D.CH. – ANI

Fadi Abboud - Ministre du Tourisme
Le ministre du Tourisme Fadi Abboud a estimé mercredi lors d’une allocation prononcée au » Forum des Finances et des Affaires » tenu à l’hôtel Mövenpick, sous le patronage du Premier ministre Najib Mikati, représenté par le ministre de l’économie Nicolas Nahhas, qu’il n’y avait pas une véritable intention chez certaines parties au Liban pour lutter contre la corruption, un problème que les considérations politiques et confessionnelles compliquent davantage.
Le ministre qui abordait le thème du » développement économique, par la lutte contre la corruption et le développement de la justice sociale « , a estimé que la prochaine période, déterminera le rôle du Liban dans l’économie arabe et mondiale, à la suite des changements qui frappent la région.
« La lutte contre la corruption a fait couler beaucoup d’encre, mais les chiffres montrent que nous n’avons point avancé. Il est clair qu’il n’existe pas une véritable intention chez certains pour lutter contre la corruption, un problème encore plus compliqué par les considérations politiques et confessionnelles qui politisent toute demande de compte » a-t-il-dit.
« J’avance depuis deux ans des propositions effectives, lors de la discussion du budget, car je considère que le processus des réformes débute par la méthode de l’élaboration du budget, puisque ce projet est l’un des outils du travail gouvernemental, pour faire face au phénomène de corruption. Mais cette confrontation ne peut être réduite à un nombre de slogans et de discours verbaux et ni à quelques mesures marginales. Elle doit être plutôt placée au sein des politiques publiques » a-t-il ajouté.
Il a dans ce contexte énuméré quelques propositions qu’il avait avancées, dont la fondation d’un haut conseil sur la compétitivité qui jouerait selon lui, un rôle principal dans la diminution des complications administratives. Celles-ci causent la perte d’importantes opportunités d’investissement au Liban.
Et de poursuivre: » J’ai de même proposé de développer et d’appliquer la loi sur l’enrichissement illicite, qui devrait atteindre tous les employés du secteur public, les administrations de l’Etat et ses institutions publiques ».
Le ministre a dans le même contexte appelé à ce que le projet du budget renferme les exigences financières et administratives pour l’application de la loi sur la compétitivité et la protection du consommateur, et à accélérer l’approbation de l’assurance médicale globale à tous les Libanais, financée par l’Etat, afin de délivrer les institutions et les employés cette charge.
« L’exécution de ces démarches en premier lieu, assurera des outils pour amorcer l’édification d’une économie productive et active, ce qui se reflètera positivement sur la situation sociale et l’augmentation des ressources » a-t-il affirmé.
« La lutte contre la corruption et la réalisation du développement économique ne sont pas impossibles, si les bonnes intentions existent. Le long périple débute par un pas, que nous devons franchir avant que le Liban ne perde une opportunité unique » a-t-il conclu.
Inauguration du Forum « Finances et Affaires » sous le parrainage de Mikati
D.CH/N.A. – ANI
Le Groupe « Convex International » a inauguré mercredi le Forum « Finances et Affaires » sur « la récupération de la confiance dans l’économie et l’attraction des investissements », sous le parrainage du Premier ministre Najib Mikati représenté par le ministre de l’Economie et du Commerce Nicolas Nahas en coopération avec la BDL à l’hotel Movenpick – Beyrouth.
M. Nahas, le ministre du Tourisme Fadi Abboud, le gouverneur de la Banque du Liban Riad Salamé et d’autres personnalités ont assisté à cet événement.
A cette occasion, le ministre Nahas qui s’est exprimé au nom du président Mikati, a mis l’accent sur les défis de l’économie.
Il a indiqué qu’un conflit existe entre la politique et l’économie et entre les deux secteurs public et privé, appelant » à ce que ce conflit s’arrête immédiatement « .
« Le président Najib Mikati a préparé un plan et une vision économiques pour parvenir à une entente nationale pour garantir le succès des projets économiques « , a-t-il signalé, affirmant que » sans stabilité et sécurité absolues, nous ne pouvons aboutir à une croissance constante « .
A son tour, M. Salamé a mis l’accent sur « l’économie libanaise ouverte sur les marchés mondiaux et qui se spécifient par l’incitation à une initiative individuelle et la libre circulation des capitaux ».
« Le Liban compte sur les investissements et (…) grâce à la spécificité de son système financier et bancaire, le pays a pu prouver sa capacité à faire face à la crise financière mondiale », a-t-il noté.
Le gouverneur de la BDL a souligné que « le secteur bancaire libanais constitue une partie principale et vitale de l’économie libanaise et le moteur principal de la croissance ». Il a mis l’accent sur le rôle de la Banque du Liban « dans le renforcement du rôle de ce secteur qui a pris les mesures de prévention des dangers et pour faire de lui un secteur immunisé et moderne ».
Le ministre Abboud a, quant à lui, estimé qu’il n’y avait pas de véritable intention chez certaines parties au Liban pour lutter contre la corruption, un problème que les considérations politiques et confessionnelles compliquent davantage.
Le ministre qui abordait le thème du « développement économique, par la lutte contre la corruption et le développement de la justice sociale », a estimé que la prochaine période, déterminera le rôle du Liban dans l’économie arabe et mondiale, à la suite des changements qui frappent la région.
« La lutte contre la corruption a fait couler beaucoup d’encre, mais les chiffres montrent que nous n’avons point avancé. Il est clair qu’il n’existe pas une véritable intention chez certains pour lutter contre la corruption, un problème encore plus compliqué par les considérations politiques et confessionnelles qui politisent toute demande de compte » a-t-il-dit.
« J’avance depuis deux ans des propositions effectives, lors de la discussion du budget, car je considère que le processus des réformes débute par la méthode de l’élaboration du budget, puisque ce projet est l’un des outils du travail gouvernemental, pour faire face au phénomène de corruption. Mais cette confrontation ne peut être réduite à un nombre de slogans et de discours verbaux et ni à quelques mesures marginales. Elle doit être plutôt placée au sein des politiques publiques » a-t-il ajouté.
Il a dans ce contexte énuméré quelques propositions qu’il avait avancées, et dont, la fondation d’un haut conseil sur la compétitivité, qui jouerais, selon lui, un rôle principal dans la diminution des complications administratives, qui causent la perte d’importantes opportunités d’investissement au Liban.
Et de poursuivre: » J’ai de même proposé de développer et d’appliquer la loi sur l’enrichissement illicite, qui devrait atteindre tous les employés du secteur public, les administrations de l’Etat et ses institutions publiques ».
Le ministre a dans le même contexte appelé à ce que le projet du budget renferme les exigences financières et administratives pour l’application de la loi sur la compétitivité et la protection du consommateur, et à accélérer l’approbation de l’assurance médicale globale à tous les Libanais, financée par l’Etat, afin de délivrer les institutions et les employés cette charge.
« L’exécution de ces démarches en premier lieu, assurera des outils pour amorcer l’édification d’une économie productive et active, ce qui se reflètera positivement sur la situation sociale et l’augmentation des ressources » a-t-il affirmé.
« La lutte contre la corruption et la réalisation du développement économique ne sont pas impossibles, si les bonnes intentions existent. Le long périple débute par un pas, que nous devons franchir avant que le Liban ne perde une opportunité unique » a-t-il conclu.
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