Le ministre de l’Energie et des Eaux Gebran Bassil a signé vendredi le contrat des navires producteurs d’électricité avec la compagnie turque « Karadeniz » représentée par son propriétaire Orhan Karadeniz, effectuant un pas en avant pour l’amélioration de la situation de l’électricité au Liban et mettant terme à un bras de fer qui opposait, depuis mars, le Premier ministre Najib Mikati et le chef du CPL, le général Michel Aoun.
Le Premier ministre hésitait à approuver le projet des navires producteurs de courant pour des raisons de « vice procédural », une hésitation que le ministre Bassil avait interprété comme étant une obstruction volontaire à un projet qu’il a parrainé de bout en bout.
Les milieux du CPL reprochaient à M. Mikati de vouloir confier la mission de la production provisoire d’électricité à des sociétés appartenant à un membre de sa famille. Ce dernier répondait en contestant la procédure suivie par M. Bassil, ainsi que les prix proposés par les deux sociétés retenues au final par le ministre.
Ont assisté à la signature du contrat, outre MM. Bassil et Karadeniz, l’ambassadeur de Turquie Inan Ozyildiz, le directeur général de l’EDL Kamal Hayek et plusieurs personnalités concernées.
M. Bassil a applaudi la signature de ce contrat qui permet une augmentation de 270 MW dans la production du courant tout en Lire le reste de cette entrée »
Cet article est un éclairage et une réponse à la propagande des médias du clan Hariri (Al Moustakbal, L’Orient le Jour et autres médias de partis inféodés).
Le Conseil des ministres a voté ce mercredi soir 2 décisions importantes :
– L’urgence: la location des bateaux générateurs d’électricité pour une capacité de 270 MW, soit 20% de la production actuelle, et ce pour une durée de 3 ans.
– Le long terme: La construction de nouvelles centrales électriques pour une capacité de 1500 MW.
A tort, le long terme est attribué à Mikati, l’urgence à Bassil. Pourtant, ces décisions reproduisent à l’identique 2 paragraphes du plan du ministre Bassil. Plongeons-nous y en détail…
Un copier-coller du plan Bassil
Qui est gagnant, qui est perdant? Apportons quelques éléments objectifs pour répondre à cette question que certains médias posent et se permettent même d’y répondre, non sans fausser la réalité objective de la situation…
Pour cela, prenons le plan du ministre Bassil (cliquez ici pour découvrir le contenu) voté en juin 2010 par le conseil des ministres, à l’époque présidé par Hariri.
Le plan prévoyait une composante de projets à court-terme, dont la location de bateaux générateurs d’électricité d’une capacité variant de 110 à 280 MW, pendant 2 à 3 années (page 6, tableau du point a). Pour rappel, la décision votée mercredi prévoit 270 MW pour 3 années. On est bien loin de la situation présentée par l’Orient le Jour.
Ensuite, dans la composante à long-terme du plan Bassil, il prévoit la construction de nouvelles centrales pour une capacité de… 1500 MW, et ce à travers un partenariat public-privé (page 7, tableau du point d). Dans son article, L’Orient le Jour nous fait croire 20 mois après la publication de ce plan que Lire le reste de cette entrée »
C’est le ministre de l’Énergie Gebran Bassil qui a occupé le devant de la scène à l’issue de la réunion du bloc parlementaire du Changement et de la Réforme, après une courte intervention de Michel Aoun (lire par ailleurs), pour exposer en détail le dossier de la location de bateaux et le projet de Nagib Mikati de construire des centrales électriques, à la veille de la réunion du Conseil des ministres aujourd’hui.
Le ministre a ainsi estimé que son projet et celui du Premier ministre ne sont ni contradictoires ni comparables. « La location de bateaux pour fournir du courant électrique au Liban à la veille du début de l’été est une solution d’urgence provisoire, et n’est nullement en contradiction avec la construction d’une centrale électrique, qui règle le problème sur le long terme », a affirmé M. Bassil.
Il a sur ce point insisté sur l’urgence du dossier de l’électricité, puisque, selon lui, toutes les centrales du pays sont « en piteux état » et exigent des travaux urgents de maintenance, sinon, elles risquent de tomber en panne. Le ministre de l’Énergie a confié qu’il s’acquittait de ses factures d’électricité et de générateur comme tous les Libanais et s’est demandé pourquoi la population n’a pas droit au courant électrique.
