Mouvement pour le Liban

Représentant le Courant Patriotique Libre en Belgique

Posts Tagged ‘Bush’

L’Occident veut, mais il ne peut plus

Posted by jeunempl sur avril 4, 2012

L’Hebdo Magazine – Paul Khalifeh

Le monde change. Il n’est plus ce qu’il était en 2008, lorsque la crise des «Subprime», aux Etats-Unis, a entraîné les pays occidentaux dans la plus grave crise économique depuis le crash de 1929. Une crise qui s’est encore aggravée, en 2011, s’étendant à l’Europe, et montrant à quel point les économies nord-américaines et celles du Vieux continent sont interdépendantes.

Le monde n’est plus ce qu’il était en 2003, lorsque l’Amérique triomphante, sûre d’elle, enivrée par ses avancées technologiques, fière des performances de son économie, dopée par ses succès antérieurs sur la scène internationale, rassurée par l’absence de tout compétiteur de poids, tourne le dos au monde entier, y compris aux Nations unies et à ses partenaires occidentaux, et décide, avec une poignée d’auxiliaires, d’exercer pleinement son hégémonie unilatérale sur le monde. Alors, elle envahit l’Irak.

On découvrira, plus tard, que les prétextes avancés, pour justifier cette aventure sanglante, étaient des tissus de mensonges. Sa réputation en fut ternie. Les élites de l’époque n’avaient pas compris que la force de l’Amérique ne vient pas seulement des capacités technologiques exceptionnelles de son armée et de la taille de son PIB, mais aussi, et surtout, de l’attraction intellectuelle, culturelle et morale qu’elle exerçait sur le monde. L’arrogance de la force -ou la force arrogante- a transformé le rêve américain, source d’espoir pour une bonne partie de l’humanité, en cauchemar, alimenté par les horribles images d’Abou Ghreib, de Guantanamo, de Haditha, des excès de Blackwater…

Barack Obama et son Administration, et derrière eux l’establishment, ont fait une bonne évaluation de la situation. Ils ont abandonné Lire le reste de cette entrée »

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Révélations sur l’assassinat de Rafiq Hariri

Posted by jeunempl sur novembre 30, 2010

Par Thierry Meyssan

Alors que la presse occidentale annonce l’imminente inculpation de dirigeants du Hezbollah par le Tribunal spécial pour le Liban, la revue russe Odnako remet en cause l’ensemble de l’enquête réalisée par les Nations Unies. Selon Thierry Meyssan, l’ancien Premier ministre libanais Rafiq Hariri aurait été assassiné avec une arme fournie par l’Allemagne. L’ancien procureur allemand et premier responsable de l’enquête onusienne, Detlev Mehlis, aurait falsifié un indice pour masquer la responsabilité de son pays. Ces révélations embarrassent le Tribunal et renversent la donne au Liban.

Les multiples conflits du Proche-Orient se cristallisent désormais autour du Tribunal spécial pour le Liban (TSL). La paix et la guerre dépendent de lui. Pour les uns, il doit permettre de démanteler le Hezbollah, de soumettre la Résistance et d’instaurer la Pax Americana. Pour les autres, il bafoue le droit et la vérité pour assurer le triomphe d’un nouvel ordre colonial dans la région.

Ce tribunal a été créé, le 30 mai 2007, par la Résolution 1757 du Conseil de sécurité pour juger les commanditaires supposés de l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri. Dans le contexte de l’époque, cela signifiait ni plus, ni moins, juger les présidents syrien et libanais en exercice Bachar el-Assad et Emile Lahoud, les bêtes noires des néoconservateurs. Cependant il s’avéra que cette piste ne reposait sur aucun élément concret et qu’elle avait été alimentée par de faux témoins. N’ayant plus personne à juger, le Tribunal aurait pu disparaître dans les limbes de la bureaucratie lorsqu’un coup de théâtre le plaça à nouveau au cœur des conflits politiques régionaux. Le 23 mai 2009, le journaliste atlantiste Erich Follath révéla dans le Spiegel Online que le procureur s’apprêtait à inculper de nouveaux suspects : des dirigeants militaires du Hezbollah. Depuis 18 mois, son secrétaire général, Hassan Nasrallah clame l’innocence de son parti. Il affirme que cette procédure vise en réalité à décapiter la Résistance pour offrir la région à l’armée israélienne. De son côté, l’administration états-unienne se pose soudain en défenseur du droit et assure que nul ne saurait se soustraire à la Justice internationale.

