L’auteure est étudiante au collège de Maisonneuve.
Je suis une terroriste. C’est en entendant qu’un ami d’origine arabe s’est encore fait refuser l’entrée aux États-Unis la fin de semaine dernière que j’ai décidé d’écrire pour exprimer ma frustration, mais encore plus, ma déception devant l’association faite automatiquement entre les noms à ascendance arabe et le mot «terrorisme».
À chaque voyage, c’est le même processus. Le stress. La fouille. Les questions. «Quel est votre lien avec le Hezbollah?», «Condamnez-vous les propos de Hassan Nasrallah?», «Avez-vous un quelconque contact avec des membres d’Al-Qaïda?», et ça ne s’arrête plus.
La sécurité est de mise, j’en conviens, mais de là à en arriver à un profilage racial aussi radical, je refuse. C’est ridicule. Comme mentionné par la chroniqueuse Rima ElKouri dans un de ses récents articles, on veut voir des monstres: les autorités s’attendent à ce que tout homme de grande taille, aux yeux cernés et à la barbe non rasée soit lié d’une manière ou d’une autre à un groupe terroriste.
Or, ce n’est malheureusement pas le cas et, à ce que je sache, des terroristes d’origine caucasienne ont souvent fait les manchettes de l’Histoire sans qu’on n’en fasse tout un plat.
Je ne dis pas ici qu’on devrait minimiser les actions terroristes, je dis plutôt qu’on devrait agir de la même manière envers un caucasien qu’envers un arabe: une sécurité accrue pour tous, pas pour certains uniquement.
Terrorisme et Islam sont deux mots qui s’opposent complètement: notre Islam n’est pas celui que vous voyez dans les films ou que vous lisez dans les journaux à sensation. L’Islam, le vrai, condamne les actions commises par Al-Qaïda: il ne reconnaît pas ses membres comme musulmans. Ils ne sont pas des musulmans.
De plus, peut-on arrêter d’associer le Hezbollah à Al-Qaïda? En tant que Sud-Libanaise d’origine, je ne peux que m’épouvanter devant une telle association. Contrairement à la Lire le reste de cette entrée »
Montréal était la troisième et dernière étape de la visite du Général Aoun et du ministre Gebran Bassil au Canada.
Là aussi, un accueil triomphal leur a été réservé. Lors d’un diner rassemblant plus d’un millier de Libanais, le général Aoun a mis l’accent sur l’influence des pays du B.R.I.C.S (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) qui permettra à terme l’équilibre des forces, assurant par conséquent que la Syrie ne tombera pas entre les mains des extrémistes islamistes.
Le Général Aoun a également pris part à des célébrations religieuses parmi les communautés chrétiennes libanaises à Montréal.
Ainsi, Monseigneur Youssef Khoury a célébré la messe en la cathédrale Saint Maroun, recevant ensuite le leader du CPL dans sa demeure.
Le général Aoun a également été invité à assister à la célébration donnée en l’honneur du Monseigneur Ibrahim Ibrahim en la cathédrale Mkhalles pour les Grecs Catholiques.
Enfin, un accueil particulier fut réservé par la communauté musulmane de Montréal, et spécialement la communauté chiite et son représentant religieux Sayyed Nabil Abbas. Dans son discours le Général Aoun a insisté sur l’entente durable avec le Hezbollah et le caractère national qu’elle revêt. « Beaucoup ont posé cette question; qu’a gagné le Général Aoun de son alliance avec le Hezbollah? Pour nous, la question va au-delà d’une quelconque victoire ou défaite. Car finalement, quoi qu’il arrive, si nous gagnons, nous gagnerons tous ensemble, et si nous perdons, de même nous perdrons tous ensemble ».
Chacun de ces évènements est largement décrit dans le reportage de la OTV.
La diaspora libanaise de Toronto et de tout l’Ontario a accueilli le Général Michel Aoun et le ministre Gebran Bassil lors d’un diner de gala donné en leur honneur.
La dernière visite du Général Aoun au Canada remontait à 9 ans. Au vu de l’accueil exceptionnel qui lui a été réservé, les Canadiens attendaient impatiemment ce retour.
Dans son discours, le Général Aoun a insisté sur le Changement et les réformes qui sont nécessaires, notamment concernant la loi électorale, injuste envers la représentation des Libanais.
