Joëlle Seif – L’Hebdo Magazine
Il fait partie de cette catégorie de médecins pour qui la médecine est plus un engagement humanitaire qu’une profession. Une tradition dans la famille: son père était déjà médecin. Depuis 1984, il est chef du service d’urologie de l’hôpital libanais Geïtaoui. Originaire de Baabdat, il est élu une première fois en 2005 et réélu en 2009 pour le siège de député maronite du Metn, membre du Bloc du changement et de la réforme. Portrait de Salim Salhab.
C’est dans sa clinique à Antélias qu’il nous reçoit. Un lieu qui porte bien l’empreinte de son occupant. Partout des tableaux portant des inscriptions chères à son cœur ou qui représentent quelque chose pour lui. On y trouve les fameux vers de l’imam Ali, «Sois prudent» et une citation selon laquelle «la santé n’est pas tout. Mais sans la santé tout est rien». D’emblée, il précise que cela n’est pas un décor mais il aime les afficher. C’est entre Baabdat et Antélias qu’il passe son enfance dans une famille de quatre enfants, deux garçons et deux filles. Il est le fils du médecin Emile Salhab et de Marie Faddoul, tous deux originaires de Baabdat. Il fait ses études scolaires chez les Frères maristes à Jounié avant d’entreprendre des études de médecine à l’Université Saint-Joseph et une spécialisation de six ans en urologie au Canada, à l’université de Montréal. Sa vie professionnelle est partagée entre l’aspect clinique et l’aspect académique. Dès son retour, il intègre l’hôpital libanais Geïtaoui où, depuis, il exerce la médecine. Il donne également des cours à la faculté française de médecine jusqu’en 1986, date à laquelle il est Lire le reste de cette entrée »