Mouvement pour le Liban

Représentant le Courant Patriotique Libre en Belgique

Posts Tagged ‘Cèdre’

Amine Maalouf à l’Académie française : Le Liban immortalisé

Posted by jeunempl sur juin 27, 2012

L’Hebdo Magazine – Julien Abi-Ramia

«Un grand bonheur, un beau rituel, mais une cérémonie intimidante». Sur les boutons de son costume d’académicien, tout de vert orné, Amine Maalouf a tenu à border, à la place des traditionnels rameaux d’olivier, de tout petits cèdres. Cèdre que l’on retrouve aussi sur son crosse de son épée, aux côtés d’une Marianne parée. Sur l’envers, une sculpture représentant l’enlèvement d’Europe, princesse phénicienne, par le dieu Zeus déguisé en taureau. Sur la lame sont gravés d’un côté les prénoms de sa femme et de ses trois fils, de l’autre les premiers mots d’un poème composé par son père. Sous la Coupole, l’écrivain est accompagné de symboles forts. Tout ce qui fait son identité entre avec lui dans le cercle prestigieux des artisans de la francophonie. Longtemps considérée comme vieillissante et recroquevillée, l’Académie, depuis plusieurs années, se rajeunit et s’ouvre sur le monde. Elle accueille aujourd’hui l’ambassadeur le plus rayonnant d’un pays, le Liban, qui a donné tant d’adorateurs de la langue française. Comme Gebran Khalil Gebran, Amin Maalouf est élevé au rang de fierté nationale.

Intimiste et magistral

L’Académie a ses codes et ses traditions. L’une d’elles est le discours que prononce le nouvel entrant en hommage à son prédécesseur. Et au fauteuil 29, Amin Maalouf succède à l’anthropologue Claude Lévi-Strauss qui, lui-même, a succédé à Ernest Renan. A quelle plus belle lignée l’auteur du Rocher de Tanios, prix Goncourt en 1993, pouvait-il rêver? Comme parrains de son magistère, le Lire le reste de cette entrée »

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Antar, un seul être vous manque…

Posted by jeunempl sur juin 7, 2012

Fifa.com

Lorsque Roda Antar a foulé la pelouse du stade Hongkou de Shanghai le 28 avril dernier, à l’occasion du match entre son club de Shandong Luneng et Shanghai Shenhua, il était loin de se douter de la tournure dramatique que prendrait la fin de la rencontre, pour lui, pour son club et pour son pays. À la 76ème minute, il sautait pour disputer un ballon et retombait mal.

Bilan : inflammation des ligaments, six semaines d’arrêt, et un trait sur le début du dernier tour des qualifications de la zone Asie pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™.

Au Liban, la nouvelle a été accueillie avec stupeur. Il faut dire que l’impact d’Antar sur la sélection est indiscutable. Principal artisan de la surprise créée par le Pays du cèdre dans le troisième tour des qualifications, le joueur de 31 ans avait uniquement manqué deux rencontres face à la République de Corée et aux Emirats Arabes Unis. Deux matches qui s’étaient, comme par hasard, soldés par des défaites (0 – 6 et 2 – 4). Son club a également été incapable d’enregistrer la moindre victoire durant les quatre matches qu’il a manqués.

« On ne peut pas dire que mon absence est la cause des défaites. L’équipe perd parfois quand je suis là ! », lance-t-il modestement avant d’ajouter : « De la même manière, l’équipe sait gagner sans moi ». Reste que sans lui, la sélection libanaise a été incapable de l’emporter face au Qatar ce dimanche 3 juin, pour le coup d’envoi du quatrième tour. « Nous avons été à la hauteur face à une bonne équipe qatarie. La réussite offensive nous a fait défaut. J’espère que mes coéquipiers réussiront à battre l’Ouzbékistan et prouveront qu’ils peuvent gagner sans moi. »

« Irremplaçable »

En bon capitaine, et malgré sa blessure, Roda Antar se veut proche de ses coéquipiers. Il ne cesse de les soutenir, usant de sa longue expérience professionnelle acquise durant ses neuf saisons allemandes, d’Hambourg à Cologne en passant par Lire le reste de cette entrée »

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Tannourine : nature stupéfiante et vestiges religieux

Posted by jeunempl sur août 17, 2010

Diana Kalil – iloubnan.info

La réserve naturelle de Tannourine (Liban nord), située dans les hauteurs de Batroun, à 100 km de Beyrouth, a été intégrée dans les grandes réserves au Liban avec la loi du 24 février 1999. Elle est gérée par le coité de la réserve naturelle de la forêt des cèdres de Tannourine en coopération avec le Ministère de l’Environnement.

