Le régime syrien est «déterminé à restaurer la sécurité»…
Alors que le Conseil des droits de l’homme de l’ONU doit se réunir de manière extraordinaire, le régime syrien est déterminé à réprimer la contestation tandis que l’opposition a appelé à manifester massivement ce vendredi.
«Les autorités sont déterminées à restaurer la sécurité, la stabilité et la tranquillité des citoyens», a affirmé jeudi à l’AFP le ministre syrien de l’Information, Adnane Mahmoud. Mais les protestataires refusent de lâcher prise et les «jeunes de la révolution syrienne» ont appelé sur Facebook à un «vendredi de la colère» en solidarité avec Deraa. «Aux jeunes de la révolution, demain nous serons sur toutes les places, dans toutes les rues (…), nous serons au rendez-vous», ont écrit les militants.
«La situation empire» à Deraa
A Deraa, dans le sud du pays, la situation humanitaire se dégrade après l’offensive militaire sans précédent pour mater la révolte dans ce berceau de la contestation contre le régime du président Bachar al-Assad, selon des militants. «La situation empire, nous n’avons ni médecins ni médicaments, ni lait pour enfants. L’électricité est toujours coupée et nous n’avons pas d’eau non plus», a dit Abdallah Abazid sur place, joint au téléphone par l’AFP à Nicosie.
La répression à Deraa a coûté la vie à 42 personnes depuis lundi, selon le «Comité des martyrs du 15 mars», proche des opposants. Depuis six semaines, au total 502 personnes ont trouvé la mort dans tout le pays, selon la même source. «A Deraa, l’armée est intervenue à la demande de la population pour rétablir la sécurité», a déclaré Adnane Mahmoud. Un militant de l’opposition, Abdallah Abazid a assuré que certains soldats «de la 5e compagnie se sont joints aux habitants de Deraa pour les défendre face aux services de sécurité». Le ministre de l’Information a réfuté cette information.
Des membres des forces de sécurité tués
Pour sa part, l’agence officielle Sana a rapporté que deux membres des forces de sécurité avaient été tués et sept blessés par balles à Deraa et à Tell Kalakh, à la frontière avec le Liban. Dans cette dernière ville, des heurts ont éclaté jeudi et des centaines de Syriens, pour la plupart des femmes et des enfants, ont fui au Liban voisin, selon un correspondant de l’AFP.
Le ministre de l’Information a par ailleurs indiqué que plus de 50 soldats et des dizaines de policiers avaient été tués depuis le début de la révolte. La télévision syrienne diffusait jeudi en boucle des images de funérailles de soldats et policiers et les «aveux» de deux jeunes gens présentés comme «des terroristes». Lire le reste de cette entrée »
Le président américain Barak Obama a déjà franchi un grand pas dans la lutte contre les BASM en interdisant leur exportation. Il doit désormais aller plus loin en signant le traité d’Oslo.
Les Etats-Unis ont franchi une nouvelle étape vers l’interdiction totale des bombes à sous-munitions (BASM) et de leur exportation, avec la signature par Barack Obama d’une nouvelle loi susceptible de rendre pratiquement impossible la vente par les Etats-Unis des ces armes controversées. Cette décision a été saluée par les opposants aux BASM comme un « tournant majeur de la politique américaine » désavouant l’appel du Pentagone en faveur de la poursuite de ces exportations.
Le nouveau texte de loi, annexé à une importante loi de finance, a été adopté au début du mois de mars 2009. Il impose de telles restrictions à l’usage des bombes à sous-munitions – interdisant notamment leur vente dans des régions où elles pourraient servir contre des civils – que les Etats-Unis semblent condamnés à devoir renoncer à leur exportation.
Selon les spécialistes, les Etats-Unis auraient fourni à 28 pays des centaines de milliers de bombes à sous-munitions, soit des dizaines de millions de petites bombes aussi peu fiables que peu précises. La nouvelle réglementation américaine exige que les armes utilisées par les forces aériennes et par l’artillerie pour disperser des centaines de sous-munitions présentent un risque de non-explosion inférieur à 1 %, ce qui est loin d’être le cas des BASM vendues par les Etats-Unis. Lire le reste de cette entrée »
Avec le retour prochain de George Mitchell au Moyen Orient, on a recommencé à parler du « plan de paix » qu’il présenta, à la fin du mois de juillet, sur les bases du discours de son président, Barak Obama, au Caire. Et les déclarations se sont multipliées de la part des Israéliens et des Arabes, à commencer par Benjamin Netanyahu et son ministre de la guerre Ehud Barak, mais aussi Amro Moussa, secrétaire général de la Ligue arabe, et Khaled Mechaal, chef politique du Hamas.
Ainsi, Netanyahu, qui avait commencé, dimanche passé, ses discours presque quotidiens par une décision ambiguë selon laquelle il gèlerait la construction des colonies en Cisjordanie, s’est vite rétracté en spécifiant qu’il poursuivrait ses exactions à Jérusalem (Al Qods), tandis que son gouvernement prenait la décision de donner le feu vert à la construction d’une colonie au Nord du Jourdain, selon une décision, dite stratégique, déjà prise par l’ex ministre de guerre Amir Perets.
