Le 13 mai 2012, la sûreté générale libanaise a arrêté le jeune homme Chadi Mawlawi à Tripoli. Elle le soupçonnait d’appartenir à une organisation extrémiste islamique, pratiquant la contrebande d’armes vers la Syrie. Son arrestation fut fondée sur les informations fournies par une superpuissance occidentale qui estimait que le terrorisme et l’athéisme ont atteint une ampleur qui ne peut plus être contrôlée. Les islamistes ont enflammé Tripoli, la capitale du Nord, et transformé les événements en un conflit entre sunnites et alaouites – entre les deux régions troublées de Bab El Tebbaneh et Jabal Mohsen.
L’arrestation d’un suspect par les autorités libanaises, qui a enflammé la sédition dans une zone pleine, est fondée sur la même logique qui fait de la capture de deux soldats à la frontière une cause pour déclencher une guerre globale contre le Liban, comme en 2006. Tout le monde tremblait et c’était un microcosme de la guerre qui a fait resurgir à l’esprit les événements de « Naher Al Bared ».
Lors des événements qui ont eu lieu à Tripoli, un soldat a été tué, mais personne n’a bloqué les routes en son nom, personne n’a brûlé des pneus et personne ne s’est révolté contre cela comme ils l’ont fait quand Mawlawi a été arrêté. Cet incident a été précédé par des menaces en provenance des pays du Golfe, en plus des Lire le reste de cette entrée »