La réserve monte à une altitude allant de 1250 à 1870 m et offre une vue splendide : une immense cédraie de plusieurs hectares, comprenant 400 000 arbres, trois gouffres ainsi qu’une immense vallée archéologique. L’ensemble du site est sublimé par les montagnes et falaises environnantes. La forêt de Tannourine a vue sur le site de la vallée de Ain el-Raha.

La réserve de Tannourine constitue un véritable trésor pour les randonneurs. Celle-ci est en effet peuplée d’un paysage forestier incomparable : une flore aux mille couleurs dont trois cents espèces de plantes, ainsi qu’un un large éventail de tulipes et d’œillets ; la faune, quant à elle, comprend pour la plupart des prédateurs comme le loup, le renard, l’hyène. A cela s’ajoutent des oiseaux dont le chant ne peut qu’enchanter les promeneurs.

Les activités pouvant être pratiquées sur le site sont nombreuses : spéléologie, escalade, tir à l’arc, pistes pour VTT.
Pour les passionnés de fouilles, ce site inclut des ruines d’églises et des objets ayant appartenu aux moines ermites qui ont habité le lieu.
Attention à respecter certaines règles comme par exemple l’interdiction de la chasse.
Pour une petite faim, quelques restaurants traditionnels attendent touristes et visiteurs.

Cette réserve est à découvrir et à redécouvrir car chacun de ses moindres recoins est un véritable havre de paix.

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Ibrahim El Ali dans l’émission « C’est pas du Vent » : On travaille à restaurer les forêts primaires

Posted by jeunempl sur juin 28, 2010

Libnanews – RFI

Le 28 avril dernier, RFI consacrait la deuxième partie de son émission environnementale « C’est pas du Vent » au Liban. Son invité du jour n’était autre que le célèbre écologiste libanais Ibrahim El Ali. A ses côtés, plusieurs spécialistes le soutiennent et profitent de l’émission pour expliquer les problèmes qui touchent l’environnement au Liban, mais aussi les solutions qui les accompagnent. Libnanews vous propose une retranscription de cette émission radio instructive.

Dominique Desaunay: Bienvenue à tous dans cette 2ème partie de « C’est pas du Vent » en compagnie d’Ibrahim El Ali, président de Mawassem Khair qui veut dire Moissons de la Bienfaisance en français, et dont la mission est de faire découvrir et de sauvegarder la biodiversité et la richesse de la nature au Liban.
Alors, c’est un petit souvenir du Liban que j’allais visiter sur les petits marchés. Je n’en reviens pas, ils ont des porte-voix pour haranguer la foule et vendre leurs fruits et légumes, et autres chouchous.
Ibrahim El Ali, le pape a un jour déclaré; « Le Liban, c’est plus qu’un pays, c’est un message ». Et pour vous donc, réussir une politique de protection de l’environnement au Liban, c’est du même coup transmettre ce message à l’ensemble de la planète?

Ibrahim El Ali: Tout à fait, c’est exactement ça. On voit bien par exemple que les télévisions arabes sont très très développées dans l’espace médiatique. Et pourtant, tout est focalisé par rapport au Liban. Le Liban est un véritable prisme. Déjà dans l’histoire du Liban, ça a été à travers les Phéniciens, à travers le prisme de la civilisation de la Méditerranée, la construction de tous les ports. Le Liban a véhiculé toutes ces graines qu’on a retrouvées et ça crée un espace méditerranéen dans la faune végétale. Et il y a véritablement un message. Ce n’est pas seulement son espace géopolitique ou géostratégique, c’est également la richesse de son eau, des plantes, de son littoral, de sa population.