Quant aux Arabes, et aux Palestiniens en particulier, ils sont divisés sur eux-mêmes, mme d’habitude, entre ceux qui, comme Khaled Mechaal, pensent que la « normalisation des relations avec Israël doit se faire après qu’il ait accepté de mettre un terme définitif à la construction des colonies » et ceux qui, comme Amro Moussa, trouvent que la normalisation doit se faire, mais ne doit pas être « gratuite ». Cependant les deux tendances ne disent mot sur le droit au retour de tout le peuple palestinien et oublient de parler de la nécessité d’une position unique et ferme en ce qui concerne l’Etat palestinien et l’avenir d’Al Qods que Barak Obama voudrait transformer en ville ouverte.
Paix provisoire et bombe à retardement
Commençons, d’abord, par préciser le contenu du « plan Mitchell », ainsi que ses différentes étapes et si les Etats-Unis sont vraiment sérieux en ce qui concerne la mise en avant d’une solution juste du problème palestinien ou si le nouveau projet ira rejoindre d’autres, semblables, rédigés au fil des ans, depuis les années Soixante du XX° siècle. D’ailleurs, il est nécessaire pour nous d’ajouter que nous partons, dans notre étude, de la vision pragmatique en politique de la nouvelle administration étasunienne (en quoi elle ne diffère pas de celle qui l’avait précédée, sauf sur le plan formel) qualifiée par le quotidien israélien Haaretz comme étant une « politique de boutiquier » qui accorde une étagère à l’Irak et une autre au dossier nucléaire iranien… auxquelles nous ajoutons une troisième consacrée à la Palestine. Mais, toutes sont sous le contrôle partiel d’Israël, représentante du boutiquier dans la région. Lire le reste de cette entrée »
Tandis qu’à Gaza un fragile cessez-le-feu se maintient depuis le 18 janvier, les négociations se poursuivent pour la mise en place d’une trêve durable entre le Hamas et Israël, de nombreuses voix s’élèvent et demandent des comptes à Israël. Celle de Pierre Stambul, membre du bureau national de l’Union Juive Française pour la Paix, en est l’une d’elles.
Dans cet entretien, il explique comment l’impunité dont a joui Israël jusqu’à présent a permis le crime.
Le Matin: L’UJFP fait partie de ces voix juives qui s’élèvent en France et en Europe pour critiquer la politique d’occupation israélienne et condamner fermement l’agression criminelle contre la population de Gaza qui a fait plus de 1300 morts, notamment des centaines d’enfants. Comment votre action est-elle perçue en France?
Dans les manifestations de soutien au peuple de Gaza, les militant-e-s de l’UJFP ont défilé sous leurs banderoles, avec des mots d’ordre : « juifs et arabes ensemble contre l’occupation ». À Paris, il y a (à toutes les manifestations) une grande banderole commune à l’UJFP et l’ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France). Il y avait aussi une pancarte : « Israéliens contre l’Apartheid » portée par des Israéliens de Paris. Pour les manifestants qui ne nous connaissaient pas, ça a été à la fois une grande surprise et une grande satisfaction. Nos interventions au micro ont été très chaudement applaudies avec émotion et nous avons reçu beaucoup plus d’invitations que d’habitude pour venir parler ou expliquer. Aussi bien devant des publics issus de l’immigration que devant des associations engagées pour la Palestine et même devant des publics de Français d’origine juive qui partagent notre condamnation totale du crime qui vient de se dérouler. Pour l’UJFP, la découverte réciproque avec les Musulmans et les Français d’origine arabe est très importante.
Du côté des médias français, globalement, ils continuent de nous ignorer, mais nous avons quand même été interviewés ou filmés à quelques occasions pendant les manifestations.
Du côté du CRIF et des institutions communautaires juives, nous sommes plus que jamais des traîtres « ayant la haine de soi ». Notre existence les irrite. Lire le reste de cette entrée »
Dix ans après sa signature, le Traité international d’interdiction des mines antipersonnel est un succès, même si les choses vont toujours moins vite qu’on ne l’espère estime Handicap international.
Le Traité international d’interdiction des mines antipersonnel a été signé le 1er mars 1999 à Ottawa, au Canada. A ce jour, 156 pays appliquent le traité qui bannit les mines antipersonnel.
Selon Handicap International, dix ans après, 40 millions de ces mines ont été détruites, la production est pratiquement stoppée, elle n’est plus que marginale dans 13 pays, et elles sont encore utilisées, en faible quantité, dans neuf zones de conflit dont l’Est du Congo et la Somalie. Lire le reste de cette entrée »
La crise financière puis économique de la seconde moitié de l’année 2008 ont fait oublier la gravité croissante de la situation au Moyen-Orient. L’intervention israélienne à Gaza n’est que le premier signal du recours à la force armée pour chercher à résoudre une situation qui depuis quatre ans n’a cessé de se détériorer.
La guerre du Liban de l’été 2006 n’avait apporté aucune solution. On constate au contraire un effet de dominos qui affecte l’ensemble du Grand Moyen-Orient, celui-là même que les néoconservateurs américains prétendaient remodeler de Beyrouth à Islamabad.
