Nicolas Giner (stagiaire) – LeVif.be
Le Festival du Film Indépendant démarrait hier soir à Flagey. Un gala d’ouverture en demi-teinte, un public acquis à sa cause, mais trop dissipé. Cette année le FIFI met le cinéma libanais à l’honneur. Essai transformé ?
Pour sa 39e édition, le Festival du Film Indépendant fait peau neuve. Nouvelle direction, nouveaux objectifs et nouveaux lieux. Cette année, et pour la première fois, le cinéma libanais est mis à l’honneur. Fortement marqué par des guerres incessantes, celui-ci s’est longtemps limité à panser ses plaies. « Les réalisateurs de l’époque entretenaient la mémoire d’une société qui aspirait à la refouler », écrit Nadia Belkacem, directrice artistique du FIFI 2012.
Aujourd’hui, le cinéma libanais aspire à plus de liberté. Liberté dans le choix de ses sujets, trop longtemps asphyxiée par les nombreuses guerres et par la difficulté de financement. Aucune aide gouvernementale n’est disponible. Les réalisateurs doivent démarcher auprès d’investisseurs privés et des fonds internationaux. Ce qui donne un cinéma plein d’idées et d’envie, en manque de moyens et qui ne Lire le reste de cette entrée »