La victime s’appelait Abdallah Dadou.
Des représentants musulmans en Belgique ont mis en cause lundi soir le mouvement salafiste sunnite dans l’incendie criminel qui a visé une mosquée chiite de Bruxelles et tué son imam, asphyxié par les dégagements de fumée.
La vice-présidente de l’Exécutif des musulmans de Belgique, Isabelle Praile, elle-même chiite, a estimé que les témoignages recueillis à la mosquée pointaient du doigt une action des extrémistes salafistes.
« Le centre islamique Rida, qui est la plus importante mosquée chiite de Bruxelles, avait déjà dû être placée sous la protection de la police, voici quelques années » à la suite de menaces des salafistes, a dit Isabelle Praile.
La police a indiqué de son côté qu’il était « trop tôt » pour évoquer des pistes. Un autre responsable chiite, Azzedine Laghmich, travaillant dans la mosquée, a aussi affirmé que les slogans criés par l’agresseur ayant mis le feu à la mosquée pointaient en direction du mouvement salafiste anti-chiite. « C’est un salafiste, tous les témoignages des gens présents le montrent », a-t-il dit à l’AFP.
Selon lui, l’homme est entré dans l’édifice et y a mis le feu avec de l’essence avant d’essayer d’en sortir en criant des slogans salafistes liés au conflit en Syrie. Mais il a été bloqué par des passants et fidèles qui l’ont enfermé à l’intérieur de la mosquée qui prenait feu, avant qu’il ne soit arrêté par la police. Lire le reste de cette entrée »