Le ministre sortant des travaux publics Ghazi Aridi a rencontré mercredi une délégation française présidée par l’expert en infrastructure dans la région du bassin méditerranéen M. Frederic Ottavi.
Ensemble, ils ont discuté du dossier du transport public et des moyens adéquats pour mettre en oeuvre les chemins de fer et faciliter le commerce dans la région.
Le chemin de fer Libanais est extrêmement riche d’histoire et aussi un des plus beau du monde. Contrairement à ce que l’on croit, ce n’est pas la guerre qui a arrêter les trains au Liban mais bel et certains intérêts économiques de court terme.
« le 1er octobre 1991, le « Train de la Paix » s’élance entre Beyrouth et Jbeil, grâce à la motivation et l’enthousiasme des cheminots qui ont relevé le défi de remettre en l’état la voie ferrée avec le peu de moyens dont ils disposaient (…) quelques années après, la voie ferrée est à nouveau coupée en raison de travaux routiers. Depuis 1995, plus aucun train n’a roulé au Liban, malgré l’étude réalisée par Sofrerail, bureau d’études français et filiale de la SNCF, pour la réhabilitation de la ligne côtière Tripoli-Tyr,” indique la Section Libanaise de l’Association Française des Amis des Chemins de fer, l’AFAC LIBAN qui milite pour chemins de fer pour des raisons de patrimoines mais aussi de développement économique.