Dominique Desaunay:
Votre ONG Mawassem Khair a commencé son action en participant au désamorçage de plus de 4000 bombes au Liban-Sud ainsi qu’à la lutte contre les incendies. Mais au-delà de ces actions de terrain, vous pensiez déjà au reboisement de la région?

Ibrahim El Ali:
Je pense au reboisement de la région, surtout au reboisement de la forêt primaire. On a maintenant de plus en plus de forêt de pins qui se mettent en place. Le pin se développe rapidement mais ça tue la Lire le reste de cette entrée »

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Eten en Drinken in Libanon

Posted by jeunempl sur juin 17, 2010

De Standaard

Libanese keuken

Mezze. Dat is het woord dat je moet onthouden wanneer je Libanees gaat eten. Vergelijk het een beetje met de tapa’s in de Spaanse keuken: minigerechtjes die op tafel gezet worden en waarvan iedereen wat neemt. Prikken met een vork of met een stuk brood, al heeft Libanees brood eerder de vorm van dunne pannenkoeken. Mezze eten is een groepsgebeuren. Je hebt er warme en koude, op basis van vlees en van vis, en vegetarische. Klassiekers zijn hummus (een gladde mousse van kikkererwten), baba ghanoush (auberginepuree) en tabouleh (een peterselieslaatje). Maar onthoud ook fattoush (een slaatje met broodkorstjes), gegrilde haloumikaas, soujouk-worstjes, falafel (kikkererwtenkroketjes), kibbeh (een vleesgerecht met lamsgehakt en bulgur) en met kaas gevulde bladerdeegpijpjes.

Belgen hebben nogal eens de neiging om mezze als voorgerecht te nemen en dan nog een hoofdgerecht te bestellen. Dat is niet altijd een goed plan. Om te beginnen is er het Walibi-effect: je wilt alles tegelijk, kiezen is lastig. Waardoor de honger natuurlijk weg is na het voorgerecht. Terwijl mezze net veel typischer en gevarieerder zijn dan de hoofdgerechten, en een leuke kennismaking met de rijkdom van de Libanese keuken. De hoofdgerechten zijn eerder eenvoudig, maar altijd karakteristiek gekruid. Vlees- en visgrillades zijn typisch, maar ook peulvruchten – vooral bonen en linzen die verwerkt worden in soepen en stoofschotels.

De drank is traditiegetrouw arak, een koud geserveerde alcohol die het liefst wordt aangelengd met flink wat water. ‘Dat is een traditie die nog van vroeger komt’, zegt jurylid Tony Nawar, ‘toen er meer dan nu rauw vlees op het menu stond. De alcohol moest eventuele bacteriën in het vlees doden. Pas de laatste jaren, nu expats naar eigen land terugkeren, zie je jonge wijnhuizen opduiken, en daar zitten er echt wel goeie tussen. Onthoud bijvoorbeeld chateaux als Musar, Kefraia, Ka, Fakra, Clos St.-Thomas of Domaine Wardy. Al kun je ze in België niet altijd gemakkelijk krijgen, en als dat wel het geval is zijn ze door de importrechten vaak erg duur.’ Lire le reste de cette entrée »

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Yara Lapidus dévoile le clip du single « Le cèdre »

Posted by jeunempl sur mars 6, 2010

El Nashra

Yara Lapidus était invitée jeudi dernier par l’Ambassadeur du Liban en France, Boutros Assaker, à l’occasion du lancement de son clip « Le cèdre », dans les salons de la Villa Copernic, siège de l’Ambassade du Liban à Paris.