Quoi qu’il en soit, la mise en accusation —que tous s’accordent à dire imminente— de leaders chiites pour l’assassinat d’un leader sunnite est de nature à enflammer la fitna, c’est-à-dire la guerre civile musulmane, plongeant la région dans de nouveaux soubresauts sanglants.

En visite officielle à Moscou, les 15 et 16 novembre, Saad Hariri —actuel Premier ministre et fils du défunt— a répété que la politisation du tribunal risquait d’enflammer une nouvelle fois son pays. Le président Medvedev lui a répondu que la Russie voulait que la Justice passe et réprouvait tout effort pour discréditer, affaiblir ou retarder le travail du tribunal. Cette position de principe repose sur la confiance accordée a priori par le Kremlin au TSL. Or celle-ci sera sûrement ébranlée par les révélations d’Odnako.

En effet, nous avons souhaité faire le point sur l’assassinat de Rafiq Hariri. Les éléments que nous avons découverts font apparaître une nouvelle piste dont on se demande pourquoi elle n’a jamais été explorée jusqu’ici. Au cours de notre longue enquête, nous avons rencontré de nombreux protagonistes, trop sans doute, de sorte que nos investigations se sont ébruitées et ont affolé ceux pour qui la piste de la Résistance armée libanaise est une bonne aubaine. Tentant de nous intimider, le Jerusalem Post a lancé une attaque préventive, le 18 octobre, sous la forme d’un long article consacré à notre travail. De manière purement diffamatoire, il y accuse Lire le reste de cette entrée »

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La visite d’Ahmadinejad consacre un nouveau rapport de force, selon une source de l’opposition

Posted by jeunempl sur octobre 18, 2010

(Scarlett Haddad – L’Orient le Jour)

En dépit de toutes les pressions, de toutes les critiques et de toutes les tentatives de la reporter ou de la faire perturber par un climat tendu, la visite du président iranien au Liban – et notamment au Sud – a bel et bien eu lieu et s’est déroulée sans incident majeur. Ce qui, en soi, peut être considéré comme un succès. Certes, Mahmoud Ahmadinejad n’a pas jeté une pierre en direction d’Israël, comme certaines rumeurs l’avait laissé entendre, mais il a lancé ses prophéties habituelles sur la disparition prochaine de « l’entité israélienne » et sur « la chute du capitalisme qui sème l’injustice et renforce les inégalités ». Rien de bien nouveau, en somme, sauf que, prononcés à partir de Bint Jbeil, avec tout ce que cette localité représente dans la lutte contre Israël, les propos du président iranien trouvent une dimension symbolique bien plus importante.

En près de 48 heures, Ahmadinejad a réussi à limiter les controverses internes au sujet de sa visite et il a surtout, selon une source de l’opposition, accompli un grand pas dans « l’officialisation » des relations entre le Liban et la République islamique. Certes, ces relations existent depuis longtemps, mais c’est bien la première fois qu’elles s’inscrivent dans un cadre aussi officiel, puisque Ahmadinejad a été reçu par les représentants de toutes les institutions publiques. Désormais, poursuit la source de l’opposition, il sera plus difficile pour les détracteurs de la République islamique de l’entraîner dans le conflit interne libanais ou d’en faire une pomme de discorde confessionnelle. La source de l’opposition relève le fait qu’une telle visite « n’aurait pas été possible il y a trois ans, et elle consacre en quelque sorte un processus qui a commencé en 2008 et qui exprime un nouveau rapport de force au Liban ». Avant 2008, il n’aurait pas été possible pour Ahmadinejad d’être reçu de la sorte au Liban, alors que les représentants de l’administration américaine Lire le reste de cette entrée »

