La branche d’Information des FSI, département illégal au sein des Forces de Sécurité Intérieure, a lancé un assaut au sein du ministère des Télécommunications pour l’empêcher de faire son travail, c’est-à-dire rétablir l’autorité de l’état. Cette véritable milice du clan Hariri a ainsi empêché les employés du ministère de venir travailler (voir explications ci-dessous), sur ordre du chef des FSI… Achraf Rifi. Rifi est un fidèle de Hariri pour lequel il protège l’entièreté de son système de corruption.
Mais comment en est-on arrivé là?
En 2007, la Chine offre au Liban un équipement complet de réseau mobile, un package complet capable d’opérer comme une 3ème société de télécom au Liban. Le réseau fut installé dans le désormais fameux bâtiment (au 2ème étage) et était supposé rester non opérationnel jusqu’à ce que le gouvernement lui donne le permis d’opérer en tant que 3ème fournisseur de services de téléphone mobile, à côté d’Alfa et MTC.
V-Les Etats-Unis, une justice «à la carte», la France, une suspicion légitime
La justice pénale internationale, dont l’avènement avait été salué comme annonciateur d’une ère nouvelle est, ainsi, d’emblée, obérée par sa sélectivité et ses immunités, en un mot par sa partialité. Les Etats-Unis, un des tortionnaires majeurs de l’époque contemporaine, le maître d’œuvre des tortures de la base américaine de Guantanamo (Cuba), de Bagram (Afghanistan) et d’Abou Ghraib (Irak), de même qu’Israël, considéré par une fraction importante de l’opinion publique mondiale comme «l’Etat voyou N°1» de la scène internationale, n’ont pas souscrit au traité fondateur de la Cour pénale internationale. Ils disposent de ce fait d’un privilège de juridiction qui leur confère une sorte d’immunité régalienne les plaçant à l’abri des poursuites, héritage de l’ancien «régime des capitulations» de l’empire ottomane.
«Depuis Nuremberg, les Etats-Unis ont toujours prôné et construit une justice « à la carte ». Le propos d’une grande limpidité ne provient pas d’un pourfendeur aigri de l’Imperium américain, mû, selon l’expression consacrée, par un «antiaméricanisme primaire», mais d’un journaliste du quotidien français le Monde, quotidien de référence s’il en est.
Analysant «La nouvelle victoire américaine à propos de la Cour Pénale Internationale», à la suite de l’adoption de la définition juridique du «crime d’agression», en complément aux crimes de génocide et crimes contre l’humanité, Stéphanie Maupas soutient «Que ce soit pour les crimes nazis, japonais, rwandais ou yougoslaves, Washington est toujours parvenu à imposer sa liste de Lire le reste de cette entrée »