Posted by dodzi sur juin 25, 2012
L’Orient le Jour
La bourse du Caire vers des sommets.
Le nouveau président égyptien, l’islamiste Mohamed Morsi, a prôné un renforcement des relations entre l’Iran et l’Egypte, rompues depuis plus de 30 ans, et annoncé qu’il souhaitait « réviser » les accords de paix avec Israël, dans une interview à l’agence iranienne Fars.
Le renforcement des relations entre l’Iran et l’Egypte « créera un équilibre stratégique régional et fait partie de mon programme », a déclaré M. Morsi dans une interview dimanche à Fars, quelques heures avant l’annonce officielle de sa victoire à l’élection présidentielle.
M. Morsi a ajouté que l’Egypte allait « réviser les accords de Camp David » qui ont établi la paix avec Israël. « Mais tout cela sera fait par les organes gouvernementaux et le cabinet, car je ne prendrai aucune décision seul », a-t-il précisé.
« Notre politique à l’égard d’Israël sera basée sur l’égalité car nous ne sommes pas inférieurs à eux. Nous discuterons du droit des Palestiniens car cela est très important », a ajouté M. Morsi.
Enfin, le chef de l’Etat égyptien a rejeté la récente déclaration constitutionnelle du Conseil suprême des forces armées (CSFA), qui s’est octroyé de vastes prérogatives après la dissolution du Parlement dominé par les islamistes.
« Le Conseil suprême des forces armées n’a pas le droit de modifier la Constitution et je rejette la déclaration constitutionnelle qui limite les prérogatives du président de la République », a déclaré M. Morsi, appelant le CSFA à quitter « immédiatement le pouvoir ».
L’Iran a salué la victoire de M. Morsi, devenu premier président élu de l’Egypte depuis la chute de Hosni Moubarak en février 2011. Et le chef d’état-major des forces armées iraniennes, le général Hassan Firouzabadi, a déclaré que le CSFA, « nommé par l’ex-président Hosni Moubarak », n’avait « aucune légitimité légale et politique ».
Téhéran a rompu ses relations diplomatiques avec Le Caire en 1980, après la révolution islamique, pour protester contre la conclusion en 1979 des accords de paix de Camp David entre l’Egypte et Israël. Lire le reste de cette entrée »
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Posted by dodzi sur octobre 3, 2011
Le Liban, Le Blog francophone du Liban
Par Frenchy
« La guerre ne se gagne pas sans l’Égypte, la Paix ne se fait pas sans la Syrie », c’est par cet adage que l’ancien secrétaire d’État américain Henry Kissinger résumait la situation au Moyen Orient, et par lequel, il faut comprendre l’embarras des Pays Occidentaux face à la réalité actuelle en Syrie, en proie, comme nous le savons tous, à des troubles internes faisant suite au soulèvement de certains pays arabes. Il faut donc recadrer et comprendre les motifs et les différences entre la Syrie d’une part, et ces mêmes pays arabes, à savoir la Tunisie, l’Égypte, la Libye et Bahreïn, pour ne pas évoquer le cas du Yémen également.
Le soulèvement tunisien a été précurseur dans la démonstration que des foules peuvent se rebeller avec succès face à un dictateur, à savoir Ben Ali. La Révolution du Jasmin a été un succès en raison surtout de son inefficacité à être corrélée à d’autres impératifs régionaux. Il s’agit en effet d’un pays du Magreb et non du Machreq ou du Golfe Persique qui sont des régions autrement plus « stratégiques », en raison d’une part de la proximité des Pays Arabes entourant Israël (cas de l’Égypte ou de la Syrie) et d’autre part, en raison de la proximité avec les approvisionnements pétroliers (Bahreïn ou Yémen) dont dépendent les pays occidentaux.
