Le temps d’un monde bipolaire semble de plus en plus révolu. Avec la crise économique, on assiste à la montée en puissance des Brics, mais aussi à celle des Next 11, au potentiel sous-estimé. Explications.
La crise économique qui secoue le monde occidental depuis 2008 laisse des traces. Inexorablement. Et pourrait annoncer l’entrée dans une nouvelle ère, celle d’un monde multipolaire et non plus uniquement bipolaire, comme jusqu’à présent.
Dans ce nouvel échiquier mondial, les pays des Brics sont appelés à jouer un rôle primordial. Derrière cet acronyme, le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et depuis peu, l’Afrique du Sud, considérés comme des pays émergents, constituent un important moteur de la croissance économique mondiale de ces dernières années.
Pour preuve, ces cinq pays contribuent à eux seuls à la moitié de la croissance économique mondiale et leur produit intérieur brut représente près de 20% du PIB mondial. A eux seuls, ces cinq pays représentent également 40% de la population mondiale, 25% des territoires et contrôlent déjà quelque 43% des réserves de change mondiales.
Un autre pays au poids important, ne serait-ce que du point de vue énergétique, pourrait les rejoindre dans quelques années: l’Algérie. Ce pays pourrait ainsi représenter les pays arabes et musulmans et permettre de développer une coopération sud-sud.
Coopération étroite
La montée en puissance des Brics est alimentée par les incertitudes concernant les politiques fiscales, monétaires et de régulation financière des pays développés, comme autant de défis. Lors du premier forum sur la situation économique des pays des Brics, le vice-ministre chinois des Finances, Zhu Guangyao, a d’ailleurs souligné que ce groupe devait «renforcer la coopération pour lutter contre les risques générés par les incertitudes de l’économie mondiale». Il les a également appelés à Lire le reste de cette entrée »
Montréal était la troisième et dernière étape de la visite du Général Aoun et du ministre Gebran Bassil au Canada.
Là aussi, un accueil triomphal leur a été réservé. Lors d’un diner rassemblant plus d’un millier de Libanais, le général Aoun a mis l’accent sur l’influence des pays du B.R.I.C.S (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) qui permettra à terme l’équilibre des forces, assurant par conséquent que la Syrie ne tombera pas entre les mains des extrémistes islamistes.
Le Général Aoun a également pris part à des célébrations religieuses parmi les communautés chrétiennes libanaises à Montréal.
Ainsi, Monseigneur Youssef Khoury a célébré la messe en la cathédrale Saint Maroun, recevant ensuite le leader du CPL dans sa demeure.
Le général Aoun a également été invité à assister à la célébration donnée en l’honneur du Monseigneur Ibrahim Ibrahim en la cathédrale Mkhalles pour les Grecs Catholiques.
Enfin, un accueil particulier fut réservé par la communauté musulmane de Montréal, et spécialement la communauté chiite et son représentant religieux Sayyed Nabil Abbas. Dans son discours le Général Aoun a insisté sur l’entente durable avec le Hezbollah et le caractère national qu’elle revêt. « Beaucoup ont posé cette question; qu’a gagné le Général Aoun de son alliance avec le Hezbollah? Pour nous, la question va au-delà d’une quelconque victoire ou défaite. Car finalement, quoi qu’il arrive, si nous gagnons, nous gagnerons tous ensemble, et si nous perdons, de même nous perdrons tous ensemble ».
Chacun de ces évènements est largement décrit dans le reportage de la OTV.
Devant des milliers de partisans réunis au théâtre Platea à Sahel Alma, venus fêter les sept ans du retour d’exil de leur leader, le chef du Bloc du Changement et de la Réforme, Michel Aoun, s’en est violemment pris à ses opposants au Liban, dans la région et à l’étranger.
Samedi était une journée-test pour la direction du parti. En sollicitant à plein son réseau médiatique et ses antennes locales, le CPL voulait évaluer grandeur nature le degré de mobilisation de ses supporters. La présence du parti au sein d’un gouvernement paralysé pouvait laisser craindre une désaffection.
