyenne d’ensoleillement de 300 jours par an, soit de quoi produire potentiellement entre 2 et 6 kilowatts-heure au mètre carré (kWh/m2).

Un chemin parsemé d’embûches

Cependant, la loi 462 votée en septembre 2002 dans le but de réglementer le secteur de l’énergie n’a toujours pas été appliquée. Il n’est donc pas possible pour le moment de revendre l’électricité produite par les technologies vertes (solaire, éolienne, hydraulique…), ce qui pose problème aux compagnies désirant exploiter le potentiel énergétique à portée de main.

Plusieurs organisations et associations, dont notamment le Centre libanais pour la conservation de l’énergie (LCECP), se sont de ce fait mobilisées au cours de ces dernières années afin que la réforme du secteur de l’énergie soit concrétisée. Pour M. Albert Khoury, directeur général adjoint de la compagnie privée Électricité de Aley (E-Aley), qui travaille notamment sur une campagne d’informations sur l’énergie solaire en partenariat avec le programme des Nations unies pour le développement au Liban (PNUD), il ne fait aucun doute que les énergies renouvelables représentent l’avenir : « L’énergie éolienne est compétitive (sur le marché), l’énergie solaire thermique est essentielle. » Lire le reste de cette entrée »

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Liban: pollution et changement climatique coûtent 500 millions USD par an

Posted by jeunempl sur décembre 4, 2009

AFP

La pollution et les conséquences du changement climatique coûtent environ un demi-milliard de dollars par an au Liban, a affirmé vendredi le ministre libanais de l’Environnement, Mohammad Rahal, à l’approche de la conférence de l’ONU sur le climat à Copenhague.

« L’Etat libanais perd jusqu’à 550 millions de dollars (365 millions d’euros) par an à cause de la pollution, dont 100 millions sont liés au changement climatique », a déclaré M. Rahal lors d’une conférence de presse à Beyrouth.

Les principaux secteurs touchés sont le tourisme, l’agriculture et la santé, a ajouté le ministre libanais.

Selon lui, le nouveau gouvernement d’union, qui travaille pour la première fois à la création d’un fonds pour l’environnement, réfléchit à des projets concrets pour lutter contre le changement climatique.

« D’ici 2012, nous voulons que 12% de l’énergie au Liban soit produite par des ressources alternatives », a-t-il avancé, notant que le pays disposait de marges de manoeuvre entre le vent, l’eau et le soleil.

Privilégié en terme de ressources en eau, dans une région où ce bien est rare, le Liban pourrait voir la pluviométrie baisser de 50% d’ici la fin du XXIe siècle si rien n’est fait, a prévenu Mohammad Rahal.

Le Premier ministre Saad Hariri emmènera la délégation libanaise à Copenhague, où se tiendra la conférence de l’ONU sur le climat (7-18 décembre).

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LIBAN: Les réserves d’eau menacées

Posted by dodzi sur août 17, 2009

IRIN

Lac Qaraoun

Le lac artificiel de Qaraoun, dans la vallée de la Bekaa, est l’un des deux seuls barrages du Liban

D’après Wael Hmaidan, directeur exécutif d’IndyACT, la Ligue des activistes indépendants, le Liban sera le premier pays du Moyen-Orient à être touché par le changement climatique. « La répartition des pluies a changé, la densité de la neige décroît et les feux de forêt se multiplient », a-t-il dit.

Les précipitations annuelles moyennes du Liban sont supérieures à 800 millions de mètres cubes (m3), et permettent le maintien de plus de 2 000 sources pendant la saison sèche, qui dure sept mois. De quoi rendre jaloux les pays voisins plus arides, comme l’Irak ou la Jordanie.

Mais la situation est en train de changer. « Il y a 20 ans, nous comptions sur 80-90 jours de pluie par an au Liban. Aujourd’hui nous prévoyons 70 jours de pluie », a indiqué Bassem Jaber, expert de l’eau du Projet de mise en place des outils techniques de gestion de l’eau (MOTGE), au ministère libanais de l’Energie et de l’eau.

D’après M. Jaber, ce n’est pas la quantité de pluie qui change, mais la période à laquelle elle tombe : « Il tombe la même quantité d’eau, mais en un temps plus court, ce qui empêche l’infiltration dans le sol. L’eau coule en surface et se jette dans l’océan, sans avoir été exploitée. Sur son chemin, elle provoque l’érosion du sol, des glissements de terrain et des inondations soudaines. A long terme, ces phénomènes aboutissent à la désertification ».

M. Hmaidan, d’IndyACT, affirme que ces changements météorologiques pourraient conduire le pays au désastre : « Les seules ressources naturelles du Liban sont son climat agréable, ses forêts et son eau. L’économie du pays repose sur le tourisme, qui dépend de ces ressources. Si elles disparaissent, c’en est fini de l’économie libanaise ». Lire le reste de cette entrée »

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Le Liban en voie de désertification

Posted by jeunempl sur août 3, 2009

René Naba

incendie - feux foretL’été est habituellement chaud au Liban non seulement en raison de son ensoleillement méditerranéen, mais aussi et surtout du fait de son contexte politique particulier. Il a tendance depuis peu à devenir brûlant pour la population non seulement au niveau climatique, mais également au niveau écologique.