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Saad Hariri vs Fouad Siniora: Le passé rattrape le Futur

Posted by jeunempl sur juin 21, 2010

L’Hebdo Magazine – Ali Nassar

Au lendemain de l’assassinat du président Rafic Hariri, l’héritier étant resté à l’ombre, Fouad Siniora est appelé à occuper le Grand sérail. Il y passera deux mandats successifs des plus difficiles. Même après avoir rendu le flambeau à cheikh Saad Hariri, représentant de la famille, le Premier ministre sortant n’a jamais douté de la confiance dont il jouissait. Il a connu de pénibles journées au Sérail et a vu se briser les griffes de ses rivaux. Qu’y a-t-il de changé?

Le chef du gouvernement, Saad Hariri, et son directeur de bureau, Nader Hariri, ont eu un aparté après lequel ils se sont dépêchés de quitter discrètement la pièce loin des yeux d’une foule arrivée très tôt à la Maison du Centre. Ce jour-là, devait avoir lieu la première rencontre entre Saad Hariri et le président syrien Bachar el-Assad. Nombreux parmi les présents, députés, politiciens, partisans ou fonctionnaires, avaient souhaité faire partie de la délégation officielle qui se rendait en Syrie. Fouad Siniora, quant à lui, s’attendait à être la première personnalité à accompagner le président Hariri. Etant, depuis les législatives de 2009, le chef du bloc parlementaire du Courant du futur et le favori de la famille, il était normal que la réconciliation rétablisse son image devant la direction syrienne. Siniora n’avait pas été invité à participer aux préparatifs de la visite de Hariri à Damas, le 19 décembre 2009. Le conseiller du roi saoudien, Abdallah Ben Abdel Aziz, avait réussi à aplanir les obstacles devant la rencontre Hariri-Assad. C’est en prenant connaissance des informations sur la visite que Siniora a compris que Saad Hariri avait pris de la distance à son égard et que le jeu politique régional a repris le dessus. C’est Nader Hariri qui sera désormais le confident et le détenteur des secrets de la «Maison» et c’est à lui que seront confiés les dossiers relatifs à Damas.

Le destin du jeune Saad Hariri, après le crime du 14 févier 2005, est bouleversé. Il a toujours été loin du bourbier politique libanais jusqu’au moment où il est appelé par la famille à assumer les responsabilités politiques. Les rumeurs veulent que Hariri, convaincu de prendre les rênes du commandement politique sunnite, après la démission de Omar Karamé, est surpris de voir Fouad Siniora prendre le pas sur nombre d’éminents concurrents et se trouver à la tête du gouvernement. Lorsque le mandataire a pris la place du mandant à la tête du troisième pouvoir, l’image de Siniora, pour nombre de gens, dont Saad Hariri, était liée à ses Lire le reste de cette entrée »

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Nucléaire iranien : la quadrature du cercle

Posted by jeunempl sur mai 13, 2010

Le Monde

Comment enrayer la course de l’Iran vers l’arme nucléaire ? Dans un mémo « secret » adressé à la Maison Blanche, et révélé mi-avril par le New York Times, le secrétaire à la défense, Robert Gates, disait son désarroi : les Etats-Unis n’ont pas de bonne solution – voire pas de solution. Venant de ce républicain nommé au Pentagone par Georges Bush junior et que Barack Obama a gardé à ce poste, l’aveu a du poids.