Au sortir de l’événement, les organisateurs du rassemblement ont pu tirer plusieurs enseignements. La forte présence de jeunes entre 15 et 18 ans en est un. Malgré le beau temps, ils sont venus en force prouver à leurs détracteurs la forte implantation du CPL au sein de cette catégorie de la population très disputée par les autres partis chrétiens. A la Platea, les responsables du parti ont pu sentir le lien presque filial qui s’est tissé entre les élus du CPL et leurs partisans. A un an des élections législatives, l’image est symbolique. Les sympathisants se sont identifiés à Lire le reste de cette entrée »
Le monde change. Il n’est plus ce qu’il était en 2008, lorsque la crise des «Subprime», aux Etats-Unis, a entraîné les pays occidentaux dans la plus grave crise économique depuis le crash de 1929. Une crise qui s’est encore aggravée, en 2011, s’étendant à l’Europe, et montrant à quel point les économies nord-américaines et celles du Vieux continent sont interdépendantes.
Le monde n’est plus ce qu’il était en 2003, lorsque l’Amérique triomphante, sûre d’elle, enivrée par ses avancées technologiques, fière des performances de son économie, dopée par ses succès antérieurs sur la scène internationale, rassurée par l’absence de tout compétiteur de poids, tourne le dos au monde entier, y compris aux Nations unies et à ses partenaires occidentaux, et décide, avec une poignée d’auxiliaires, d’exercer pleinement son hégémonie unilatérale sur le monde. Alors, elle envahit l’Irak.
On découvrira, plus tard, que les prétextes avancés, pour justifier cette aventure sanglante, étaient des tissus de mensonges. Sa réputation en fut ternie. Les élites de l’époque n’avaient pas compris que la force de l’Amérique ne vient pas seulement des capacités technologiques exceptionnelles de son armée et de la taille de son PIB, mais aussi, et surtout, de l’attraction intellectuelle, culturelle et morale qu’elle exerçait sur le monde. L’arrogance de la force -ou la force arrogante- a transformé le rêve américain, source d’espoir pour une bonne partie de l’humanité, en cauchemar, alimenté par les horribles images d’Abou Ghreib, de Guantanamo, de Haditha, des excès de Blackwater…
Barack Obama et son Administration, et derrière eux l’establishment, ont fait une bonne évaluation de la situation. Ils ont abandonné Lire le reste de cette entrée »
Le ministre de l’Industrie, Vrej Sabounjian, est un homme discret. Aux belles paroles, il préfère l’action. Sur son travail au ministère, il est intarissable. En revanche, lorsqu’on essaie de le faire parler sur les alliances du parti Tachnag pour les élections de 2013 ou sur la réconciliation du parti avec Michel Murr, ses réponses sont très diplomatiques. Sarcastique à l’occasion, il ne manque pas d’égratigner au passage l’ancien président Amine Gemayel ou de répondre vertement à Walid Joumblatt.
Né en 1948, du plus loin qu’il s’en souvienne, Vrej Sabounjian a toujours fait partie du Tachnag. «Aussi loin que remontent mes souvenirs, j’étais membre du Tachnag» dit-il. C’est sur la décision du parti qu’il s’est présenté aux élections législatives de 2009 pour le siège arménien-orthodoxe à Achrafié. Mais ce n’est qu’en tant que ministre de l’Industrie dans le cabinet de Najib Mikati qu’il fait réellement son entrée en politique. «Il est vrai que c’est la première fois que je suis ministre, mais il existe beaucoup d’autres qui sont dans la même situation. Il est évident que certains sont plus familiers avec la procédure des réunions du Conseil, mais il y a des personnes qui ont beaucoup d’expérience sans avoir été ministres au préalable. Leurs interventions sont très intéressantes et utiles», confie Sabounjian. Les critiques formulées par l’actuelle opposition ne le dérangent pas outre mesure. «Quand on est en dehors du pouvoir, il est normal de critiquer l’action du gouvernement. Je suis pour la critique constructive. La critique gratuite ne sert à rien, puisque finalement, que ce soit la majorité ou l’opposition, tout le monde travaille dans l’intérêt du pays», affirme le ministre de l’Industrie.
Dans un pays où il existe deux visions de l’économie, celle reposant sur les services et l’autre sur l’industrie, Vrej Sabounjian considère qu’une économie de services ne peut réussir à elle seule et il faut impérativement qu’on ait une économie équilibrée. Pour lui, il est très important de prendre en considération les données et le timing, ce dernier étant Lire le reste de cette entrée »