La perspective de la création d’un Etat palestinien paraît plus lointaine que jamais. Depuis quatre ans (seconde présidence Bush, élection de Mahmoud Ahmadinejad en Iran), les théâtres de conflits ont plutôt pris de l’ampleur : Liban, Afghanistan, Gaza. Lire le reste de cette entrée »
Le président américain, Barack Obama, a dit, lundi 26 janvier, que le moment était venu pour les Israéliens et les Palestiniens de revenir à la table des négociations. Dans un entretien accordé à la chaîne al-Arabiya, M. Obama assure qu’il tiendrait ses engagements de campagne vis-à-vis du monde musulman : non seulement d’engager sans attendre l’effort pour faire la paix entre Israéliens et Palestiniens, mais aussi de retirer les troupes américaines d’Irak, de prononcer rapidement un discours à l’adresse des musulmans depuis une grande capitale musulmane, et plus généralement de tendre la « main de l’amitié » au monde musulman et de restaurer la relation qu’ont les Etats-Unis avec lui.
Cet entretien intervient au moment où M. Obama envoie son émissaire George Mitchell au Proche-Orient, avec pour consigne de « commencer par écouter parce que, trop souvent, les Etats-Unis commencent par dicter les choses », puis de revenir lui rendre compte de ce qu’il aura entendu. Mais, « au bout du compte, ce n’est pas à nous de dire aux Israéliens ou aux Palestiniens ce qui vaut mieux pour eux. Il va falloir qu’ils prennent certaines décisions ». Le président concède que quelques mois ne suffiront pas à résoudre le conflit. « Je continuerai à croire que la sécurité d’Israël est prépondérante », dit-il, « mais je crois aussi qu’il existe des Israéliens pour reconnaître l’importance de faire la paix ». Selon lui, les Etats-Unis vont ainsi prendre « une série d’initiatives » en direction du Proche-Orient. Lire le reste de cette entrée »
Beyrouth, le 27 janvier — Dans un entretien accordé à la chaîne de télévision arabe Al Arabiya, le nouveau président américain Barak Obama a appelé à la reprise des négociations de paix israélo-palestinienne et s’est déclaré favorable à la relance du processus de paix avec le Liban et la Syrie, estimant que ses volets sont liés.
Réitérant que l’État hébreu est et restera un allié des Etats-Unis, Barak Obama a indiqué que la sécurité d’Israël restera un paramètre important tout en reconnaissant croire qu’il existe des citoyens israéliens qui reconnaissent qu’il est encore plus important d’obtenir la paix.
Revenant sur la nomination de l’ancien sénateur américain George Mitchell comme envoyé spécial des États-Unis dans le processus de paix, le nouveau locataire de la Maison-Blanche a indiqué que sa nomination entre dans le cadre des promesses de campagne et déclarée ne vouloir pas attendre la fin de son mandat pour aborder la question du processus de paix israélo-arabe.
Abordant les relations qu’il entretiendra avec les pays arabes, le président américain s’est déclaré favorable à l’adoption d’une approche plus Lire le reste de cette entrée »
Au cours de votre campagne présidentielle de presque deux ans , les mots » espoir et changement » ont été la marque de fabrique de vos déclarations. Pourtant, il y n’y a pas de concordance entre ces objectifs et votre personnalité politique qui succombe à des centres de pouvoirs en contradiction qui ne veulent ni « espoir ni changement » mais plutôt la poursuite du statut quo d’un pouvoir retranché fermement sur ses positions.
Vous avez reçu de la part des entreprises et de Wall Street des contributions intéressées bien plus importantes que celles faites à McCain, un fait sans précédent, ainsi que des contributions de sociétés d’avocats. Jamais auparavant un candidate Démocrate à la présidence n’avait obtenu cette suprématie sur son adversaire Républicain. Pourquoi, mis à part votre vote inconditionnel pour la subvention de 700 milliards à Wall Street, ces grandes compagnies ont -elle intérêt à investir autant dans le sénateur Obama ? Ce pourrai
t-il que dans vos antécédants comme sénateur d’un état fédéral, comme sénateur au niveau national, et compte tenu de votre campagne pour la présidentielle – favorisant le nucléaire, les industries du charbon, le forage pétrolier en mer, les subventions aux entreprises suivant le Mining Act de 1872, et évitant tout programme raisonnable de mesures sévères à prendre à l’encontre de la vague de malversations commises par les entreprises et un budget militaire surgonflé de gaspillage — vous ayez prouvé être leur homme ?
Pour faire avancer le changement et l’espoir, le présidentiable doit faire preuve de caractère, de courage, d’intégrité – – et non pas d’expédient, d’accomodation et d’opportunisme à court terme. Prenez, par exemple, votre mutation d’un defenseur clair des droits des Palestiniens à Chicago avant que vous ne vous présentiez au Sénat US, en un acolyte, un imitateur du lobby extrêmiste AIPAC, qui prône l’oppression militariste, l’occupation, le blocus, la colonisation et l’accaparement des terres et de l’eau depuis des années contre Lire le reste de cette entrée »