« Ceux qui ont profité des lois électorales fabriquée sur mesure pour s’approprier une majorité artificielle sont encore là pour refuser une nouvelle loi, vraiment représentative du peuple. » Lire le reste de cette entrée »
Nous avons le plaisir de vous annoncer la venue du général Michel Aoun, député du Kesrouan et chef du bloc du Changement et de la Réforme, pour rencontrer la communauté libanaise au Canada.
La visite aura lieu le vendredi 26 octobre à Toronto. Le ministre de l’Energie et de l’Eau, Gebran Bassil, accompagnera avec une délégation du Courant Patriotique Libre, le général du Liban el 3azim pour rencontrer le grand peuple libanais… en Amérique du Nord.
Pour plus d’informations, veuillez contacter l’équipe de COLCO (Tayyar au Canada), soit par email (canada@intishar.org), soit par téléphone (613 – 799 15 40).
Le chef de l’Église maronite est arrivé samedi au Canada en visite pastorale. Il y prêche indistinctement l’attachement à la foi chrétienne et à l’identité libanaise, par-delà tout sectarisme.
Visiblement inspiré par l’exemple de Jean-Paul II, le patriarche Raï a ajouté samedi dernier le Canada à son propre « pèlerinage au sanctuaire du peuple de Dieu », comme le grand pape appelait ses innombrables voyages apostoliques. Un pèlerinage qui, en un peu plus d’un an, a déjà conduit le chef de l’Église maronite aux États-Unis et au Mexique, sans compter la France, l’Italie, l’Égypte, la Jordanie, le Qatar, la Turquie et Chypre, ainsi que dans la plupart des régions du Liban. À la rencontre du troupeau dont il a la charge, le patriarche maronite porte deux messages : celui de la foi dans le Christ, minée par le sécularisme et qu’il est devenu de mode de décrier, et celui d’un Liban communautaire divisible à l’infini.
Le patriarche porte aussi le poids de l’incompréhension et des bouderies de certains, et celui d’un printemps arabe ambigu, aussi lourd de promesses que de menaces, et dont les premiers bourgeons ont éclaté quelques mois à peine après la tenue à Rome d’un synode consacré aux Églises catholiques au Moyen-Orient, fragilisées par des départs massifs, comme en Irak et en Palestine.
Triomphe du bon sens
À Montréal, malgré une consigne de réserve donnée dans certains cercles, c’est le bon sens qui a fini par triompher, et la ville a réservé un accueil chaleureux, et par moments exubérant, au patriarche Raï. À toutes les étapes de sa visite montréalaise, que ce soit au célèbre sanctuaire de Lire le reste de cette entrée »
Ariane Fortin aura rêvé jusqu’à la fin de se rendre aux Jeux olympiques. Mais après avoir été laissée de côté par le Canada, après avoir cherché pendant des mois un autre pays à représenter, la double championne du monde de boxe a finalement décidé de jeter l’éponge.
«C’est dur, mais on est rendus au point où c’est certain que ça ne marchera pas, explique la Montréalaise, qui est sans aucun doute la meilleure boxeuse du Québec. Je suis déçue. On a essayé tout ce qu’on pouvait, mais c’est la vie. Je n’irai pas à Londres.»
L’athlète de 27 ans avait même trouvé un pays prêt à lui offrir la nationalité. Pendant un moment, elle a cru qu’elle pourrait se rendre à Londres sous le drapeau du Liban. Mais l’Association internationale de boxe amateur (AIBA) a Lire le reste de cette entrée »
C’est en rangs dispersés que les Libanais accueillent le patriarche Béchara Raï au Canada, certains cercles maronites ayant décidé de bouder la visite (note du MPLBelgique.org : en fait, une partie des frustrés des Forces Libanaises). La Fondation maronite dans le monde fait tout pour en assurer le succès.
Difficile visite que celle qu’entame le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, aujourd’hui, au Canada, et changement complet de paysage par rapport à celui du Mexique, qu’il vient de quitter. Un peu comme les États-Unis, le Canada n’est pas un pays, mais un continent. Mais contrairement aux États-Unis ou au Mexique, l’émigration libanaise y est récente. Elle est étroitement liée à la guerre de 1975, qui a poussé à l’exode des milliers de familles libanaises ayant d’abord atterri à Chypre, et qui, de guerre lasse, ont fini par gagner le Canada, qui n’a pas boudé cet afflux. Les Libanais en général et les maronites en particulier se sont principalement installés à Montréal et dans Lire le reste de cette entrée »
MONTRÉAL – Un étudiant à l’Université McGill conteste les pouvoirs octroyés aux douaniers américains qui leur donnent le droit de fouiller le contenu des appareils électroniques.
