Après un immobilisme de plusieurs mois le front a bougé dans la région de Homs. L’armée syrienne est entrée dans le quartier de Khalidiyé, dernier bastion rebelle dans la troisième ville de Syrie, et a resserré l’étau sur la grande bourgade de Qousair, un autre bastion de l’opposition armée, situé à quelques kilomètres de la frontière libanaise.
Ces développements sur le terrain s’inscrivent dans le cadre d’une vaste offensive de l’armée régulière pour tenter de reprendre le contrôle de la province de Homs, la plus vaste de Syrie et la plus stratégique, car elle coupe le pays en deux. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que l’opposition l’a surnommé «capitale de la révolution». Une source de sécurité syrienne citée par les agences de presse internationale a indiqué que «l’armée tente de nettoyer les derniers quartiers rebelles de Homs et a également nettoyé des villages autour de Qousair.
Elle essaie maintenant de s’emparer de la ville». Une autre source de sécurité syrienne a affirmé que l’armée comptait prendre ces deux bastions, distants d’une trentaine de kilomètres, d’ici à la fin de la semaine. «Ensuite, nous nous concentrerons sur le nord de la Syrie», a-t-elle confié.
Les témoignages attestent de la férocité des combats. Il s’agit d’un «assaut sans précédent», a déclaré un militant de l’opposition joint par des agences internationales.
Encerclée depuis fin 2011, Qousair, où résidaient avant les événements 30000 habitants, dont 10000 chrétiens, est quasiment déserte. «L’armée tente de prendre Qousair à partir des trois Lire le reste de cette entrée »