Le premier point est qu’il est totalement incohérent de comparer la situation des pays arabes avec celle des pays est-européens après la chute du mur de Berlin. Il s’agit d’une chose d’autant plus erronée que ces pays européens ont connu une période démocratique entre les 2 guerres, ce qui n’est pas le cas de la plupart des pays arabes en questions, qui ont connu ou une royauté de pacotille comme en Libye ou en Égypte ou une pseudo-démocratie émaillée de coups d’états comme en Syrie pour ensuite trouver un dirigeant-dictateur qui leur a apporté une stabilité certes mais au prix de la liberté. Le fait de prétendre alors que ces révolutions pourraient amener à l’élaboration d’un système politique est assez peu clair, le risque le plus important serait alors que cette période démocratique soit à son tour émaillée par des coups d’états jusqu’à ce qu’un dictateur arrive au pouvoir.
Un des modèles européens, si toutefois on souhaite imposer ce schéma, pourrait être celui de l’Espagne après Franco. Cependant, si on prend en compte que certains pays arabes comme la Syrie ou Bahreïn hébergent d’importantes minorités, on peut cependant douter de sa validité.
Je tiens également à préciser qu’on a actuellement un modèle malsain au Liban même ou des personnes se préoccupent des affaires internes syriennes. Ces ingérences sont doublées d’une connotation malheureusement sectaire propre à rappeler les causes de la guerre civile libanaise, avec notamment, une solidarité inter-sunnite transcendant les frontières libanaises, étrangement proche des schémas qui ont coupé cette communauté du concept de la nation libanaise pour se rapprocher du concept du Panarabisme et de la lutte palestinienne au nom de la solidarité entre pays arabes. On sait ce que cela nous en a couté au Liban, 100 000 morts et une guerre civile.
Nous examinerons quelques différences dont le cas de la Libye puis de l’Égypte et dans un deuxième temps, nous aborderons les cas des révolutions ratées, à savoir de Bahreïn et de la Syrie. Lire le reste de cette entrée »
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Posted by dodzi sur janvier 15, 2009
Democracy Now/Info-Palestine
Par Norman Finkelstein
Dans cette intervention dans l’émission d’Amy Goodman Democracy now ! [1], Norman Finkelstein souligne que le Hamas a déclaré souhaiter une résolution diplomatique du conflit en adoptant les frontières de juin 1967. Et que c’est dans le but de contrer cette « offensive de paix » du Hamas, qu’Israël a entrepris de démanteler l’organisation palestinienne. Il ajoute également que pour ce qui concerne l’embargo des israéliens sur Gaza, celui-ci a été mis en place avant que le Hamas arrive au pouvoir et qu’il n’a rien à voir avec les activités du Hamas.

Certaines archives, que vous pouvez consulter sur le site internet du Ministère des Affaires Étrangères israélien, ne souffrent pas de contestation. On peut notamment lire qu’Israël a brisé la trêve en Novembre, en entrant dans la bande de Gaza pour tuer 6 ou 7 militants palestiniens. C’est à ce moment là ―et je cite maintenant le site officiel israélien― que le Hamas a riposté ou, en riposte à l’attaque israélienne, en tirant des roquettes.
Maintenant, à savoir pourquoi Israël a attaqué ces derniers jours, encore une fois, les données sont assez explicites. Selon le journal israélien Ha’aretz, le ministre de la Défense Barak avait planifié cette offensive avant même le début de la trêve. En fait, selon l’édition de Ha’aretz d’hier (7 janvier 2009), la planification de l’invasion a débuté en mars. Et la raison en est, je pense, double. Premièrement : il s’agit pour Israël d’augmenter, ce que son gouvernement appelle, sa force de dissuasion, qui pour le dire plus platement, consiste en la capacité d’Israël à soumettre la région par la terreur. Après leur défaite de juin 2006 au Liban, il leur semblait important de transmettre le message que la force de frappe d’Israël était encore capable de terroriser ceux qui oseraient le défier.
Et la seconde raison de l’attaque tient au fait que le Hamas avait fait savoir qu’il voulait une résolution diplomatique au conflit selon les frontières de 1967. Cela signifiait que le Hamas rejoignait le consensus international, qu’il s’alignait à la grande majorité de la communauté internationale à la recherche d’une solution diplomatique. Les israéliens se retrouvaient alors confrontés à ceux qu’ils appellent une offensive de paix palestinienne. Et c’est dans le but de contrer cette offensive de paix qu’ils ont entrepris de détruire le Hamas. Lire le reste de cette entrée »
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