Pascal Abidor est étudiant au doctorat en études islamiques. Il dit avoir été menotté et détenu à la frontière américaine en mai 2010 pendant que les douaniers scrutaient le contenu de son ordinateur portatif. Il se rendait à New York en train pour aller visiter ses parents.
Abidor, qui possède la citoyenneté américaine, avait indiqué aux douaniers qu’il s’était rendu au Liban et en Jordanie dans les douze mois qui ont précédé son voyage à New York.
«Ils sont allés immédiatement vers mes photos», a-t-il relaté.
Les agents des services frontaliers ont trouvé des images de rassemblements du Hamas et du Hezbollah, deux groupes qui ont été placés dans la liste des organisations terroristes internationales par le département d’État américain.
Abidor a dit aux douaniers que les photos étaient pour sa thèse. Les agents des services frontaliers ne l’ont pas cru, a-t-il avancé.
Abidor et le regroupement des libertés civiles américaines attendent la décision d’un juge américain sur la constitutionnalité de la politique actuelle à l’égard des fouilles et des saisies d’appareils électroniques.
Selon des documents obtenus par l’American Civil Liberties Union (ACLU), 6671 voyageurs ont vu leur équipement informatique être scruté par les autorités américaines aux frontières entre le 1er octobre 2008 et le 2 juin 2010. Parmi eux, 32 % étaient des Canadiens. Lire le reste de cette entrée »
Le Ministère des Affaires étrangères du Liban vient de faire connaître la sixième résolution de l’Assemblée générale de l’ONU appelant Israël à verser une indemnisation pour la marée noire provoquée par ses bombardements pendant la guerre de 2006.
Pour la sixième fois, l’Assemblée générale des Nations a adopté une résolution condamnant Israël et lui demandant de verser une compensation immédiate pour la marée noire provoquée le long de la côte libanaise pendant la guerre de juillet 2006.
La résolution a été adoptée le 17 novembre – par 157 pays qui ont voté en sa faveur, sept s’exprimant contre et trois s’abstenant – lors de la 66ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies.
Cette résolution est un projet révisé des cinq résolutions précédentes (194/61, 188/62, 211/63, 195/64, 147/65), toutes émises dans les années qui ont suivi la destruction par Israël des réservoirs de stockage de pétrole près de la centrale de production d’énergie électrique de Jiyeh, dans les premiers jours de la guerre de juillet 2006.
Près de 15000 mètres cubes de carburant s’étaient déversés dans la mer, contaminant 150 kilomètres de côtes libanaises.
Bien que la résolution ait été publiée il y a deux semaines, le ministère des Affaires étrangères du Liban ne l’avait pas fait connaître.
Les Etats-Unis qui ont attribué 5 millions de dollars pour nettoyer la marée noire, ont voté contre la résolution pour la sixième fois consécutive, ainsi que le Canada, l’Australie, les îles Marshall, la Micronésie, l’île Nauru, sans parler d’Israël.
Alors qu’il n’est pas surprenant que les petits États insulaires votent suivant la position des Etats-Unis, l’opposition du Canada était nouveau et largement due à la pression de l’Association d’amitié israélo-canadienne. Lire le reste de cette entrée »
Le « printemps arabe » n’a pas amélioré le sort des Chrétiens d’Orient. Bien au contraire. En Egypte, les organisations chrétiennes chiffrent à entre 60.000 et 100.000 le nombre de Coptes qui ont quitté le pays depuis le début de la rébellion contre le régime de Moubarak. Les affrontements inter-religieux du mois d’octobre n’ont pas dû contribuer à ralentir les départs.
Cet exode se dirige en priorité vers les Etats-Unis et le Canada. Il s’ajoute à celui qui affecte l’Irak depuis la chute de Saddam Hussein. Le nombre de chrétiens d’Irak était de 1,2 million, il y a sept ans. Ils seraient moins de 500.000 aujourd’hui et continuent de partir.
En Syrie, le régime de Bachar el Assad se présente en défenseur des minorités et utilise le précédent irakien pour les besoins de sa propagande. S’il est impossible de prédire le sort des chrétiens de Syrie, la mise en avant de leur proximité avec le régime est « un élément de fragilisation », estime un diplomate français. Face aux troubles actuels, un certain nombre de chrétiens syriens se sont repliés vers le Liban.
L’attitude de l’Eglise catholique face au sort des Chrétiens d’Orient est présentée par ce même diplomate comme « désemparée ». Lire le reste de cette entrée »