Tout en notant que le Liban « va droit à la catastrophe » et ne pourra pas fournir bientôt plus de 12 heures de courant sur 24 heures, Gebran Bassil a rappelé que si l’on veut éviter cet état de fait, il n’y a pas d’autre choix que de recourir à la location de bateaux, assurant que l’on ne peut comparer cette opération à celle de Lire le reste de cette entrée »
Le ministre de l’Energie et des Eaux Gebran Bassil a affirmé mercredi, dans une conférence de presse portant sur les décisions du Conseil des ministres, que « le projet d’urgence de l’électricité ne peut plus être retardé », appelant « le gouvernement à le financer ».
« Les Fonds internationaux et la Banque mondiale peuvent également financer les projets futurs », a-t-il ajouté.
M. Bassil a indiqué que « le projet des 700 mégawatts a été tranché en attendant la décision relative à l’affaire de location des bateaux générateurs par le gouvernement ».
« La décision prise par le gouvernement lundi (lors de la séance ministérielle) concernant les réformes à effectuer dans le secteur de l’électricité, est une initiative positive », a-t-il dit.
Le ministre a assuré que « le plan des 700 mégawatts approuvé par le gouvernement d’union nationale a été retardé de 170 jours ».
« Mais après l’approbation de ce plan, les entraves ont continué et l’adoption du financement par les Fonds internationaux a ralenti Lire le reste de cette entrée »
L’ouverture du Festival International de Jounieh, organisé par PHELLIPOLIS ONG, eut lieu lors d’une grande cérémonie vendredi soir, en présence d’un grand nombre de citoyens de Jounieh, y compris ses figures économiques, sociaux et culturels, le Président et les membres de la municipalité de Jounieh, et la participation de l’Orchestre des Forces de sécurité publique qui ont joué la musique nationale et traditionnelle, tout en cheminant à travers Jounieh vers le vieux souk, et en passant par le palais de la municipalité.
En même temps, la baie de Jounieh a assisté à un rassemblement de bateaux qui ont participé à un festival d’éclairage unique et mémorable. De même, un feu d’artifice pour prés de quinze minutes a éclairé le ciel de la ville.
Vendredi matin, des parapentistes de différentes nationalités, surélevant leurs drapeaux respectifs, ont commencé à décoller de Harissa vers la baie de Jounieh. En même temps, des Montgolfières ravissaient le ciel, et les invités à bord eurent la chance de voir Jounieh sous un autre angle !
Les marcheurs de la corniche détournent-ils encore les yeux de la belle Méditerranée pour chercher du regard l’ancien phare de Beyrouth? Le malheureux semble jouer à cache-cache dans le nouveau décor d’un quartier qui donne la primauté aux immeubles ambitionnant de frôler les nuages. Jadis, seul la «Manara» avait ce droit ultime de survoler Beyrouth, laissant aux hommes de la famille Chebli, gardiens du phare de génération en génération, l’impression d’être les rois de la ville.
Perché sur la petite colline de Ras Beyrouth, le phare, dans son habit blanc rayé noir, campe sur ses positions. Il disparaît du paysage beyrouthin au fil du temps, laissant malgré lui des immeubles pousser à ses côtés. Son salut, pour l’instant, il le doit à sa compagne de toujours, la maison rose, lui ouvrant le passage vers la mer. A la fin de la rue Bliss, avant d’emprunter la descente qui plonge vers la mer, l’entrée du phare est protégée. A quelques mètres de là, la sécurité du Goethe Institute surveille. Attenante au phare, la maison des Chebli, «l’adresse la plus facile de Beyrouth», comme s’amuse à dire Raymond, le fils de Victor Chebli, actuel responsable des deux phares de Beyrouth, en fait partie intégrante.
Les pièces à vivre se trouvent à l’étage. L’escalier qui y mène et le hall d’entrée sont décorés par des photos encadrés du phare à travers les époques. Dans le salon, une vieille carte postale agrandie propose le phare dans son plus simple appareil, dénudé de toutes couleurs. Dans un coin, le Lire le reste de cette entrée »