Nadine Chalak – Les Hirondelles
Malgré la construction d’infrastructures routières, l’implantation d’arbres dans la région ou les opérations portes ouvertes, l’impact des cimenteries sur l’environnement reste difficile à évaluer.
Les polémiques autour des grandes cimenteries se multiplient. Pollution des eaux ou atmosphérique, paysages défigurés… La liste est longue pour ce domaine d’activité dont dépend pourtant une bonne part de l’activité économique du pays, avec le développement du secteur du bâtiment. Dans la région de Chekka, la société suisse Holcim fait partie du paysage depuis longtemps. Suivant la politique du groupe mondial, Holcim-Liban met en avant, dans sa communication d’entreprise, sa volonté d’être un acteur positif en terme de développement durable. Pourtant, dans les communes environnantes, la colère est parfois vive à l’égard du géant du ciment. Plusieurs militants écologistes, ayant requis l’anonymat, accusent cette société d’utiliser un type de petroleum coke, en guise de carburant (un dérivé du pétrole dont le taux en souffre maximum est fixé très strictement par l’Etat libanais), ne répondant pas aux normes en vigueur. Mais les activistes ne sont pas les seuls à faire entendre leur voix, les simples citoyens aussi, persuadés que le cimentier a brûlé durant plusieurs années des Lire le reste de cette entrée »