En juin dernier, Yara Lapidus a dévoilé son premier album, « Yara ». Un disque signé sur le label Monte-Carlo Records, et déjà porté en radios par un premier extrait, « Antès » (n°1 en Amérique latine), aujourd’hui rejoint par son successeur : « Le cèdre ».
A l’occasion du lancement de son nouveau clip, la chanteuse était invitée jeudi dernier par l’Ambassadeur du Liban en France, Boutros Assaker, dans les salons de la Villa Copernic, siège de l’Ambassade du Liban à Paris.
Concernant son premier opus, Patrick Poivre d’Arvor – après avoir écrit de nombreux ouvrages, et un recueil de poèmes, a signé « Mes poupées d’abord ». Le style de musique de la belle fille du couturier Ted Lapidus, oscille entre un mélange de pop et d’influences latinos orientales, sur des textes interprétés en plusieurs langues, qu’elle écrit dans leur grande majorité. Des accents d’Orient par ci, d’Occident et d’Amérique très latine par là… un album intemporel, où les cajons péruviens de Minino Garay se mêlent au violon sensible de Djamel Benyelles. La magie des arrangements de Florent Prabel qui réconcilie l’acoustique, l’électronique et l’Orient en filigrane.

Originaire du Liban (à l’instar de la chanteuse Hiripsimé) et plus connue comme styliste, la musique a toujours été, pour Yara, un refuge ; admirant plus que tout Césaria Evora, Dalida, Serge Gainsbourg ou La Callas.

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 »Jouzour Loubnan » plante 500 cèdres et genévriers à Ehmej

Posted by jeunempl sur octobre 27, 2009

El Nashra

Cedre - LibanL’ONG « Jouzour Loubnan » a planté hier 500 cèdres et genévriers de haute montagne (Lezzab) à Ehmej dans le cadre d’un accord de partenariat de 3 ans avec la municipalité de Ehmej.
25 jeunes volontaires se sont joints à cette campagne qui s’est déroulée en présence du Président de la Municipalité M. Nazih Abi Semaan et du Président de l’association M. Raoul Nehmé.
L’ONG en assurera l’arrosage, la maintenance et le gardiennage pendant au moins 2 à 3 ans afin d’en garantir la pérennité.
Deux campagnes de plantation sont également prévues la semaine prochaine, l’une à Chabrouh et l’autre à Ehmej. Pour s’y joindre, il suffit de consulter le groupe « Jouzour Loubnan » sur Facebook.

L’ONG « Jouzour Loubnan » (dont le nom signifie en arabe les racines du Liban), a pour mission le boisement dans des régions montagneuses et arides du Liban dans lesquelles le surpâturage, la déforestation, l’exploitation sauvage et le changement climatique accélèrent le processus de désertification et d’érosion des sols.
« Jouzour Loubnan » fonctionne grâce à des donations de sociétés libanaises et l’implication de nombreux volontaires.

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LIBAN: Les réserves d’eau menacées

Posted by dodzi sur août 17, 2009

IRIN

Lac Qaraoun

Le lac artificiel de Qaraoun, dans la vallée de la Bekaa, est l’un des deux seuls barrages du Liban

D’après Wael Hmaidan, directeur exécutif d’IndyACT, la Ligue des activistes indépendants, le Liban sera le premier pays du Moyen-Orient à être touché par le changement climatique. « La répartition des pluies a changé, la densité de la neige décroît et les feux de forêt se multiplient », a-t-il dit.

Les précipitations annuelles moyennes du Liban sont supérieures à 800 millions de mètres cubes (m3), et permettent le maintien de plus de 2 000 sources pendant la saison sèche, qui dure sept mois. De quoi rendre jaloux les pays voisins plus arides, comme l’Irak ou la Jordanie.

Mais la situation est en train de changer. « Il y a 20 ans, nous comptions sur 80-90 jours de pluie par an au Liban. Aujourd’hui nous prévoyons 70 jours de pluie », a indiqué Bassem Jaber, expert de l’eau du Projet de mise en place des outils techniques de gestion de l’eau (MOTGE), au ministère libanais de l’Energie et de l’eau.

D’après M. Jaber, ce n’est pas la quantité de pluie qui change, mais la période à laquelle elle tombe : « Il tombe la même quantité d’eau, mais en un temps plus court, ce qui empêche l’infiltration dans le sol. L’eau coule en surface et se jette dans l’océan, sans avoir été exploitée. Sur son chemin, elle provoque l’érosion du sol, des glissements de terrain et des inondations soudaines. A long terme, ces phénomènes aboutissent à la désertification ».

