Les Libanais dominent le classement des personnalités arabes les plus influentes dans le monde

Le Commerce du Levant

Carlos Ghosn - PDG de Renault

Pas moins de 83 Libanais ou personnes d’origine libanaise figurent dans la liste des 500 personnalités arabes les plus influentes dans le monde, établi par la revue Arabian Business.

Les Libanais représentent ainsi près de 27% des personnes recensées, la part la plus importante en termes de nationalités dans le classement.

C’est Charles Elachi, directeur de Jet Propulsion Laboratory, une entité qui a chapeauté de nombreuses expéditions spatiales de la NASA, qui vient à la tête des Libanais les plus influents. Il occupe la septième position du classement.

Il est suivi d’Adib Domingos Jatene, médecin brésilien d’origine libanaise, connu notamment pour la mise en place d’une intervention chirurgicale cardiaque pédiatrique (9ème dans le classement général). Carlos Ghosn, lui, est le troisième libanais le plus influent (classé 14ème dans le monde arabe).

Les femmes libanaises les plus puissantes, selon ce classement, sont Nayla Hayek (86ème), vice-présidente du groupe Swatch, Leila el Solh, à la tête de l’Association Walid Ben Talal, classée 95ème, et Fairouz, classée 123ème.

Toutefois, seuls 27 sur les 500 arabes les plus influents vivent au Liban. Au niveau du lieu de résidence, le pays le mieux représenté est les Emirats Arabes Unis.

C’est le milliardaire arabe Walid Ben Talal qui occupe la tête du classement des personnalités les plus puissantes du monde arabe.

En classant ces mêmes personnalités en fonction de leur niveau de notoriété, Arabian Business aboutit à un autre résultat. Il s’avère que les plus puissants ne sont pas toujours les plus connus.

Ainsi, Nancy Ajram est la personnalité arabe la plus connue parmi les 500 les plus puissantes. Haifa Wehbé arrive en 3ème position, suivie d’Elie Saab en cinquième position, Mika en septième position et Fairouz en 9ème position.

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Carlos Ghosn De best betaalde topmanager van Japan is een Europeaan

De Standaard

Carlos Ghosn - Renault

Hij is klein van stuk, maar voor velen is hij een van de succesrijkste managers van het moment. In Libanon, zijn tweede vaderland, werd enkele jaren geleden nog gehoopt dat Carlos Ghosn voor het presidentschap zou gaan.

Op de algemene vergadering van de Japanse autoconstructeur Nissan bleek dinsdag dat gedelegeerd-bestuurder Carlos Ghosn 891 miljoen yen (8,1 miljoen euro) verdiende. Dat is minder dan de meeste van zijn collega’s in de sector – Alan Mulally verdient bij Ford bijna het dubbele – maar de in Brazilië geboren Fransman is wel de best betaalde topmanager bij een Japans bedrijf.

Wat Ghosn bij Nissan presteerde is dan ook buitengewoon, zeker in de context van het uiterst gesloten, traditioneel ingestelde Japanse bedrijfsleven. Vooral de snelheid waarmee hij Nissan weer rendabel maakte, dwong respect af. In Japan werd hij een nationale held. Er kwam zelfs een stripverhaal op de markt met Ghosn als hoofdpersonage.

Toen voorzitter Louis Schweitzer van Renault hem naar Tokio stuurde om daar orde op zaken te zetten bij het noodlijdende Nissan waarin het Franse automerk zonet een participatie van 44,4 procent had genomen, leek dat voor velen een zelfmoordopdracht.

Toen Renault Ghosn naar Japan stuurde, was Nissan al zeven jaar verlieslatend en stond het op de rand van het faillissement. Het gamma was verouderd, het bedrijf kampte met zware overcapaciteit door de feitelijke levenslange tewerkstellingsgarantie voor het personeel en produceerde veel te duur door de afwezigheid van concurrentie onder de toeleveranciers.

Ghosn brak meteen zowat alle regels die het zakendoen in Japan toen beheersten. Hij halveerde het aantal toeleveranciers en de overblijvers moesten 20 procent goedkoper leveren. Alle

Le vin libanais en effervescence

Econostrum

Dans le pays des Cèdres, le petit ballon de rouge ne tient pas encore la dragée haute au petit verre d’arak ou autre whisky, sur les tables libanaises. Pourtant, le Liban a produit pas moins de 7 millions de bouteilles en 2009, marquant le dynamisme d’un secteur en pleine effervescence.

Le ballon de rouge serait-il en passe de conquérir les tables libanaises? C’est en tout cas ce qu’espère la grande trentaine de domaines viticoles existante au Liban.
Depuis quelques années, on assiste à une véritable renaissance du secteur, qui n’était jamais totalement mort, grâce à la création de nombreux vignobles, et ce, dans quasiment toutes les régions libanaises. Le vin est à la mode.

Pour preuve, ces quelques chiffres, qui témoignent de la vitalité du secteur. Selon les dernières données de l’Union vinicole du Liban, le pays serait passé de 6 milllions de bouteilles produites en 2005 à pas moins de 7 millions de bouteilles en 2009. Une belle progression qui ne devrait pas s’arrêter là.

Bien sûr, ce sont les vignobles les plus anciens, comme Château Ksara, Kefraya, Château Musar, qui tirent le mieux leur épingle du jeu, notamment à l’export. Ksara, qui est né il y a 153 ans de la main des Jésuites, dans la région de la Békaa, exporterait ainsi près de 45% de sa production, qui s’élève à 2,2 millions de bouteilles par an.

La vallée de la Békaa représente près de 80% de la production locale

Toujours selon l’Union vinicole du Liban, la culture de la vigne s’étendrait aujourd’hui entre 2000 et 2500 hectares, essentiellement situés dans la vallée de la Békaa, terre traditionnelle de vignobles, mais pas seulement. Ces dernières années,

Ghosn délivre ses leçons de management interculturel

(Magazine Challenges – Airy Routier et Patrick Fauconnier)

On ne regrette jamais d’aller écouter, telle une petite souris, les patrons invités dans des écoles : ils y sont très directs. Carlos Ghosn est à l’Insead, qui lui remet le Transcultural Leadership Award 2008. Détendu, affable devant un parterre conquis, Ghosn délivre des leçons de management interculturel. «Si vous n’aimez pas le pays dans lequel vous travaillez, si vous y êtes par obligation ou pour des raisons financières, vous ne pouvez pas réussir. Si on sent chez vous de l’affection pour le pays et sa culture, on vous passera vos erreurs. Au Japon, il faut être japonais. Et savoir le montrer passe par les détails. Avec mes oeillères occidentales, au début, j’ai gaffé. Dans un ascenseur, je laissais passer les dames. Jusqu’au jour où on m’a courtoisement expliqué qu’au Japon les hommes doivent passer devant.»