A 66 ans, Bob Gates, ancien directeur de la CIA, ex-soviétologue, est sur les questions stratégiques l’homme le plus écouté à la Maison Blanche. Ce natif du Kansas est la quintessence du réaliste en politique étrangère. Il se méfie autant des « faucons » que des « pacifistes », abhorre le « y a qu’à ».

Mais, sur l’Iran, Bob Gates laisse transparaître un sentiment d’impuissance. C’est moins un signe de faiblesse que la reconnaissance de la complexité du dossier. Dans cette affaire, il n’y a qu’une certitude, une seule : la République islamique veut se doter de la capacité de produire « la » bombe. Après, ce n’est qu’un cocktail de questions sans réponses évidentes. Revue de détail de quelques paramètres de l’équation iranienne.

La certitude L’Iran « coche toutes les cases de la prolifération nucléaire », dit le politologue François Heisbourg. L’Iran se dote d’une capacité d’enrichissement de l’uranium qui Lire le reste de cette entrée »

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Devant l’Aipac, Mme Clinton réaffirme l’engagement des Etats-Unis envers Israël

Posted by dodzi sur mars 24, 2010

Le Monde

Il n’y a pas beaucoup de rassemblements où l’apparition de George Bush sur les écrans déclenche des applaudissements enthousiastes. Celui de l’Aipac est de ceux-là. Plus de 7 500 personnes ont assisté, cette année, à la conférence de l’American Israel Public Affairs Committee, le lobby pro-israélien à Washington, un record de participation.

Du temps de George Bush et du vice-président Dick Cheney, les relations étaient sans nuage. Après l’élection de Barack Obama en 2008, l’Aipac s’est prudemment doté d’un président originaire de Chicago, Lee Rosenberg, ex-financier de la campagne d’Obama. Dès son premier discours, dimanche 21 mars, il a pris ses distances. « Des alliés se doivent de gérer leurs divergences en privé », a-t-il affirmé. « L’Histoire montre que quand l’Amérique fait publiquement pression sur Israël, elle fournit un prétexte à ceux qui veulent faire dérailler le processus de paix », a-t-il ajouté.

L’Iran devait être le thème central mais les esprits ont surtout été occupés par la « crise qui n’en est pas une » entre l’administration Obama et le gouvernement de Benyamin Nétanyahou à propos des nouvelles constructions à Jérusalem-Est annoncées pendant la récente visite en Israël du vice-président Joe Biden. Pour beaucoup, la « crise » est une exagération médiatique, ou malintentionnée. « S’il y a une crise, elle est en Iran », a dit Harold Blix, un retraité de Floride, venu avec son épouse et leur petit-fils de 16 ans « qui s’est déjà inscrit pour l’an prochain ».

Mais d’autres reconnaissent les difficultés, comme Don Durbin, un homme d’affaires républicain de Philadelphie: « Les relations sont mauvaises. Il y a un manque de confiance. Les Etats-Unis ont l’impression que, pour avoir la coopération des Arabes contre l’Iran, ils doivent résoudre le conflit israélo-palestinien. C’est une erreur. » Lire le reste de cette entrée »

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Iran : les médias en route pour un remake du fiasco irakien

Posted by jeunempl sur mars 1, 2010

Egalité et Réconciliation – Robert Parry

Les principaux organes d’information américains, y compris le New York Times et le Washington Post, sont engagés dans un remake de ce genre de couverture tendancieuse qui avait conduit à la guerre en Irak. Mais, cette fois, il s’agit de l’Iran.

En juin dernier, la façon de traiter les élections iraniennes, de présenter le président Mahmoud Ahmadinejad et de sonner l’alarme sur le programme nucléaire iranien est similaire à la couverture unilatérale dirigée par les médias américains contre le dictateur irakien Saddam Hussein et contre le supposé programme des « armes de destruction massive » de l’Irak, avant l’invasion de 2003.

