(L’Orient le Jour)
L’Association internationale pour la sauvegarde de Tyr (AIST), le Comité français et la Fondation Tyr appellent les autorités libanaises à prendre des mesures spécifiques pour sauvegarder Tyr qui risque d’être placée sur la liste du patrimoine mondial en péril.
Dans ce cadre, les trois organisations, réunies récemment en assemblée générale au siège de l’Unesco à Paris, ont émis une liste de recommandations à l’intention des autorités libanaises. Un communiqué précise ainsi qu’« un appel international a été adopté et signé à l’unanimité insistant sur la nécessité de modifier le tracé de l’autoroute du Sud dans la région de Tyr excessivement riche en sites archéologiques ». « Pour sauver ces archives de l’humanité, l’assemblée demande aux autorités libanaises d’arrêter immédiatement les expropriations, de geler provisoirement les travaux sur la tranche restante de l’autoroute, en attendant les résultats de la carte archéologique requise par les experts internationaux mandatés par l’Unesco, et de prendre en considération le projet de déviation alternatif proposé par l’ingénieur chargé des études de l’autoroute à la demande de notre association », souligne le communiqué.
L’AIST a également lancé un appel au ministre des Travaux publics et des Transports, Ghazi Aridi, et à l’ambassade de France au Liban pour qu’ils « arrêtent incessamment les travaux en cours dans le port de Tyr, qui s’inscrivent dans le cadre du projet CHUD financé par la Banque mondiale ». Dans un communiqué, l’AIST précise que ces travaux « mettent en danger ce patrimoine archéologique de grande valeur historique ».
Un appel a également été adressé au ministre de la Culture, Gaby Layoun, afin qu’il Lire le reste de cette entrée »