M. Saad Hariri a été pressenti depuis six semaines pour former le nouveau gouvernement consécutif à sa victoire électorale, mais le chef de la majorité parlementaire pro-occidentale parait soucieux de prendre son temps, prenant exemple sur son prédécesseur, Fouad Siniora, qui avait mis, en 2008, 52 jours pour former son gouvernement. Si rien ne presse sur le plan politique, il n’en va pas de même sur le plan écologique.

Depuis près d’une décennie, tel un rituel, des dizaines d’incendies se déclarent au Liban avec le lancement de la saison d’été, sinistrant davantage un pays déjà affligé des stigmates de la guerre, dans l’indifférence quasi-générale des pouvoirs publics. Le légendaire pays des Cèdres tant célébré par la Bible serait frappé de désertification, aussi surprenant que cela puisse paraître. Les organisations écologiques libanaises (1) estiment même que la côte d’alerte a d’ores et déjà été atteinte et si la situation venait à persister, le Liban aura entièrement perdu ses forêts d’ici 15 à 20 ans. Selon leurs estimations, 35 pour cent du territoire national était couvert de forêts en 1965, contre 13 pour cent en 2007, soit une perte de près des deux tiers de la zone forestière en 42 ans

Les forêts du Liban sont essentiellement des forêts de chêne et de pin. Et l’on y recense d’autres conifères notamment le cèdre. La carte des modes d’occupation des sols du Liban réalisée en 2001 indique que le chêne représente 55% du couvert forestier, suivi du pin (12%), du genévrier (9%) et du cèdre Lire le reste de cette entrée »

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Des ONG s’interrogent sur le rôle des pays arabes dans les négociations sur le changement climatique

Posted by jeunempl sur juin 25, 2009

(L’Orient le Jour – Suzanne Baaklini)

ecotourisme_libanLe monde entier se débat pour faire face à l’inévitable changement climatique, se préparant pour l’échéance de Copenhague, fin 2009. Entre-temps, que fait le monde arabe ? Pas grand-chose. Des ONG arabes se sont réunies la semaine dernière à Beyrouth pour discuter du rôle de la société civile dans cette partie du monde.

« Auparavant, les scientifiques devenaient alarmistes à la lumière de la perspective d’une hausse de 2° de la température de la Terre. Les dernières études effectuées sur le sujet montrent qu’on doit s’attendre à des conséquences catastrophiques à partir d’une hausse de 1,5°. » Ces propos de Waël Hmaïdane, directeur exécutif de l’association IndyAct (Ligue des militants indépendants), sont alarmistes, à l’instar de tout ce qui se dit actuellement dans le monde dans la perspective du sommet de Copenhague (organisé dans le cadre de la Convention des Nations unies sur le changement climatique, UNFCC). Cette réunion mondiale est souvent vue comme l’une des dernières chances pour l’humanité de prendre les mesures qui s’imposent pour limiter les effets du changement climatique et décider des méthodes d’adaptation, a-t-il précisé.

Cette intervention de M. Hmaïdane a eu lieu dans le cadre d’une réunion organisée par le Réseau arabe d’ONG pour le développement (ANND). L’ANND rassemble des organisations de quelque douze pays arabes. Ayant son siège à Beyrouth, il s’intéresse à tout ce qui touche au développement économique des pays arabes et élabore des stratégies d’appui à la société civile. Dans ce cadre, il ne pouvait que s’intéresser au changement climatique et à son impact sur les sociétés de la région. Il voulait donc, par cette réunion, approfondir la question de savoir quel devrait être le rôle de ces ONG dans la propagation des informations sur ce phénomène mondial et dans le lobbying auprès de leurs gouvernements pour une participation plus active aux négociations mondiales.

Au cours de cette réunion, la principale intervention, celle de M. Hmaïdane, a porté sur les prévisions de plus en plus sombres concernant le changement climatique. « Il y a toujours un point de non-retour, au-delà duquel les choses basculent sans aucun contrôle, dit-il. Aujourd’hui, les scientifiques ne peuvent être sûrs du moment où nous atteindrons ce point-là. »

Que se passe-t-il aux niveaux local et régional ? M. Hmaïdane a rappelé que le ministère de l’Environnement a adressé une note sur la situation libanaise à l’ONU, sans qu’aucune réelle mesure ne soit prise pour s’engager effectivement dans le processus de négociations. En outre, à un niveau régional, M. Hmaïdane a pointé du doigt les pays pétroliers en général, l’Arabie saoudite en particulier, qui, selon lui, entravent une prise de position commune des pays de la région. Ce point soulevé par l’écologiste a suscité un vif débat, d’aucuns considérant que ce qui empêche des prises de position plus énergiques pour la lutte contre le changement climatique dans le monde dépasse de loin le contexte de l’Arabie saoudite ou d’autres pays de la région.

En bref, les constatations principales de cette réunion portent sur le fait que le degré d’éveil des populations arabes, et le degré d’engagement des ONG et des gouvernements de la région restent également insuffisants. IndyAct est sur le point de préparer un plan d’action dans une tentative d’uniformiser l’action des ONG arabes sur ce plan.

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