Dans les deux cas, les principaux médias américains ont pris position. Ils ont parlé de la nation musulmane « ennemie » en la présentant sous un éclairage le plus violent possible ; ils ont dit des dirigeants qu’ils étaient implacablement mauvais ; ils ont exagéré les menaces (et les menaces potentielles) que constituait l’armement, réel ou imaginé, du pays.

Sans doute, il y avait de nombreuses facettes déplaisantes, chez Saddam Hussein, comme il y en a aussi chez l’Iranien Ahmadinejad. Toutefois, les portraits des deux dirigeants tels que les brossaient les médias américains manquaient de nuance, en ne laissant passer que des interprétations les plus extrêmes et les moins flatteuses de leurs propos et de leurs actions.

En bref, le NY Times, le W. Post et la quasi-totalité des autres organes d’information américains se sont comportés davantage comme des outils de propagande que comme des organisations de journalistes professionnels. Le parti pris anti-iranien, à l’instar du précédent parti pris anti-irakien, se remarque surtout dans les pages éditoriales, mais on le retrouve également dans les pages ordinaires consacrées aux informations.

Par exemple, lorsqu’ils font l’écho des décideurs politiques américains, les médias américains de l’information nous mettent en garde contre le danger d’une menace nucléaire iranienne potentielle en prétendant qu’elle pourrait déclencher une course aux armements dans tout le Moyen-Orient.

Ce que les organes d’information ne disent presque jamais, c’est que plusieurs pays de la région possèdent déjà des armes nucléaires, y compris Israël, dont l’arsenal non déclaré passe pour l’un des plus sophistiqués de la planète.

Le Pakistan a développé une arme nucléaire dans les années 1980, avec l’accord de l’administration Reagan qui voyait en cet armement un compromis acceptable pour l’aide du Pakistan dans son soutien logistique aux moudjahidine afghans dans la guerre secrète contre les forces soviétiques en Afghanistan.

La rivale acharnée du Pakistan, l’Inde, possède aussi des armes nucléaires, de même que la Russie, ce qui veut dire que l’Iran est entouré de puissances nucléaires.

L’obstination constante de ces médias, à ne pas vouloir mentionner ce fait important, prive le public américain du contexte nécessaire pour évaluer le comportement de l’Iran. En lieu et place, l’intérêt supposé de l’Iran pour le nucléaire est copieusement dépeint comme un comportement d’extrémistes irréfléchis.

L’Iran, bien sûr, insiste sur le fait que son programme nucléaire poursuit des buts pacifiques et qu’il n’est nullement destiné à la fabrication d’armes. À ce point, il n’y a pas de preuves tangibles que l’Iran ment. De fait, les services de renseignement américains ont affirmé que l’Iran avait abandonné Lire le reste de cette entrée »

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Nasrallah annonce la naissance politique d’un Hezbollah plus ancré dans la vie libanaise…

Posted by dodzi sur décembre 1, 2009

L’Orient le Jour

Par Scarlett HADDAD

« Beaucoup d’entre nous considèrent que ce pays n’est pas seulement un message mais une véritable bénédiction. » Par ces mots prononcés après la longue lecture des 32 pages du document politique du Hezbollah, adopté par le huitième congrès général du parti, sayyed Hassan Nasrallah a résumé la nouvelle orientation politique du parti : davantage de libanisation, davantage de pragmatisme sans toutefois renoncer aux fondements idéologiques de base qui consistent en l’option de la Résistance pour recouvrer les droits et la lutte contre le projet américano-israélien dans la région et dans le monde.

Beaucoup de chemin a été parcouru depuis le document fondateur du Hezbollah rendu public en 1985, qui appelait alors à une unité musulmane autour du waliy al-fakih. Aujourd’hui, le Hezbollah reconnaît officiellement la formule libanaise et la richesse de la diversité religieuse et sociale qui caractérise notre société. Il renonce ainsi clairement et officiellement au projet d’instaurer une République islamique au Liban qui avait été évoqué en filigrane du document constitutif de 1985 et prône la démocratie consensuelle en attendant une abolition du confessionnalisme politique qui permettrait l’avènement d’une démocratie plus traditionnelle.

