Le Centre libanais pour la conservation de l’énergie (LCEC) a indiqué que huit banques commerciales libanaises ont accordé 3.557 prêts subventionnés en 2011 d’un montant total de 5,3 millions de dollars pour l’installation de chauffe-eau à l’énergie solaire.
Ces prêts font partie d’un programme pour la conservation de l’environnement lancé en 2010 par la Banque du Liban (BDL) et le ministère de l’Energie et de l’Eau.
Selon le LCEC, le marché des chauffe-eau à l’énergie solaire au Liban a atteint 18,1 millions de dollars en 2011 et a contribué à la réduction de 18.390 tonnes de CO2 dans l’atmosphère.
Sachant que la conversion de l’eau et du soleil en énergie renouvelable est rentable, efficace et économique, le gouvernement libanais a récemment adapté sa politique, promouvant l’utilisation d’énergie renouvelable dans les hopitaux publics.
En 2010, les systèmes de chauffe-eau solaires furent installés à l’hopital public de Saïda (Sidon). Cette mesure prise par le gouvernement devait permettre de réduire la facture diesel de moitié selon une publication élaborée par le centre libanais pour la conservation de l’énergie (LCECP).
Un an plus tard, CEDRO annonçait l’installation de tels systèmes dans 5 hôpitaux publics:
– à Ehden (500 litres)
– à Sibline (12.000 litres)
– à Tripoli (12.000 litres)
– à Sir Donnieh (2.000 litres)
– au Kesrouan (6.000 litres)
CEDRO est un projet favorisant l’efficience énergétique et les énergies renouvelables, géré par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en collaboration avec le ministère de l’Energie et de l’Eau, le ministère des Finances et le Conseil de Développement et de la Reconstruction (CDR). Le projet est financé par Lire le reste de cette entrée »
En 2009, le Liban s’était engagé, lors du sommet de Copenhague, à produire 12 % de son énergie à partir de sources renouvelables, d’ici à 2020. Aujourd’hui, où en est-on ? Le pays a-t-il les moyens d’atteindre cet objectif ? Ministres compétents et experts ont fait le point hier lors d’une conférence sur ce thème organisée par le Parti libanais pour l’environnement.
Le Parti libanais pour l’environnement a organisé hier, en collaboration avec la fondation Friedrich-Ebert-Stiftung, une rencontre sur le thème des énergies renouvelables à Beyrouth, en présence du ministre de l’Environnement, Nazem el-Khoury, du ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Gebran Bassil, du président de la fondation allemande, Samir Farah, et du directeur du programme sur l’énergie et l’environnement au sein du PNUD, Edgar Chéhab. En 2009, le Liban s’était engagé au sommet de Copenhague à produire 12 % de sa capacité énergétique à partir de sources renouvelables en 2020. Un an et demi plus tard, le pays est-il prêt à tenir cet engagement ?
Pour Habib Maalouf, président du Parti libanais pour l’environnement, « le Liban est doté d’un potentiel énergétique naturel extrêmement riche qui lui permet non seulement d’atteindre l’objectif des 12 %, mais de produire 50 % de son énergie à partir de sources renouvelables, compte tenu de la richesse hydraulique et solaire du pays ». Le pays du Cèdre est en effet doté d’un potentiel éolien et hydraulique estimé respectivement à Lire le reste de cette entrée »
Le ministre sortant de l’Environnement, Mohammad Rahhal et l’Ambassadeur italien Giuseppe Morabito ont lancé jeudi un plan de développement de l’énergie renouvelable au Liban financé par le gouvernement italien.
Le plan vise à la mise en place de 900 chauffe-eau solaires d’une valeur de 775.000 euros, dans les institutions publiques de sorte à limiter la demande en électricité et assurer de l’eau chaude à plus de 5.000 personnes.
Cette initiative permettra d’économiser près de 650 mégawatts (Note du MPLBelgique.org: cette valeur est probablement une erreur de rédaction).
