Posted by jeunempl sur décembre 7, 2010
Le Commerce du Levant
Le ministère de l’Agriculture et l’Armée libanaise ont lancé lundi une campagne de lutte contre la propagation de la chenille processionnaire, qui s’attaque aux pins.
La chenille est aussi à l’origine d’allergies pour ceux qui habitent à proximité des pinèdes.
Quelque 3500 litres de pesticide biologique, à base d’une bactérie, le bacillus, un pathogène pour les insectes nuisibles en agriculture, seront dispersés sur plus de 1000 hectares de forêts grâce aux hélicoptères de l’Armée libanaise.
Le coup d’envoi de la campagne a été donné à partir de la base aérienne de Beyrouth, en présence du ministre de l’Agriculture, Hussein Hajj Hassan, et du représentant du Commandant en chef de l’Armée Jean Kahwaji.
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Posted in Culture & Société, Géneral | Tagué: Agriculture, armée, Armée libanaise, bacillus, bactérie, campagne, chenille, chenille processionnaire, Général Jean Kahwaji, Hajj Hassan, Hussein Hajj Hassan, insectes, Jean Kahwaji, Liban, Ministre, pathogène, pinèdes, pins, processionnaire | Leave a Comment »
Posted by jeunempl sur mai 28, 2009
MPLBelgique.org
Programme complet du Courant Patriotique Libre
Chapitre 3 – Environnement, gestion des ressources naturelles et aménagement du territoire
Diagnostic
A. Le patrimoine naturel, les forêts et les sols
1. Un patrimoine naturel détruit par un mitage urbain incontrôlé, par des carrières, par des incendies, par des décharges sauvages et par des travaux d’infrastructure. Seulement 10% du territoire bénéficie de plans d’urbanisme qui réglementent la construction.
2. Perte de forêts due à l’expansion urbaine, aux feux de forêts d’origine inconnue ou criminelle, à un excès de pâturage et à l’abattage incontrôlé d’arbres pour le chauffage domestique des populations les plus défavorisées et pour la fabrication de charbon. Les conséquences en sont une désertification qui menace 60% du territoire libanais ainsi que l’érosion des sols qui ne retiennent plus les eaux de pluie. La conséquence de cette érosion est la perte de terres agricoles et l’écoulement accéléré des eaux de pluie vers la mer.
3. Les sols sont dégradés par les eaux d’irrigation qui, le long de la côte, sont souvent polluées, et même salinisées, ainsi que par les intrants agricoles chimiques, d’où une baisse de leur productivité.
B. Les eaux de surface et les eaux souterraines
1. Pertes élevées dans le réseau de distribution.
2. Contamination de l’eau potable à l’intérieur du réseau de distribution.
3. Consommation excessive et non régulée d’où un pompage excessif des nappes phréatiques côtières qui provoque la pénétration de l’eau de mer dans ces nappes et leur salinisation.
4. Pas de stations d’épuration des eaux usées dans la plupart des localités du pays et, quand elles existent, elles ne fonctionnent pas ou ne sont pas efficaces. Les eaux usées sont rejetées dans les vallées, dans les nappes phréatiques, dans la mer.
5. Pollution des eaux de surface et des eaux souterraines par les eaux usées, les lixiviats des décharges de déchets solides, les hydrocarbures qui s’échappent des réservoirs souterrains, les huiles de vidange, les engrais chimiques, etc. Impact sur la santé, sur les coûts de traitement, sur la valeur récréative de l’eau et sur le tourisme, sur l’exportabilité des produits agricoles et sur les rendements agricoles.
C. L’air
1. Pollution de l’air en milieu urbain et dans la périphérie des zones industrielles au-delà des standards locaux et internationaux et affectant directement la santé publique (166 microgr/m3 de particules suspendues à Beyrouth alors que les standards de l’OMS indiquent un maximum recommandé de 90 et les standards libanais 120) : le trafic automobile est intense et congestionné en l’absence de transports publics, de nombreux véhicules polluants circulent en infraction avec les règlements, de nombreuses installations industrielles échappent à des contrôles sérieux, les groupes électrogènes ne sont pas contrôlés, etc.
2. Pertes de PIB dus à la pollution de l’air générée par les transports (0,4% de PIB estimés perdus à cause des particules suspendues et 0,2% de PIB perdus à cause du plomb qui provoquent maladies respiratoires et décès prématurés).
D. Le littoral et la zone côtière
1. Forte pression urbaine.
2. Privatisation progressive et tacite.
3. Changement de la structure de la ligne de côte : polders et marinas privées qui génère une érosion accélérée, d’où une perte de terres agricoles.
E. La flore
1. 206 espèces classées comme menacées sur un total de 2.600, soit 8% d’entre elles.
2. L’expansion urbaine menace couramment 120 des 206 espèces, soit 60% d’entre elles.
3. La cueillette sauvage menace 20 variétés parmi lesquelles des variétés qui possèdent une importance économique comme le thym, la sauge et des plantes ornementales qui sont cueillies en toute liberté.
4. 15 espèces endémiques sur 92 sont menacées, soit 16% d’entre elles.
F. La faune
1. 17 variétés de mammifères sur les 52 variétés répertoriées sont devenues rares, 4 sont proches de l’extinction, 4 sont grandement diminuées et 13 sont vulnérables.
2. Les mammifères marins ont presque complètement disparu de la côte et des eaux libanaises, notamment les Lire le reste de cette entrée »
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Posted in Actualité Tayyar-CPL, Géneral | Tagué: actions, Agriculture, Air, aménagement, arboriculture, électoral, émission, biodiversité, Côte, charbon, chasse, chenille processionnaire, chimique, Courant Patriotique Libre, CPL, décharges, déchets, diagnostics, durable, EAU, Elections, engrais, Environnement, faune, flore, Forêt, Gaz, hydrocarbures, irrigation, législatives, Liban, littoral, lixiviats, migrateurs, Montagne, nappes phréatiques, norme, objectifs, oiseaux, particules, Patrimoine, Politique, Pollution, programme, ressources, ressources naturelles, santé publique, SDATL, sol, souterrain, surface, Territoire, urbain | Leave a Comment »