Voulant mettre l’accent sur l’importance de ce tournant dans la politique du Hezbollah, le département de l’information du parti avait convié des journalistes et des personnalités politiques à la conférence de presse du secrétaire général qui s’est tenue sur écran géant, face notamment aux députés membres du Bloc de la Résistance, Mohammad Raad, Ali Fayad, Hassan Fadlallah, Ali Mokdad et Walid Succarié.

En un peu plus d’une heure, sayyed Nasrallah a lu ce qui a été appelé « le document politique » du parti qui, tout en retraçant le parcours du Hezbollah depuis son apparition officielle en 1985 jusqu’à nos jours, explique les changements survenus dans sa vision politique, dus essentiellement à des changements locaux, régionaux et internationaux. Lire le reste de cette entrée »

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Irak / Etats-Unis : Le lanceur de chaussure bientôt libre… et riche

Posted by dodzi sur septembre 14, 2009

RFI/Rewmi

Lanceur de chaussuresReporter pour une petite télévision privée locale irakienne, Mountazer al-Zaïdi a été propulsé au rang de héros, le 14 décembre 2008. Ce jour là, il lançait ses souliers à la tête de l’ancien président américain George Bush, lors d’une conférence de presse à Bagdad. Après neuf mois de prison, le journaliste recouvre sa liberté ce lundi, après la fin légale de sa période de détention. Il avait été condamné en mars à trois ans de prison mais sa peine a été réduite en appel.

«Voilà ton baiser d’adieu, chien !», avait-il lancé, en même temps que sa chaussure, à l’adresse de George Bush. «C’est pour les veuves et les orphelins et tous ceux tués en Irak ». Le président américain, au dernier moment, en rentrant la tête, avait évité le soulier vengeur mais les images ont fait depuis le tour du monde.

Couvert de gloire…

Obscur reporter pour une petite télévision irakienne, Mountazer al-Zaïdi est depuis une célébrité. Des marchands de chaussures, dans le monde arabe mais aussi en Turquie, ont prétendu que l’objet du délit était de leur marque et certains ont vu leur chiffre des ventes augmenter prodigieusement. Le portrait du lanceur se retrouve sur les tee-shirts. Sur Facebook, ses fans sont près de 50 000. Lire le reste de cette entrée »

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Moubarak rencontre le lobby pro-israélien à Washington

Posted by dodzi sur août 17, 2009

almasry-alyoum/GlobanNet

Hosni MoubarakHosni Moubarak, président égyptien tient ce lundi sur les lieux de sa résidence à Washington, une série de rencontres avec des personnalités américaines influentes, aux Etats-Unis. Il rencontrera, à cet effet, Hillary Clinton, chef du département d’Etat pour évoquer l’évolution de la situation régionale et internationale, notamment pour ce qui est de la cause palestinienne, les affaires du Moyen Orient, du Golfe, du Soudan, du Liban et la situation dans la Corne de l’Afrique.

Slim Aouad, porte-parole de la présidence de la République, a déclaré que « le Président Hosni Moubarak rencontrera également l’émissaire américain au Moyen Orient, George Mitchell, une dizaine de personnalités influentes, dont des anciens ambassadeurs américains en Egypte, des anciens conseillers de la sécurité intérieure américaine en Egypte. Il s’entretiendra, par ailleurs, avec les représentants de l’ensemble des organisations juives américaines, dont l’AIPAC « American Israel Public Affairs Committee », lobby pro-israélien.

Le président égyptien rencontrera demain mardi le conseiller de la sécurité intérieure américaine, James Johns, et se dirigera par la suite, à la Maison Blanche, en vue d’une rencontre au sommet avec le Président américain Barack Obama. Lire le reste de cette entrée »

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