Les chauffe-eau seront installés dans 57 établissements dont l’hôpital public de Baalbeck, la prison de Tripoli pour hommes et femmes, la prison de Baabda pour femmes, la prison de Zahle pour femmes et 33 établissements pour la Croix Rouge libanaise et plusieurs orphelinats dans les différentes régions du pays.
Le ministre de l’Energie et de l’Eau, Gébran Bassil, a présenté mardi un plan national d’efficacité énergétique, faisant du Liban le premier pays arabe à se doter d’un tel plan. L’efficacité énergétique consiste à maîtriser et réduire les consommations d’énergies, en agissant aussi bien sur le plan technique que comportemental.
Le plan doit encore être approuvé par le Conseil des ministres, mais s’il est intégralement mis en œuvre, il permettra de réduire la demande d’énergie de 5% d’ici cinq ans, avec une moyenne de 1% par an, et d’assurer 12% de la production du pays à partir d’énergies renouvelables d’ici à 2020, a indiqué Bassil.
Le plan présenté par le ministre repose sur quatorze initiatives clés :
– La mise en place d’un cadre législatif relatif à l’efficacité énergétique et la création d’un office public pour l’efficacité énergétique.
– Le remplacement des Lire le reste de cette entrée »
Le ministère de l’Energie et de l’Eau a annoncé lundi le lancement d’un programme de financement subventionné des chauffe-eau solaire, à partir du 29 novembre.
Les Libanais pourront ainsi obtenir un crédit à 0% sur cinq ans pour financer l’achat d’un chauffe eau solaire, auprès de n’importe quelle banque locale. De plus, les 7750 premiers acheteurs profiteront d’une prime à l’achat de 200 dollars, qui sera déduite des dernières mensualités.
La subvention des taux d’intérêt est financée par un don de l’Union Européenne d’une part, et par la Banque du Liban à travers une baisse des réserves obligatoires d’autre part, a expliqué au Commerce du Levant le directeur du Centre libanais pour la conservation de l’énergie, Pierre Khoury.
Quant à la prime à l’achat, elle est financée par le Trésor à hauteur de plus de 1,5 million de dollars grâce à l’enveloppe qui était prévue pour la subvention du mazout en 2009, a-t-il ajouté.
Selon une étude du Centre libanais pour la conservation de l’énergie, un foyer libanais qui utilise un chauffe-eau électrique dépense en moyenne 26 dollars par mois pour le chauffage de l’eau. En achetant un chauffe eau solaire à 1000 dollars, dans le cadre du plan proposé par le ministère de l’Energie, l’utilisateur Lire le reste de cette entrée »
Au cours de l’annonce, hier, de la tenue du « Forum de l’énergie de Beyrouth », qui sera inauguré le 30 septembre, le ministre Gebran Bassil a détaillé le plan directeur pour la conservation de l’énergie, qui sera « bientôt » soumis au Conseil des ministres. La première phase, d’un coût total de 9 millions de dollars, devrait permettre au Trésor d’économiser quelque 100 millions de dollars.
Les avantages du recours aux énergies renouvelables et l’optimisation de la consommation électrique ont été au centre d’un déjeuner organisé hier par le ministère de l’Énergie et des Ressources hydrauliques en l’honneur de la presse ; déjeuner auquel ont pris part, outre le ministre Gebran Bassil, plusieurs experts, journalistes et représentants de la société civile.
Cette initiative a été l’occasion de mettre l’accent sur l’impact positif – sur le double plan environnemental et économique – de l’intégration des sources d’énergie « vertes » dans la production électrique et d’annoncer, en parallèle, le lancement d’un plan directeur visant à conserver l’énergie et à réduire la facture pétrolière du Liban, qui s’élève à l’heure actuelle à 13 % du PIB.
