Avec quelque 600 000 réfugiés syriens enregistrés auprès du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et plus d’un million estimé vivre au Liban, la situation sociale devient de plus en plus critique.
D’autant que le flot de réfugiés est en constante progression : si on en croit les projections du HCR, les réfugiés représenteront l’équivalent d’un quart de la population libanaise à la fin de 2014.
Sans surprise, cette pression démographique a un impact sur le tissu économique et social du pays. C’est dû moins l’une des principales conclusions du rapport, publié en juin dernier, par la Commission économique et sociale d’Asie de l’Ouest de l’ONU (CESAO).
Selon l’enquête, 71% des réfugiés syriens, présents au Liban, vivent en dessous du seuil de pauvreté et ne survivent que grâce aux aides des organisations humanitaires.
Si les dépenses de l’Etat libanais n’ont donc pas augmenté de manière directe avec la gestion des réfugiés, le conflit pèse cependant, de manière indirecte, sur son budget.
À titre d’exemple, le nombre d’écoliers syriens (450.000) devrait dépasser celui des élèves libanais (350.000) à la prochaine Lire le reste de cette entrée »