M. Hmaidan, d’IndyACT, affirme que ces changements météorologiques pourraient conduire le pays au désastre : « Les seules ressources naturelles du Liban sont son climat agréable, ses forêts et son eau. L’économie du pays repose sur le tourisme, qui dépend de ces ressources. Si elles disparaissent, c’en est fini de l’économie libanaise ». Lire le reste de cette entrée »

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Le Liban en voie de désertification

Posted by jeunempl sur août 3, 2009

René Naba

incendie - feux foretL’été est habituellement chaud au Liban non seulement en raison de son ensoleillement méditerranéen, mais aussi et surtout du fait de son contexte politique particulier. Il a tendance depuis peu à devenir brûlant pour la population non seulement au niveau climatique, mais également au niveau écologique.

M. Saad Hariri a été pressenti depuis six semaines pour former le nouveau gouvernement consécutif à sa victoire électorale, mais le chef de la majorité parlementaire pro-occidentale parait soucieux de prendre son temps, prenant exemple sur son prédécesseur, Fouad Siniora, qui avait mis, en 2008, 52 jours pour former son gouvernement. Si rien ne presse sur le plan politique, il n’en va pas de même sur le plan écologique.

Depuis près d’une décennie, tel un rituel, des dizaines d’incendies se déclarent au Liban avec le lancement de la saison d’été, sinistrant davantage un pays déjà affligé des stigmates de la guerre, dans l’indifférence quasi-générale des pouvoirs publics. Le légendaire pays des Cèdres tant célébré par la Bible serait frappé de désertification, aussi surprenant que cela puisse paraître. Les organisations écologiques libanaises (1) estiment même que la côte d’alerte a d’ores et déjà été atteinte et si la situation venait à persister, le Liban aura entièrement perdu ses forêts d’ici 15 à 20 ans. Selon leurs estimations, 35 pour cent du territoire national était couvert de forêts en 1965, contre 13 pour cent en 2007, soit une perte de près des deux tiers de la zone forestière en 42 ans

Les forêts du Liban sont essentiellement des forêts de chêne et de pin. Et l’on y recense d’autres conifères notamment le cèdre. La carte des modes d’occupation des sols du Liban réalisée en 2001 indique que le chêne représente 55% du couvert forestier, suivi du pin (12%), du genévrier (9%) et du cèdre Lire le reste de cette entrée »

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Le Liban que j’aime !

Posted by jeunempl sur juillet 25, 2009

Francois Couplan – Ibrahim el Ali – Blog

Voyage d’un ethnobotaniste au Liban : François Couplan

Attention, se rendre au Liban peut s’avérer dangereux ! Mais cette mise en garde n’est pas à prendre au sens où l’on pourrait l’entendre. Si la situation politique est toujours volatile dans la région, là ne réside pas le plus grave risque. À mon sens, c’est surtout l’addiction résultant d’un séjour, même bref, au pays des cèdres qui peut se montrer douloureuse… L’hospitalité, qui reste en Occident une notion très vague, est ici mise en pratique au quotidien. Les Libanais sont profondément heureux de faire découvrir à leurs hôtes leur pays et leurs traditions, et de partager avec eux des moments conviviaux pour le simple plaisir d’être ensemble.

La beauté de la contrée n’est pas l’un de ses moindres atouts. Le Liban est un pays de montagnes. Partant de la côte, l’altitude augmente rapidement le long les pentes des monts du Liban qui atteignent plus de 3000 m au nord de la chaîne. Les crêtes et les terrasses de cette façade maritime sont parsemées d’innombrables villages qui se développent anarchiquement. Mais la majorité de la population se concentre dans les villes de la côte : Trablous (Tripoli), Jbeil (Byblos), Saïda (Sidon), Sour (Tyr), et surtout la chaotique métropole de Beyrouth, sans doute la ville la plus animée du Proche-Orient.

À l’est de la première chaîne s’étale la vaste plaine de la Bekaa, cultivée depuis des millénaires, puisque cette région faisait partie du « croissant fertile » où naquit l’agriculture. Certaines des Graminées et des Légumineuses sauvages figurant parmi les premières plantes à avoir été Lire le reste de cette entrée »

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