La stratégie, élaborée par le ministère en collaboration avec le Centre libanais pour la conservation de l’énergie (LCECP), porte notamment sur un usage accru des énergies alternatives et une rationalisation de la consommation électrique des ménages et des entreprises. L’objectif est d’atteindre Lire le reste de cette entrée »
Dadayan pour l’exemption des exportations de l’impôt sur le revenu
Le ministre de l’Industrie Abraham Dadayan a reçu hier une délégation de l’Association des industriels libanais (AIL) avec laquelle il a examiné les moyens de renforcer les exportations des produits libanais. Le ministre de l’Industrie a notamment discuté avec ses hôtes de la possibilité d’exempter les exportations libanaises de l’impôt sur le revenu, indiquant que le Conseil des ministres a prévu d’inclure cette mesure dans le budget de 2011. Parallèlement, le président de l’AIL Nehmat Frem a tenu à souligner durant la rencontre que l’industrie libanaise a enregistré une croissance de 20 %, et ce malgré les difficultés rencontrées par ce secteur.
Tirage au sort pour des chauffe-eau solaires
Le ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques Gebran Bassil a indiqué hier que les abonnés au réseau électrique à hauteur de 15 ampères ou ceux qui ont augmenté leur ampérage à 15 ampères depuis l’entrée en vigueur de la réduction sur les tarifs pourront être les gagnants de chauffe-eau solaires. Le nom des lauréats sera tiré au sort bientôt. Le ministère de l’Énergie a ainsi demandé aux abonnés concernés de vérifier l’existence de leur nom sur la liste élaborée à cette fin, en consultant le site officiel : http://www.edl.gov.lb .
Le ministère a prié toutes les personnes dont le nom ne figure pas sur cette liste de l’avertir par écrit.
Depuis la naissance du nouveau gouvernement libanais au mois de novembre 2009, Gebran Bassil, cadre du Courant Patriotique Libre, est le ministre libanais de l’énergie et de l’eau.
Très vite, il se lance un défi: rétablir l’électricité 24h/24 au pays des Cèdres… service auquel les Libanais n’ont plus droit depuis la guerre civile. Au sortir de la guerre, la corruption a gangréné le secteur de l’électricité et de l’eau, favorisant les réseaux parallèles d’approvisionnement. Ce système permettait aux politiques de garder la mainmise sur la population en monnayant leur service par des votes aux élections. En s’attaquant à ce dossier de plein fouet, c’est cet engrenage de la corruption que cherche à rouiller le jeune ministre.
Le MPLBelgique.org vous propose une page résumant les actions du ministre Gebran Bassil dans son défi de réformer le secteur de l’électricité et de l’eau au Liban. Déjà plusieurs actions ont été entreprises et le besoin d’une page les résumant se fait de plus en plus pressant afin de suivre le rythme de ce ministre décidément dynamique.
L’ensoleillement annuel du Liban permettrait de produire entre 2 et 6 kilowatts-heure d’électricité au mètre carré (kWh/m2).
Suivant la tendance mondiale, le Liban s’est fixé un défi d’ici 2020:
faire passer la part des énergies renouvelables de 1 à 12% sur sa facture énergétique.
95% d’énergie fossile, 4% d’énergie hydraulique et 1% d’énergie renouvelable. C’est ainsi que se répartit aujourd’hui la production électrique du Liban. Cette toute petite proportion d’énergie renouvelable dépend principalement du secteur privé avec des panneaux solaires ou des éoliennes destinés à économiser un peu de l’électricité fournie par l’Etat, ou à combler ses lacunes.
Le Liban s’est donc lancé un défi de taille: 12% d’énergies renouvelables d’ici 2020, un objectif fixé en annexe à la dernière déclaration ministérielle. Une première. Le pourcentage envisagé peut paraître utopique, compte tenu des difficultés dans lesquelles patauge le secteur électrique au Liban. Un avis que Pierre Khoury, directeur général du Centre libanais pour la conservation de l’énergie (LCEC), ne partage pas. Il considère ce pourcentage modeste et insiste même sur la nécessité de viser les 20%.
Mais comment y parvenir? Le LCEC y travaille avec détermination. Fruit d’une initiative du ministère de l’Energie et de l’Eau et du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), il s’est Lire le reste de cette entrée »